Fuite

Ça ne se passa pas trop mal, ils furent conduit à uen maison au centre du village. Zec observa l'elfe qui en sorti, il supposa que c'était peut-être le chef. Heureusement que Sarah répondit à la question car Ezechiel n'avait pas vraiment écouté. À la seconde question par contre, i lrépondit du mieux qu'il le pouvait

- Mon amie c'est retrouvée ici par erreur, moi, je ne suis que de passage mais je me suis blessé et je ne pouvais repartir.

De passage c'était un grand mot car il ne savait toujours pas si il allait finir par rester dans se royaume ou simplement aller voir ailleur. De toute façon, vu que deux elfes le portaient c'était facile de s'imaginer qu'il ne pouvait pas marcher, il préférait préciser quand même qu'il était blessé au cas où le grand elfe lui demanderait pourquoi il avait traîné dans le coin. Disons que la situation était un peu étrange surtout qu'il avait dit que Sarah c'était retrouvée là par erreur. C'était la vérité mais c'était bizzarre car comment peut on se retrouver par erreur dans un royaume qui n'est visiblement pas le votre?

L'elfe fronça les sourcils en dirigent son regard vers moi après avoir reçu la réponse d'Ezechiel. Apparement, le garçon avait vu juste. Il était étrange de dire que je m'étais retrouver ici par erreur et l'elfe, qui semblait être le chef du village, était méfiant. Heureusement pour moi, sa femme, celle qui m'avait rassurée d'un seul regard, mit sa main sur son bras avant de lui parler dans cette fameuse langue qui m'était inconnue. Je n'eus pas conscience de ce qu'ils disaient, mais quelques instants plus tard nous étions installés à l'intérieur de la maison et une elfe s'approchait de Zec pour soigner ses blessures.

"Ainsi, vous êtes ici par erreur?", me demanda la femme du chef.

"Je...c'est...compliqué...", commençais-je, un peu troublée par le nombre d'inconnus qui se déplaçaient autour de moi. Je jetais des regards anxieux en direction d'Ezechiel, me demandant si il allait bien, ce que mon interlocutrice ne manqua pas de remarquer.

"Ne t'inquiète pas pour lui, ma fille va s'occuper de ses blessures."

On l'avait posé dans un coin, il y avait plusieurs personnes autour mais Ezechiel ne semblait pas trop s'en soucié. Il était un peu perdu dans ses pensés, les yeux dans le vide. Une elfe s'approcha de lui et il ne la remarqua pas avant qu'elle ne posa une main sur sa jambe. Son réflexe fut immédiat, il lui attrapa le poignet mais le lâcha immédiatement en s'en rendant compte. Elle lui dit quelque chose mais il ne compris pas vraiment. Elle répéta plus lentement, à croire que tout le monde le croyais capable de comprendre. L'elfe finit par remarquer que Zec ne comprenait rien et fit un effort:

- Vous venez de loin?

Quelle question! Apparament, elle voulait seulement engager une conversation, ce qui n'était pas simple avec quelqu'un comme Ezechiel

- Émeraude

Répondit-il pour être le plus bref possible. Il regarda autour, on jetait de drôle de coup d'oeil à Sarah et à lui-même. Il faut dire que les visiteurs ne devaient pas être fréquents. La pauvre fille du chef s'acharnait à lui parler mais il ne l'écoutait pas trop, il y avait tellement de va et vient autour que c'était difficil de se concentrer surtout quand on n'était d'un naturel très méfiant comme lui.

Comme la femme du chef avait remarqué que nous étions tous les deux assez perturbés par le va-et-vient, elle ordonna que tous le monde sorte sauf son mari, sa fille et elle-même. Ce ne fut que cinq minutes plus tard que la maison redevint enfin calme, ce qui me soulagea grandement.

"Alors, combien de temps pensez-vous rester ici?", demanda le chef en prenant un ton neutre, bien que j'avais compris la discrète insinution, à savoir qu'il avait hâte de nous voir disparaître. Sa femme lui jeta un regard réprobateur alors que je répondais.

"Pour ma part, je vais repartir dès que j'aurais repris assez de force pour me rendre jusqu'à Émeraude.", répondis-je. J'espèrais que Sir Caïn ne soit pas trop inquiet, à moins qu'il n'est pas remarquer mon départ? Après tout, il faisait nuit noire et il devait être entrain de dormir.

Super, maintenant il devait écouter ce qu'on lui disait et répondre pour demeurer polie, il n'avait plus d'excuse. Le chef semblait aussi froid que lui, il ferait bien de ne pas trop se laisser aller pour ne pas se le mettre sur le dos. Neutre, pour ne pas dire un peu raide, il répondit à son tour:

- Dès que je pourrais.

Celui-là ne semblait pas très accueuillant alors Zec ne voyait aps pourquoi il devrait être sympathique avec lui. La fille qui s'occupait de sa jambe se mit à rire un peu, sans doute amusé qu'on réponde ainsi à son père. Mais Ezechiel de son côté craignait de ne pas pouvoir repartir avant un moment car non seulement il devait guérir mais en plus il devrait se réhabitué à utiliser son pouvoir qui pouvait être dur à maîtriser à l'occasion.

Je me tournai vers Ezechiel. Lui, ce serait plus long avant qu'il puisse repartir. Et de toute façon...je détournai les yeux vers la fenêtre en réprimant un soupir. Seulement quelques heures en sa compagnie et je m'étais attachée à Zec. Je voulais que nous soyons amis, mais cela ne donnerait pas grand chose étant donné que nos chemins se sépareraient dès que j'aurais repris assez de forces et que nous nous reverrons sans doute jamais.

Le chef de son côté regardait Zec avec un regard mauvais. Il ne s'occupait plus de moi, ayant jugé que je n'étais pas une menace, même si j'essayais de les attaquer, mais lui...même blessé il pourrait se révéler dangereux.

La femme du chef, qui se présenta enfin comme étant Itarillë, nous annonça que nous pouvions rester dans le village aussi longtemps que nous le voulions, ce qui, je le remarquai assez rapidement, ne plaisait pas au chef. Mais que pouvait-il faire d'autre? Nous jeter dehors à grand coup de pied au derrière? Sûrement pas!

"Je...j'ai le pouvoir de me téléporter...", commençais-je. Je ne voyais pas très bien comment expliquer cela d'une autre façon qu'en disant la vérité, donc j'expliquai tout comme cela c'était réellement passé.

"Le pouvoir de vous téléporter?", demanda le chef. Il me regardait d'un autre oeil maintenant, ce qui me fit froid dans le dos.

"Oui, je peux me téléporter d'un endroit à l'autre, à condition de l'avoir visité, or...", dis-je avant de me faire interrompre de nouveau par le chef.

"Je veux avoir une preuve de cela, tout de suite.", annonça-t-il. Malheureusement, j'étais encore épuisée et malgré ma faciliter de le faire sur une courte distance, je sentais que j'allais tout bonnement m'effondrer sur le sol si je tentais quoi que ce soit. Je tentai de lui expliquer, sans grand succès. Apparement, il y avait toujours des exceptions aux règles. Le peuple elfique était dit pacifique et très intelligent. Sur l'intelligence, il n'y avait aucun doute là-dessus. Mais le pacifisme...le chef exigeait tout bonnement que je m'épuise afin de satisfaire sa curiosité!

Et voilà, il devait s’en mêler. Cet homme avait vraiment de la chance finalement qu’Ezechiel ne puisse se lever. Plus sec qu’avant, il lança au chef

- Vous voyez bien qu’elle est épuisée! Mais si vous voulez qu’elle frôle la mort alors allez y! Obligez la à se téléporter!

Il exagérait mais c’était pour se faire comprendre. Après tout, Sarah l’avait aidé jusque là, il pouvait bien la défendre. À chaque fois qu’il parlait il avait le réflexe d’essayer de se lever et la fille du chef commençait à être agacé de devoir le prendre par les épaules pour le forcer à rester tranquille.

Je lançai un regard remplis de reconnaissance à l'endroit de Zec tandis que le chef se rembrunissait. Après avoir grommeler quelques mots à voix basse dans sa langue maternelle, il sortit de la maison en faisant claquer la porte, ce qui ne manqua pas de me faire sursauter.

"Veuillez excuser mon mari, il est plutôt préoccuper en ce moment...", tenta d'expliquer Itarillë. Elle semblait tout à coup mal à l'aise et gênée, mais son expression changea bien vite pour devenir un sourire chaleureux.

"J'espère tout de même que vous pourrez nous faire une petite démonstration de votre pouvoir lorsque vous serez en mesure de l'utiliser. Certaines personnes de notre village ont des dons, mais rien de comparable avec ceci., dit-elle, avant de se tourner vers Zec pour lui demander, et vous, possèdez-vous aussi des pouvoirs?"

- Non

Mentit-il, il n’avait aucune envie de parler de son pouvoir car c’était un peu à cause de ça qu’il c’était blessé et la simple idée de devoir réapprendre à l’utiliser l’énervait beaucoup. Avec Itarillë Zec était un peu plus sympathique, il était neutre en faite dénué de toute émotion, donc pas hostile du tout contrairement à l’attitude qu’il avait eu avec le mari de celle-ci.
C’était bien beau de mentir mais si Sarah crachait le morceau il serait bien obligé d’avouer. Le chef n’avait pas semblé ravi quand il avait répliqué et si ce pouvoir pouvait lui permettre de partir le plus vite possible il préférait garder ça pour lui au cas où car on ne sait jamais ce qui pourrait passer par la tête du chef de ce village et avec un tel atout en plus de l’effet de surprise il pourrait mettre les voiles aisément, à condition de pouvoir ses servir de ses jambes.

Je fus surprise que Zec mente sur son pouvoir, mais je compris bientôt pourquoi, ce qui fit en sorte que je me tût. Je ne voulais pas lui causer des problèmes après la réaction du chef face à ma révélation.

"Excusez-moi...serait-il possible que nous ayons des endroits où nous pourrons nous reposer?", demandais-je, tant pour faire dévier la conversation que par réel interêt.

"Bien sûr, où avais-je la tête!", s'exclama Itarillë avant de se lever, m'invitant à la suivre. Je jetai un coup d'oeil à Ezechiel avant de la suivre.

"Votre ami sera transporté dans la chambre dès que ma fille en aura terminer avec ses blessures.", expliqua-t-elle en tournant à droite au bout d'un long couloir. Elle ouvra la porte qui se trouvait devant elle et entra dans la chambre, où je m'empressai de la suivre. Ma première pensée fut: tout à fait charmant. En effet, deux lits se trouvaient dans la chambre à environ un mètre de distance l'un de l'autre. L'un d'eux se trouvait tout juste en-dessous d'une fenêtre qui donnait une belle vue sur la forêt.

"Il s'agit de l'ancienne chambre de fils qui sont maintenant dans leurs propres maisons avec leurs familles.", expliqua-t-elle, avant de se retirer. Rapidement, j'enlevai la plupart de mes vêtements, gardant seulement le nécessaire, puisque je n'avais pas de robe de nuit et que je serais apparement obliger de dormir dans la même chambre qu'Ezechiel. Je me couchai ensuite sous les couvertures du premier lit et fermai les yeux, sans toutefois m'endormir tout de suite.

Lorsque Zec fut transporter dans la chambre, j'avais vaguement conscience de ce qui se passait. Après un moment à erreur entre la réalité et le rêve, je finis par tourner la tête vers le jeune elfe.

"Ezechiel? Tu dors?", demandais-je à voix basse. J'espèrait qu'il ne dormait pas en fait, parce que même si j'étais totalement épuisée, je ne me sentais pas bien. J'avais l'impression depuis quelques minutes que quelqu'un d'autre que nous deux se trouvait dans les parages à nous observer et j'avais peur, réfrénant bien sûr mes sentiments, car si je ne le faisais pas, je serais littéralement terrorisé.

- Non

Dit-il simplement en tournant la tête vers elle. Il pouvait savoir qu'elle aussi ressentait comme une autre présence comment? Aucune idée mais il y arrivait. Même si c'était très peu prudent de faire savoir à la personne, si elle était réellement là, qu'on savait qu'elle était là, il lui demanda pour s'assurer de ses pressentiments:

- Toi aussi tu le sens?

Il devait faire attention à murmurer au bon niveau pour qu'elle puisse l'entendre car avec ses oreilles il ne pouvait pas trop s'écouter et se fier à lui-même.

"Oui.", répondis-je. D'ailleurs, un manque d'assurance dans ma voix en témoignait. Je ne me sentais pas en position de force et malgré la présence de Zec, je me sentais très vulnérable.

"Je ne pense pas que je vais réussir à dormir...", dis-je alors, toujours à voix basse.

Comme j'étais installée sur le lit le plus éloigné de la fenêtre, j'avais une vue claire sur celle-ci. J'étouffai un cri de surprise en voyant une ombre par l'un des carreaux. Ombre qui disparût rapidement dès que l'intrus remarqua que je l'avais aperçu.

Il entendit Sarah faire un bruit étrange, étouffé en regardant la fenêtre. Zec tenta de tourner la tête pour voir ce qui se passait mais n'y parvint pas vraiment.

- Qu'est-ce qui se passe?

Lui demanda-t-il, à la fois intrigué et inquiet. Qu'avait-elle bien pu voir dans cette fenêtre? Il savait bien que, même si il ne la connaissait pas très bien, le défaut de Sarah était principalement qu'à l'occasion elel manquait de courage mais là, lui-même commençait à avoir peur.

"Il y avait quelque chose, quelqu'un qui nous regardait par la fenêtre.", expliquai-je rapidement d'un ton où perçait la peur. Maintenant, nous savions d'où venait cet impression d'être observé. Mais, de qui il s'agissait? D'après la silhouette que j'avais aperçu, il pouvait s'agir de n'importe qui, voir de n'importe quoi.

"Z-Zec...j'ai...J'ai v-vraiment peur...", réussis-je à articuler d'une voix tremblante. Pour le moment, je ne me souciais pas du tout d'avoir l'air sans peur et sans reproche. En fait, c'était la dernière de mes volontés. Qu'aurais-je donné pour être au château d'Émeraude, quelque part où je ne me sentirais pas épiée par des inconnus.

- C'est...sûrement le chef qui voulait vérifier si il pouvait revenir sans nous trouver dans ses pattes...

En faite il n'en avait aucune idée et disait ça pour la rassurer et se rassurer lui-même en même temps. Malgré son ton calme, sa légère hésitation montrait bien qu'il avait peur lui aussi car si il se passait quelque chose il était coincé là!

- Après tout, on est en sécurité ici, non?

Il ne voulait même pas connaître la réponse à cette question, préférant ses propres illusions au fait de devoir affronter la réalité effrayante.

(Moi j'y vais!)

"J-J'espère que tu as r-raison...", dis-je avant de me recroqueviller sur moi-même.

Les deux lits étaient aussi grands en fait de taille qu'en surface. Il y avait donc largement de la place pour deux personnes. Habituée aux lits simples et petits que nous avions au château d'Émeraude, non seulement j'étais terrifiée mais en plus je me sentais perdue. Donc, dans une impulsion, je rejetai les couvertures, me levai et allai me coucher dans le lit de Zec, sans cependant le toucher. Juste sentir sa présence me rassurait, même si je savais qu'il avait peur lui aussi.

*J'espère qu'il ne se fâchera pas...*, pensai-je, regrettant déja mon geste. Après tout, nous n'étions pas vraiment amis, non? Je me mordis la lèvre inférieure, prise dans un dilemme moral.

(Oki, ciao, buenas noches!)

Il la regarda, mais qu'est-ce qu'elle faisait? Il était habitué de ne pas avoir son propre lit puisque jusqu'à son arrivé à Émeraude il devait partagé avec lun de ses frère mais là il ne savait trop comment réagir. Pourquoi est-ce que Sarah était venue là? Tant pis, si elle voulait dormir là qu'elle le fasse Zec s'en fichait bien, tant qu'elle respectait son précieux espace personnel, sa "bulle". Il était très strict là-dessus et c'était pourquoi il avait frappé l'elfe à l'entré du village et empêcher la fille du chef de toucher à sa jambe pendant un moment. Il était comme ça car il avait apprsi à parler et à marcher seulement à cinq ans, avant pour défendre de ses aînés ce qui lui appartenait il n'avait d'autre choix que de se mettre à crier à plein poumon ou à la frapper jusqu'à ce qu'ils abandonnent ce qui ne fonctionnait que très rarement.
Ces souvenirs l'énervaient, il ne voulait pas penser à cette fausse famille qui malgré ses défauts lui manquait. Après tout, c'était eux qui l'avaient élevé et qui s'étaient occupé de lui alors qu'il auraient pu continuer leur chemin en le laissant mourir. Ezechiel ne devait pas y penser.

- C'est grand et vide...noir...et silencieux...trop...

Il regardait autour de lui, essayant de distingeur ce qui se trouvait dans els coins les plus sombre. Certes le village l'avait rassuré mais cette pièce faisait tout le contraire.

En entendant les paroles d'Ezechiel, j'eus envie de le prendre dans mes bras pour le rassurer, puisque je voyait qu'il commençait à avoir de plus en plus peur lui aussi. Cependant, ayant vu la réaction qu'il avait eu face à ceux qui avait tenter de le toucher, je préférai m'en abstenir. Au lieu de cela, je cherchai sa main sous les couvertures et la prit dans la mienne et lui transmis une vague d'apaisement, malgré mon effroi. Ce geste, en fait, je l'avais accompli autant pour le faire taire que pour le rassurer puisque ses paroles minait peu à peu ma presque inexistente assurance.

Dès que cela fut fait, j'enlevai rapidement ma main, m'en tenant au strict minimum en fait de contact. Mes yeux étaient fermés, puisque je préférais autant ne pas voir les ombres des objets qui nous entourait. Je préfèrais la noirceur totale aux frayeurs non fondées. Quoique, après ce que je venais d'apercevoir par la fenêtre, les frayeurs avaient tout de même une source crédible.

Je m'endormis quelques instants avant Ezechiel et cela d'un sommeil de plomb. Moi qui habituellement ne bougeait pas d'un cheveux pendant que je dormais, je bougeai tout d'abord seulement un peu, pour finir par rouler sur le côté, passant proche de tomber du lit. Je continuai de dormir ainsi pendant un bout de temps avant de recommencer à bouger, roulant cette fois-ci de l'autre côté...pour finir à peine à un ou deux centimètres de Zec. Heureusement pour moi, comme je n'étais pas éveillée, je n'avais pas conscience de la proximité que j'avais avec lui en cet instant. Sinon, je me serais sans doute éloigner bien vite de lui.

Pendant ce temps, une lumière apparut sous la porte, suivis de deux ombres. Sans bruits, la porte s'ouvrit tandis que la lumière s'éteignait, la bougie ayant été soufflée par son possesseur. Ce dernier nous regarda d'ailleurs avec un sourire qui donnait la chair de poule...