Chambre du chevalier Fenrik

Il avait retiré ses mains brusquement. J'étais un peu déçue, mais je le comprenais à la fois. Il ne savait pas comment réagir dans une situation comme celle-ci, il ne connaissait pas mes réqctions à l'avance, il ne savait pas ce qu'il y avait de bien ou de mal...du moins, en ce moment. Quoique, moi non plus je ne le savais pas vraiment, mais je laissais mon coeur et mon corps me guider plutôt que de toujours me poser des tonnes de questions.

"C'est bien.", répondis-je d'un ton doux.

Tout ce que je voulais, tout ce dont j'avais envie, c'était d'explorer, d'essayer de nouveaux trucs, mais je voulais d'abord et avant tout que Fen soit à l'aise ainsi et pour cela je devais m'armer de patience.

- Désolé...c'est que...je ne sais pas trop ce que je fais...

S'excusa-t-il du mieux qu'il pu. La réponse d'Anaelle l'avait cependant calmer un peu. Il la regarda un moment pour réaliser qu'elle ne semblait pas s'en faire. Il essaya alors de cesser de se poser des milliers de questions et remis ses mains sur les hanches de la chevalier avant de les bouger pour qu'elles soient dans son dos afin qu'il puisse l'attirer contre lui pour l'embrasser.

Il s'excusait, disant qu'il ne savait pas vraiment ce qu'il faisait. Il n'était pas le seul certes, et il n'avait pas à s'en faire avec cela. Je ne dis rien cependant, puisque peu de temps plus tard il reposait ses mains sur mes hanches et les faisaient remonter jusqu'à mon dos. Lorsque je sentis la pression de ses doigts sur ma peau, lorsque je sentis qu'il me poussait vers lui, afin que je me rapproche et qu'il puisse m'embrasser, je souris de plus belle.

"Je t'aime Fen.", dis-je entre deux baisers. J'étais si bien contre lui, j'aurais voulu ne plus jamais le quitter! Enfin, nous avions du temps devant nous, enfin, en espèrant que personne n'aurais à venir parler à l'un de nous.

Et le voilà qui prenait le dessus sur moi à présent! Je fus légèrement surprise, mais ce n'était pas une mauvaise surprise, au contraire. Je vis son air perplexe et je lui souris de nouveau, allant l'embrasser tendrement de nouveau. J'aimais beaucoup l'attention qu'il avait eu de ne pas m'enfoncer ses griffes dans le dos, bien que je regrettais un peu que cela soit un "obstacle". Mais bon, les obstacles étaient fait pour être surmonter et ce n'était certainement pas cela qui m'empêcherait de me coller à lui!

Maintenant, il ne restait plus qu'à voir ce qu'il allait faire ensuite, comment il allait réagir...

Ses mains se promenaient sur ma peau, ce qui me fit frissonner. Mes lèvres ne lâchaient pas les siennes, et les baisers tendres devinrent plus passionnés. Je me rapellais la première fois que nous nous étions embrassés ainsi. Cela me paraissait si loin. Maintenant, à l'avenir, nous pourrions faire ce que nous voulions...bon, pas exactement tout tant que nous ne serions pas mariés, mais tout de même, c'était déja bien.

Puis, soudainement, j'eus un petit rire. Il venait de passer sa main sur une partie particulièrement chatouilleuse de mon corps, moi qui ne l'était normalement pas vraiment. C'était sans doute l'un de mes points faibles concernant les chatouilles.

En voyant son regard malicieux, je sus immédiatement qu'il allait faire quelque chose, et ce quelque chose, c'était me chatouiller de plus belle. Regrettant d'être dans cette position "soumise", je ne pu l'empêcher de se mettre à l'attaque.

Je me mis à rire en me tortillant afin d'essayer de m'échapper à son emprise. Nous roulâmes donc sur le côté, et je repris ainsi le dessus, mais, tentant de nouveau d'échapper à Fen, je continuai dans mon élan et...me retrouvai couchée sur le sol, rigolant tout en étant surprise de ma chute. Heureusement, je ne m'étais pas fait mal..en fait, je n'avais rien senti du tout tellement je riais.

Fenrik avait un grand sourire en l'entendait rire ainsi. Puis elel le repoussa dos conntre le lit. Il entendit ensuite un grand BANG et se redressa d'un bond pour vori qu'Anaelle venait de s'écraser sur le sol et qu'elle continuait à rire

- Ça va?

Demanda-t-il l'air inquiet, comme d'habitude dans le fond mais la question était peut-être un peu stupide...

Après que je me fus calmer un peu, les larmes aux yeux après avoir tant ris, je regardai Fen qui m'observait avec un air inquiet. Je lui répondis par l'affirmative, le rassurant sur mon état. J'allais parfaitement bien. Je me relevai, sans revenir sur le lit. En vérité, je jetai un coup d'oeil à l'extérieur. J'étais debout, à moitié nu dans la lumière qui entrait dans la chambre par la fenêtre et j'avais un air rêveur au visage. En vérité, pendant quelques secondes, je me sentis libre, totalement libre, comme si mon plus grand soucis était de savoir ce que je ferais dans les prochaines minutes, ce qui n'était pas vraiment le cas vu la guerre et toute les responsabilité que cela apportait. Mais bon, je pouvais toujours rêver.

Je finis par tourner mon regard doré vers le jeune homme demeuré sur le lit, mes cheveux blonds cascadant sur mes épaules.

Fen se leva, sans décrocher son regard du sien. Souriant un peu, il lui dit à mi-voix:

- Je t'aime, tu es si intelligente Et surtout très patiente pour lui apprendre pas mal de chose sans se palindre et si belle... j'ignore ce que j,ai pu faire pour mériter quelqu'un tel que toi qui m'aimerait...

Je rougis sous les compliments mais, heureusement, grâce à la pigmentation naturellement foncée de ma peau, cela ne paraissait pas vraiment.

"Tu n'as eu qu'à être toi-même. Tu es différent des autres, certe, mais c'est ce qui fait ton charme.", dis-je sans cesser de sourire, "Tu es remplis de qualités et même si il y a encore des trucs d'ici avec lesquels tu n'es pas très familier, tu as tout le temps d'apprendre..."

En vérité, nous n'avions aucune idée du temps qu'il nous restait à vivre, surtout avec ces batailles que nous avions à faire. Il me semblait que la vie aurait été bien meilleure si nous avions été en temps de paix. Mais je n'aurais par contre surement jamais rencontré Fenrik si ce n'avait pas été de la guerre...

- Merci de prendre le temps de m'apprendre

Avec sa patience d'ange, il n'aurait aps pu demander mieux, s'imaginant très bien à que lpoint il devait être décourageant parfois. Mais au moins, il savait très bien se débrouilelr dans le désert, chose que très peu des chevaliers devaient avoir mit en pratique, ou ne serais-ce qu'appris.
Ceete capacité s'averrerait sûrement pratique si la guerre continuait longtemps et les batailles finissaient par se jouer dans le sable sous un soleil qui vous tappe sur la tête, vous faisant délirer, imaginant des ennemis où il n'y en a pas.

"Pour toi, je prendrai tout le temps qu'il faut.", répondis-je sur le même ton que celui d'un peu plus tôt.

Je déposai un baiser sur les lèvres de Fenrik, déposant par la même occasion une main sur son torse, puis, je le poussai doucement pour que nous retournions sur les lit, sans cesser de l'embrasser.

"Où en étions-nous avant que je décide d'aller rendre une petite visite au plancher?", demandais-je sur un ton joyeux, tout en restant mystérieux.

Elle le poussa un peu faisait en sorte qu'ils se retrouvent à nouveau sur son lit. Fenrik la regarda et eu un petit sourire. Il étiat un peu moins sur les nerfs, pour une fois, et c'était facile à voir, on ne lisait plus aucuen angoisse dans ses yeux.

- Si je me souviens bien...

Il se remit à l'embrasser en posant ses mains sur ses hanches, remontant sur sa peau sombre avant de retourner à ses hanches, répétant ce manège

Ses doigts se promenaient sur ma peau, me redonnant des frissons, tandis que nos lèvres restaient collées l'une à l'autre. Il avait sembler plus sûr de lui, moins nerveux, comme si il avait soudainement arrêté de se poser des questions et qu'il avait compris ce qu'il avait à faire. En vérité, il avait déja compris un peu plus tôt, mais il y avait eu un léger contretemps, qui avait mener a ma visite au fameux plancher de la chambre.

Mettant fin à un baiser plus long que les autres, je déposai mon front contre le sien, gardant cependant les yeux fermés. Je souriais silencieusement, avant d'ouvrir les yeux pour plonger mon regard dans le sien.

Je fis en sorte que mes lèvres frôlent les siennes, sans que je ne l'embrasse, juste pour le tenter.

Mon geste avait porter fruit! Il m'avait attirer vers lui pour qu'il puisse m'embrasser de nouveau. Sérieusement, même si d'après moi il ne devait pas avoir embrasser d'autres filles avant moi, il embrassait vraiment bien. Et j'aimais tellement être dans ses bras, tout contre lui, le savoir près de moi et ainsi me sentir bien, en sécurité.

Je portais toujours le bas de mes vêtements, n'ayant enlever que mon haut un peu plus tôt, tout comme Fenri. Sans quitter ses lèvres, mes mains se glissèrent lentement jusqu'à son pantalon, que je commençai à défaire avec des gestes doux.

Je ne savais pas comment il allait réagir à cela, mais, je verrais bien dans quelques instants...

Et un frisson de plus! Frisson de plaisir, frisson de désir, bref, tout portait à croire que je me plaisais bien dans cette situation. Heureusement, c'était bien le cas! En sentant ses baisers dans mon cou, je mordis ma lèvre inférieure, par réflexe, sans vraiment savoir la raison précise de ce geste.

Toujours entrain de tenter d'enlever le pantalon du jeune homme, je finis par y arriver, mon sourire s'agrandissant à ce moment. Prochaine difficulté; comment allais-je lui enlever? Dans la position où nous nous trouvions, il était assez difficile d'enlever une pièce de linge...

Cependant, j'avais autre chose à penser pour le moment et j'aurais le temps plus tard pour ces détails. En effet, pour le monter, valait mieux que je me concentre sur les sensations que me procuraient les gestes de Fen, sensations qui me plaisaient de plus en plus au fil du temps.

Je me laissais faire, me contentant de laisser aller mon esprit tandis qu'il déposait des petits baisers sur mon corps et qu'il détachait mes propres pantalons.

Lorsqu'il revint à mes lèvres, nos baisers devinrent plus langoureux qu'avant et mes mains allèrent se déposer dans le dos du jeune homme, se promenant tout doucement d'en haut jusqu'à bas, pour ensuite retourner au point de départ, et ainsi de suite.

Tous les cauchemars que j'avais pu vivre dans les dernières heures, avant que je ne me réveille et que nous nous parlions franchement Fenrik et moi, n'étaient plus qu'un mauvais souvenir, situé très loin dans mon esprit. Sans doute les images reviendraient très bientôt, dès que ce moment de rêve serait terminé, mais j'étais heureuse de pouvoir m'enlever ces images de la tête, puisque la plupart de celle-ci ranimaient une vive douleur dans mon âme.