Fuite

Je n'avais même pas senti que Zec m'avait poussé dans mon sommeil. D'ailleurs, cela prit bien plus qu'une poussée pour que je me réveille; malheureusement, lorsque le jeune elfe me poussa un peu plus et que je me retrouvai sur le bord du lit dans un équilibre précaire, je décidai de recommencer à bouger et...tombai sur le sol. Me réveillant dans un sursaut je poussai une plainte de douleur avant de me redresser, perdue, me frottant le derrière de la tête d'une main.

J'enlevai de l'autre main une mèche qui tombait dans mes yeux avant de jeter un coup d'oeil aux alentours. De ma position entre les deux lits, je n'apercevais pas la personne qui se trouvait à l'entrée de la chambre. Cependant, je remarquai, tout d'abord sans m'en soucier, que la porte était grande ouverte alors que lorsque nous nous étions endormis, elle était fermée. Puis, ce détail me frappa de plein fouet.

"L-la porte était fermée tout à l'heure, non?", demandais-je d'une voix inquiète, sans me relever, de peur que mes soupçons soient justifiés.

- Oui pourquoi?

Elle était tombée, oups! Il s'y prendrait plus délicatement à l'avenir si un jour ça devait se reproduire. Mais là, pourquoi est-ce qu'elle lui demandait ça? Zec regarda alors la porte, elle était ouverte. Quelqu'un était entré pendant qu'ils dormaient? Mais surtout, la personne qui était entrée était-elle encore là? La silhouette qu'il distinga près de la porte le fit figer. Pour le moment, il ne voyait qu'une personne. Poru que Sarah puisse la voir elle aussi, il lui dit simplement en faisant comem si de rien était:

- Viens te recoucher...ce n'est sûrement rien...

Avec un peu de chance elle comprendrait mais il préférait ne pas courir le risque.

**Reviens sur le lit et regarde près de la porte, je crois qu'il y a quelqu'un, soit discrète**

Sois discrète! Dur d'être discrète lorsqu'on tremblait de peur! Mais je fis tout de même de mon mieux, ce qui s'avéra être meilleur que je ne le pensais. Je me relevai lentement, sans cesser de frotter distraitement le derrière de ma tête, puis, j'ouvris les couvertures et me recouchai avant de les rabattre sur moi.

**Et maintenant?**, demandais-je télépathiquement. Jetant un coup d'oeil discret, je pu tout de suite conclure qu'il ne s'agissait ni de Itarillë ni de sa fille, puisque celles-ci étaient plus petite en taille. Il ne restait que le chef qui pouvait entrer dans cette maison la nuit à ma connaissance, à moins qu'il s'agisse d'un des villageois mécontent de notre intrusion...

Feignant de me rendormir, gardant les yeux à peine entrouverts, me raprochant instinctivement de Zec sans même m'en apercevoir, puisque mon attention était toute dirigée sur les geste de l'intrus, je remarquai alors un détail qui m'avait échappé jusqu'à maintenant.

**Qui que se soit, ce n'est ni le chef, ni personne d'autre qui habite dans cette maison!**, conclus-je.

**Comment peux-tu le savoir?**

Se recouchant, il ne dit rien sur le fait que Sarah était un peu trop près de lui à son goût. C’était maintenant le moindre de ses problèmes, quand elle avait dit ça ses seuls moyens de se rassurer avaient disparu. Après tout, qui est-ce que ça pouvait être? Il aurait pu sonder l’étranger pour le savoir mais si celui-ci parvenait en s’en rendre compte il devinerait que les deux adolescent étaient au courant de sa présence ce qui ne serait pas à leur avantage.

**Regarde son oreille. Au bout, il y a une forme. Il porte une boucle d'oreille. Le chef n'en portait pas.**

Nous étions désarmés, tandis qu'un inconnu se trouvait sur le pas de la porte et pouvait nous attaquer d'un instant à l'autre. Justement, il commençait à s'approcher! Je sentis mon sang se glacer dans mes veines dès que je vis le reflet de la lame de la dague qu'il tenait dans sa main.

**Il est armé!**, m'exclamais-je d'un ton effrayé. Maintenant, je tremblait sans pouvoir m'en empêcher. Je fermai les yeux, espèrant quetout cela n'était qu'un cauchemar, mais j'entendis ses pas qui se dirigeait entre les deux lits, jusqu'à ce qu'il s'arrête. Il murmura quelques mots dans sa langue. Je n'eus que le temps d'apercevoir la lame au-dessus de moi, quand, en un réflexe de défense, j'enlevai, les couvertures, repliai mes jambes et frappai l'intrus dans l'estomac. Celui-ci se replia, me donnant assez de temps pour prendre la main de Zec et disparaître avec lui.

Nous apparûmes dans la pièce principale de la maison, là où nous avions été conduit un peu plus tôt. Comme je ne voulais pas qu'il est plus mal à ses jambes que c'était déja le cas, je m'arrangeai pour le soutenir jusqu'à ce qu'il puisse s'asseoir.

Il bougea un peu pour vérifier ce qu'elle disait mais c'est plus le reflet métallique qui attira son attention à la place de la boucle d'oreille. C'est là qu'elle lui dit qu'il était armé, mais ça il venait tout juste de le remarquer. Il entendit alors queqleus mots incompréhensibles pusi se retrouva dans la grnade pièce où ils s'étaient trouvé avant. Sarah tenait ça mais et il compris qu'elle avait du les téléporter jusque là.

- Je crois qu'on aurait pas du venir ici...

Dit-il, soulagé de pouvoir parler même à voix basse. Mais si ils étaient là et y restait à moins de réveilelr tout le monde ils ne seraient pas en sécurité très longtemps. Réveilelr les elfes ne serait pas compliquer, Zec n'aurait qu'à crier suffisament aigu et ça serait très efficace, finalement ça donnait quelque chose d'avori seulement crié jusqu'à l'âge de 5 ans, ça devenait un véritable art!

- On devrait les réveiller? Tu crois qu'il va venir ici?

Il était rare qu'il demande l'avi de quelqu'un mais dans cette situation il ne pouvait pas faire grand chose tout seul

"J-Je crois qu'on a notre réponse...", dis-je en palissant. La silhouette de l'intrus venait d'apparaître, menaçante. Apparement, il n'avait pas aimé le coup de pied que je lui avait donné. Toujours sans faire de bruits - comment y parvenait-il?! - il se dirigea vers moi, l'oeil mauvais. Je reculai rapidement jusqu'à me trouver acculer au mur, n'ayant d'autre choix que de me téléporter de nouveau.

"Réveille-les!", m'écriais-je avant de disparaître pour apparaître derrière l'inconnu.

Il fit volte-face et, paralysée par la lueur de haine que je venais d'apercevoir dans son regard, je ne pu éviter le coup de poing qu'il m'envoya directement dans la mâchoire.

*Non, ce n'était pas, mais pas du tout une bonne idée de venir ici...*, pensai-je en essayant de me relever, assomée.

L'inconnu, après avoir poussé un cri de rage, tenta de se débarasser du garçon à grand coup de jambes, mais ne fit qu'empirer la chose, tmbant finalement sur le sol après un moment à lutter.

Les elfes se mirent à arriver les uns après les uns, en commençant avec le chef en personne. Lorsqu'il aperçut la scène; trois personnes sur le sol, dont moi, encore sonnée, ainsi que l'intrus qui était étendu sur le sol après avoir perdu son équilibre grâce à Zec, il se fâcha tout simplement. Itarillë, qui arriva derrière lui posa une main sur sa bouche en nous apercevant, suivis de leur fille.

À peine dix minutes plus tard, nous étions, Ezechiel et moi, assis dans la pièce principale, moi avec un morceau de tissus tremplée d'eau glaciale afin de réduire l'enflure que m'avait causer le coup de poing. Je m'en tirerais avec un bleu un peu à gauche du menton. D'ailleurs, la peau avait déja commencer à changer de couleur. Je regardai Zec, dont la fille du chef tentait de s'occuper.

L'intru tentait de faire lâcher prise à Zec mais lui était décidé à rester aggriper le plus fort qu'il le pouvait et ça porta fruit puisque son adversaire finit par tomber en perdant l'équilibre.

Le chef ne fut pas ravi de voir ce qui se passait mais heureusement, ça femme arriva. Zec se retrouva assit. Il fallait dire quand réussissant son coup au moins le fait d'aggraver sa blessure avait servi à quelque chose.
Étrangement, personne n'avait encore demandé ce qui c'était passé. La fille du chef était à nouveau avec lui en train de se décourager devant la jambe de Zec qui n'était pas du tout magnifique avoir après qu'il ait utilisé son pouvoir mais ça pour le moment il semblait être le seul à le savoir. Ses yeux presque blancs se posèrent sur Sarah.

**Ça va?**

Il préférait lui parler ainsi, comme ça il savait au moisn que personne n'écouterait ce qu'ils se disaient.

**Ça va mieux que je ne le pensais. Et toi?**, demandais-je en retour.

Il avait aggravé sa blessure pour me sauver et je lui en étais très reconnaissante. Puis, la femme du chef entra de nouveau dans la pièce et nous regarda, l'un après l'autre.

"Voyant le résultat, j'imagine que notre cher Carcharoth vous a attaqué?", demanda-t-elle avec un sourire triste. Je regardai Zec pendant un moment avant de revenir à Itarillë. Cette dernière poussa un soupir avant de continuer, m'ayant aperçut acquiescer silencieusement.

"Carcharoth déteste les intrus, les humains en particulier. Sa femme est morte il y a deux ans, assassinée par des humains.", expliqua-t-elle. Alors voilà pourquoi il s'était attaquée à moi en particulier. Zec étant un elfe, malgré le fait qu'il était lui aussi un intrus, il n'avait pas été tout de suite visé. Sans doute si Carcharoth avait atteint son but avec moi, il aurait ensuite passé à Zec, mais heureusement, rien de cela n'avait eu lieu.

**Ça va...**

Ce n'était pas tout à fait vrai mais ça aurait pu aller plus mal. Il faut dire qu'il perdait quand même pas mal de sang mais la fille du chef faisait ce qu'elle pouvait pour arrêter ça. Zec regarda Itarillë, il comprenait pourquoi on avait attaqué Sarah et il n'en voulait pas vraiment à Carcharoth. Il était vrai que peut-être celui-ci n'avait-il pas choisi la meilleure solution mais Ezechiel comprenait et ne pouvait pas trop lui en vouloir. À force de perdre du sang Zec avait pris un teint livide mais ça s'arrangea puisque le sang cessa enfin de couler.

- Navré de vous avoir réveillé ainsi...

Dit-il faiblement à Itarillë. Il fallait dire que ça avait été nécessaire mais quand même, il aurait sûrement pu trouver un autre moyen en réfléchissant, ce qu'il n,avait pas eu le temsp de faire.

"Ce n'est pas grave, vous avez bien fait.", répondit-elle. Puis, notant le teint cireux de Zec, elle lui proposa de retourner se coucher dès que sa fille en aurait termienr avec la blessure. Pour ma part, elle voulait encore me parler avant de me laisser aller me coucher, elle m'invita donc à la suivre dans sa propre chambre. Là, elle ferma la porte et se tourna vers moi.

"Comment avez-vous réussi à combattre un elfe comme Carcharoth?", demanda-t-elle. Elle semblait intriguée et je commençai à lui relater les évènements. Lorsque j'arrivai au moment où je me téléportais dans la pièce principale en compagnie d'Ezechiel, elle eu une exclamation de joie.

"Alors, vous pouvez vous téléporter?!", dit-elle avant de demander si je pouvais lui montrer. Je trouvais son attitude un peu étrange, mais je m'executai, disparaissant pour me rendre à l'autre bout de la pièce. Après un bon moment, elle finit par me laisser partir et je pus enfin aller me recoucher. Une fois dans la chambre, je me couchai dans le lit qui était initialement le mien.

Zec se retrouva seul avec la fille du chef puisque Sarah suivi Itarillë. Il la regarda un moment puis décida de lui parler, chose extraordinaire venant de sa part.

- Merci, c'est très gentil de votre part...mais je viens de réalsier que je ne connaissais pas votre nom.

- Oïerell

Avant qu'il ne puisse dire quoi que se soit elle commença:

- Vous n'êtes pas un elfe, n'est-ce pas?

- Pourquoi dites-vous ça?

- C'est vrai que vous avez des oreilles comme nous mais il y a quelque chose de différent.

- Est-ce qu c'est pour ça que tout le modne me regarde étrangement?

- Je crois...mais votre amie attire plus l'attention.

Elle continua à lui parler, essayant de répondre à une sêule et même question : qu'était Ezechiel si il n'était ni humain ni elfe. Finalement, Zec fut porté dans la chambre. Oïerell avait amené une autre interrogation dans son esprit mais il tenta dedormir pour les quelques heures qui restaient de nuit.

Je dormis comme un bébé le reste de la nuit. En fait, je dormis plus longtemps que prévu, allant jusqu'à la fin de l'après-midi. Lorsque j'ouvris les yeux, je prit quelques instants avant de réussir à me rapeller de ce qui s'était passé et de l'endroit où je me trouvais. Je me redressai lentement dans le lit avant de m'étirer. Je me sentais en pleine forme!

*Je vais pouvoir rentrer à Émeraude.*, pensai-je, heureuse. Puis, ma joie se transforma soudain en tristesse en pensant que j'allais quitter Ezechiel. Je ne le reverrais sans doute jamais, mais même si je tentais de le convaincre de revenir avec moi à Émeraude, j'avais l'impression que cela ne fonctionnerait pas.

Je ne pouvais rester ici plus longtemps, mon maître devait sans aucun doute se faire un sang d'encre pour moi. Je me demandais si ils avaient remarquer l'absence de Zec aussi...

Je regardai à côté pour voir si celui-ci dormait encore, ou bien si il s'était éveillé avant moi...

Voyant qu'il était réveillé, je lui adressai un sourire.

"Tu as bien dormi?", demandais-je.

Tout en attendant sa réponse, j'enlevai les couvertures de sur moi et allai prendre les couches de vêtements que j'avais enlevées hier. Après les avoir enfiler rapidement, je peignai négligeament mes cheveux avec mes doigts avant de les tressés et d'attacher la tresse avec une petite bande de cuir.

Comme il n'y avait pas de miroir dans la pièce, je ne pu vérifier que ma tresse était bien faite, mais j'étais si habituée de m'attacher les cheveux de cette façon que je ne m'en fit pas trop. Je m'approchai ensuite du lit où Zec était encore couché et m'agenouillai sur le sol. Je déposai ensuite mes deux bras croisés sur le lit et appuyai ma tête sur ceux-ci.

"Tes blessures te font mal?", demandais-je alors en le regardant.

- Oui...pour une fois

Il eut un petit sourire, décidemment son caractère c'était adouci. Il l'observa puis s'aida de ses bras pour s'asseoir sur le lit. Une fois qu'elle eu attaché ses cheveux, elle revin vers lui, lui demandant si ses blessures lui faisait mal. Oui était la réponse exact et ça avait fait en sorte qu'il c'était endormi tard mais la douleur commençait à devenir habituel et semblait être moins forte mais ça c'était sûrement à cause de l'habitude.

- Un peu mais c'est normal

Oïerell le lui avait dit en lui souhaitant bonne nuit que ça risquait d'être douloureux pendant quelques jours. Ezechiel devait l'avouer, elle était très gentille la fille du chef, elle tenait plsu de sa mère que de son père en tout cas.

- Tu vas repartir?

Je fus soulagée de l'entendre dire que cela faisait seulement un peu mal...bien que j'avais l'impression que la douleur devait tout de même être un peu plus forte qu'il ne le disait. Puis, lorsqu'il me demanda si j'allais repartir, je détournai le regard tandis qu'un sourire triste apparaissait dans mon visage.

"Il le faut.", répondis-je. J'avais beau essayer, cacher mes émotions n'avait jamais été mon fort. On voyait bien ma tristesse et ma déception.

"Tu as faim?, demandais-je soudainement, changeant de sujet ainsi que d'humeur, essayant par le fait même de me débarasser de ma mélancolie, je vais aller demander à Itarillë si ils ont quelque chose à manger."

- Non...

Il n'avait pas envi d'avaler quoi que se soit, Zec n'osait pas l'avouer mais il ne voulait pas qu'elle parte, c'était pourtant innévitable. Ezechiel se demandait comment il alalit faire tout seul dans ce village, il ignorait tout de ce qui pourrais arriver, il savait seulement que c'était peut-être l'une des dernière fois qu'il était avec Sarah.
Ravalant son orgueil, il réussi à dire la vérité à Sarah:

- Tu vas me manquer Sarah...Tu es la seule amie que j'ai eu

Moi non plus je n'avais pas très faim, donc je laissai tomber dès que je su que le jeune elfe était dans le même état que moi. Je relevai la tête lorsqu'il me confia que j'allais lui manquer et...que j'avais été sa seule amie.

"Toi aussi tu va me manquer et puis...peut-être qu'on se reverra un jour...", dis-je d'une voix douce, semblant beaucoup plus confiante que je ne l'étais en réalité. C'est à ce moment que la fille du chef vint cogner à la porte de la chambre, nous demandant si elle pouvait entrer. Je me relevai, lui répondant par l'affirmative. Elle me prévint alors que si nous avions faim, il y avait de la nourriture à notre disposition et que dès que je serais prête, son père voudrait voir une démonstration de mon pouvoir de téléportation avant que je ne m'en aille.

"Je...je pense que je vais y aller...", dis-je, hésitante, "Si...si tu changes d'idée..."

Dans une impulsion, je me baissai rapidement vers lui et lui donnai un baiser sur la joue. Puis, après lui avoir adresser un joli sourire, je sorti de la chambre. J'avais envie de pleurer, mais je me forçai à refouler mes larmes pour me rendre jusqu'à la pièce principale de la maison où m'attendait toute la famille.

La revoir un jour? Il en doutait beaucoup, les chances étaient très minces. Quand Sarah parti il resta planté là, ne sachant plus du tout quoi faire. Oïerell entra alors dans la pièce et alla s'asseoir sur le coin du lit.

- Elle s'en va, tu pourras la rejoindre quand tu seras guéri

- Non...elle retourne à Émeraude et pas moi

- Où est-ce que tu vas alors?

- Je ne sais pas

- Pourquoi ne pas y retourner avec elle?

- Je ne veux pas aller à Émeraude

- Tu dois avoir tes raisons...mais tu es certain de ne pas vouloir manger? Ça te ferais sûrement du bien!

Il fit non de la tête. La fille du chef décida de le laisser tranquille et retourna dans la pièce où sa famille se trouvait. Elle alla vers sa mère pour lui dire que Zec ne viendrait pas manger puis elle s'assit et regarda Sarah un moment.

Comme le chef exigeait que je fasse une démonstration de mon pouvoir devant lui et sa famille, je m'executai, un sourire figé aux lèvres. J'expliquai que j'allai disparaître, puis réapparaître à l'autre bout de la salle, puis je me mis à l'action. Une fois cela fait, le chef me posa quelques questions, puis, je fus laisser tranquille. J'eu un pincement au coeur lorsque je regardai en direction de la chambre. Si au moins j'avais la certitude que j'allais le revoir...cependant, je ne me faisais pas d'illusion.

Après avoir fait mes adieux à la famille, les remerciant pour leur hospitalité, je jetai un dernier regard en direction de la chambre où se truvait Ezechiel. Je lui avait fait mes adieux, maintenant, je devais partir. La fille du chef remarqua mon trouble, et mit sa main sur mon épaule en me faisant un sourire rassurant auquel je tentai de répondre tant bien que mal.

Puis, elle se recula de deux pas et je fermai les yeux pour disparaître.