Attaque des chevaliers noirs ( Batche 2 )

Tout c'était passé trop rapidement pour Eimy, qui avait préféré resté un peu à l'écart et tout évaluer. En fait, elle surveillait Seliana. Inquiète pour son amie, qui était très faible seulement quelques heureus plus tôt, Eimy n'avait pas voulu prendre part à la bagarre immédiatement. Après un moment, lorsque Terebnor intervint, la jeune femme sortit également de sa cachette, son épée de feu dégainée, qu'elle faisait tourner avec habileté entre ses doigts. Tout ses sens en alerte, la jeune femme observa le champs de bataille, dans lequel Lanya, son amie d'enfance, venait d'aparaitre. Un fin sourire étrange, malicieux, étira ses lèvres avant qu'elle pose son regard sur Thomas, son frère....Bien que cela ne parut pas, elle avait peur... Elle ne s'était jamais vraiment battue, pourtant, ce n'était pas cela qui l'inquiètait...La peur qui la rongeait lui était inconnue encore, mais elle comptait bien la combattre....

*[Thomas]:Bonjour Thomas...Content de me revoir?*

fit la voix malicieuse d'Eimy dans l'esprit de son grand frère, qu'elle fixait bien qu'elle fut à une bonne distance de lui. Immobile, ses yeux noirs fixantle chevalier, alors que les flammes léchaient la lame tranchante de son épée...

[HJ: Tu sais que desfois tu m'énerves vraiment? XD]

Il était toujours aussi arrogant que dans mes souvenirs. Il était cependant vrai que j'étais tendue. Je me rendis compte qu'inconsciemment, j'attendais le coup qui allait venir. Je me détendis donc lentement, jusqu';a baisser mon épée. Je devais attendre le bon moment, comme mon maître, ou mon deuxième maître plutôt, celle qui nous avaient prises en charge Serena et moi pendant plusieurs années, m'avait dit.

*Reste toujours calme et surtout, libère ton esprit! Tes réflexes doivent être prêts afin que si un coup que tu n'as pas prévu surviens, tu puisses laisser ton corps s'en occuper, sans y penser.*, me rappelai-je. C'était ses paroles exactes et je m'étais entraîné si souvent de cette façon que cela était maintenant naturel si je me plaçais de la bonne façon dès le commencement.

*C'est comme si je revenais six ans en arrière...*, pensai-je. J'avais quoi...treize, quatorze ans à l'époque, et j'étais complétement nulle au combat? Aucune technique, je tenais mal mon épée, et surtout je n'avais aucun pouvoir offensif.

Je replaçai lentement mon épée, beaucoup plus calme. J'avais l'air bien mieux maintenant, bien que je paraissais encore être aussi nulle qu'avant.

*Règle numéro un; ne jamais juger les gens d'après leur apparence, puisque même la plus fragile des personnes peut devenir très forte lors d'un combat.*, encore les paroles de mon maître, en rapport avec la façon dont j'avais réagie la première fois que je l'avais vu combattre. Elle avait un corps si frêle, et pourtant était extrêmement puissante au combat!

Il voulait que je l'attaque, eh bien c,est ce que j'allais faire. Immédiatement, je commençai par me battre comme lorsque j'étais plus jeune, mais ce n'était en vérité qu'une ruse pour ne pas lui montrer mon véritable niveau immédiatement. Je voulais savoir si lui, avait changer!

Seliana était loin d'être inconsciente... pourtant elle souffrait beaucoup. Elle le vit arriver et mettre Anaelle K.O avant de la faire léviter et de la mettre plus loin... Super ! Quel commentaire constructif il avait ! Elle roula les yeux et resta un instant loin des combats. Elle n'était pas au sommet de sa force... Disons qu'elle n'avait pas prit de force durant le trajet étant inconsciente a cause de Erke-niel... Elle avait du faire avec se qu'elle avait. Seliana se reprit ensuite... C'est blessure étaient pour la plupart superficielle donc sa irait. C'était plus ses forces qui l'a lachait. Elle soupira et après un long moment elle se leva et remarqua qu'elle n'avait plus d'arme... Merde ! Elle jura et se tourna vers Terebnor qui avait l'air occuper avec Lanya. Elle secoua la tête exaspéré et repartit vers les combats allant voir si elle pourrait trouver son épée. Elle vit Terebnor et détourna vivement les yeux ignorant les autres.

Invité

Lifaen semblait perdue. A présent qu'elle était sur le champ de bataille, elle commençait à avoir vraiment peur. Ils se battaient tous vraiment bien, alors qu'elle n'avait jamais combattu personne en dehors de la salle d'entraînement. Et si elle n'était pas à la hauteur?
Lanya lui dit de rester auprès d'elle. Mais elle engagea le combat auprès d'un chevalier noir à qui elle avait dit de ne pas s'attaquer aux enfants. Elle ne coprenaît pas pourquoi. De plus, ils avaient l'air de déjà se connaître, ce qui était étrange puisqu'il était du camps opposé. Puis elle les vit engager le combat, ce qui la rassura tout en la terrifiant. Comment pouvait-elle rester auprès de son chevalier si celui-ci combattait?
Prenant son courage à deux mains, elle décida de courrir en direction de la forêt. Elle avait décidé de se mettre à couvert, le temps de chercher une tactique, étant sûrement nettement inférieur à toutes ses personnes qui combattaient depuis leurs plus tendre enfance. Même les autres écuyers combattaient mieux qu'elle!
Sachant qu'elle n'était pas très habile avec une épée, elle décida d'opter pour le combat avec ses pouvoirs, avec lesquels elle avait plus de chance de s'en sortir.
Continuant de courrir, elle remarqua que beaucoup d'arbres avaient été déracinés. Elle qui aimait tant la nature!
Puis elle remarqua que sous l'un d'eux un bras dépassait. Elle le contourna sans bruit, ne sachant pas si elle avait affaire à un chevalier noir ou d'Emeraude. Puis elle vit le visage d'un chevalier qu'elle avait déjà vu. Il lui semblait qu'elle s'appelait Anaelle. Sachant qu'elle ne saurait pas combattre, elle décida plutôt de tenter de lui porter secours. Elle concentra son énergie et ses pouvoirs au bout de ses doigts. Elle réussit à soulever l'arbre, pas de beaucoup, juste assez pour le déplacer et voir si elle pouvait faire quelque chose pour Anaelle. Elle vit une épée plantée dans son estomac. Cà avait l'air sérieux, et elle ne savait pas si elle s'en sortirait. Elle lui pris le poul et le senti à peine. Mais au moins elle vivait encore!
Elle décida de tenter de la soigner car de toute façon çà ne pouvait pas être pire, elle ne pouvait pas mourrir, sinon comment ferais son écuyer?
Elle dirigea sa main gauche sur son flanc, lui prodiguant une énergie destiné à la soigner. De l'autre main, elle tirait doucement l'épée. Une fois l'arme de mort sortit, elle fini de fermer la plaie, ne laissant qu'une plaie superficielle. Puis, à bout d'énergie, elle s'éffondra à ses côtés se disant qu'elle avait fait tout ce qu'elle avait pu, malgré ses pauvres pouvoirs encore peu évoluer, et elle espérait qu'elle s'en sortirait.

Elisa regarda Terebnor dans les yeux et se rendit à nouveau visible. Elle se retourna et vit l'arbre frapper en plein fouet son maître. Là c'était de trop, elle profita de l'inatention de son adversaire et de ses dernières forces pour envoyer un puissant jet de feux dans les jambes du chevalier noir.
Elle n'allait pas partir et laisser son maître mourir comme elle en avait ressue l'ordre. Mais pourquoi cette bataille? A quoi celà nous améneras t'il?

Pourquoi venez vous sur nos terre pour répendre notre sang? Vous savez très bien que vous allez perdre des votre aussi! Parce qu'un stupide insectes vous l'ordone? Qu'est ce que vous y gagnez vous? Dites moi! Pourquoi ne partez vous pas loin...vivre votre vie à vous sans que personne ne vous disez ce que vous devez faire? s'écria-elle furieusement.

Elle le regarda à présent avec une colère sourde.C'est vai que les chevaliers d'Emeraude ne devaient pas répendre du sang inutilement. Il fallait d'abord négocier. Mais si cela ne marchait pas, il faudra les tuer.

¤Maître? Sa va aller? Je ne peut pas partir maintenant que je suis ici...je vais rester même si je serais chatiée¤
C'était vrai! à quoi lui servirait -il de partir à présent?

[

O.K. ! Je m'attendais pas à ce que ça commence d'un coup de même la! J'en ai long à rattraper (j'ai du prendre des notes...) , et désolé de pas avoir réagit, j'étais pas à la maison... En tout cas, voilà mon super poste! ... ]

Thomas n'attendait que le début du combat. Depuis sa tendre enfance, il avait été préparé à cela. Et il s'était toujours promit que jamais l'autre continent ne remporterait quoi que ce soit. Et cette idée ne changerait pas de sitôt. Donc ; Alors qu'il attendait que les chevaliers noirs se décident enfin à sortir de leur cachette, Thom entendit la voix de sa soeur d'arme dans sa tête. Anaelle lui suggérait de faire couler le bâteau. Thomas eut droit à un petit moment de réflexion : sachant qu'Anaelle pouvait le faire, sans aucun doute, ça serait un bonne chose de noyer immédiatement des combattants. Cependant, elle risquait de perdre beaucoup de ses forces dans ce geste. Il lui annonça alors de laisser faire, après tout, on avait besoin de la porteuse de lumière, dans le parfait de sa forme.

Alors que Thomas, toujours au centre de la place, sondait sans arrêt la rive, il sentit la soudaine panique s'éprendre d'Anaelle. Il se tourna automatiquement vers sa soeur d'arme, constenta que son écuyer n'était plus auprès d'elle. Thomas fronça les sourcils. Quand allait-on respecter ces ordres? Il avait très bien ordonné aux écuyers de resté à l'écart et qu'en cas de besoin, ils devraient allé chercher de l'aide! Mais Elisa ne l'avait pas écouter. Thomas sonda alors les alentours, connaissant le pouvoir de la jeune fille : invisibilité. Il pourrait la sentir de toute manière. Lorsqu'il perçu son aura, il la suivit, question qu'elle ne soit pas trop en dangé. Thom sentit alors la peur de la jeune écuyère. Elle avait donc perçu quelque chose d'effrayant. Les chevaliers Noirs, pensa-t-il. Thomas dégaina rapidement son épée, réalisant que ces derniers se trouvaient finalement derrière les rochers. Il recula tranquillement, petits pas part petits pas sans se pressé, continuant de regarder la rive, où il était sur de voir surgir l'ennemis.

Il sentit alors une aura maléfique, malheureusement, elle passa plus loin que prévu de lui et s'en alla directement vers Anaelle. Il tourna rapidedement la tête dans cette direction, puis revint vers l'avant, étant certain qu'Anaelle pourrait se débrouiller avec cette ennemis. Au pire des cas, les écuyers pourraient tenter de l'aider avec leur quelques pouvoirs, et de plus, il y avai toujours un autre chevalier! Alors, il laissa passé ce combat, pour se concentrer sur un prochain à venir.

Cependant, tout ne se déroula pas comme Thomas l'aurait imaginé. Elisa avait d'abord perdu connaissance et s'était retrouver près de bataille engagé entre Seliana et Anaelle. Puis les deux femmes chevaliers perdaient des forces bien rapidement. Thomas aurait souhaité venir à son aide, il était primordiale qu'Anaelle reste en vie. Thomas préférait mourir à la place d'Anaelle, puisque celle-ci avait un rôle important à jouer dans la vie... Alors qu'il voulu enfin aller lui porte secours, tout se passa soudainement très rapidement. Un nouveau chevalier se précipita vers Anaelle, lui enfonçant son arme droit dans le dos! Bien que Thomas ne voyait pas ce qui se passait, avec ses sens, il arrivait à sentir tout ce qui se passait. Il ressentit la douleur de d'Anaelle. Il voulu alors s'élancer dans sa direction, mais une chose l'en empêcha...

Thomas, après avoir entendu la voix de sa soeur, se retourna très lentement, pour la voir. Dans sa main reposait une magnifique épée, flambée. Son visage n'expira plus, soudain, la colère, mais la suprise et un certain soulagement. Lui qui avait longtemps crut que sa soeur avait rejoint les plaines de lumières. Non! Elle était toujours envie, mais au malheur de Thomas, elle avait rejoint le camps ennemis. Les épaules de Thomas s'affaissèrent, alors que ses yeux se mouillèrent de larmes, bien qu'aucune ne tombent.

-Eimy...murmura-t-elle, la regardant droit devant.

Comment devrait-il réagir avec elle? Il ne pouvait tout de même pas la tuer? C'était un membre de sa famille! Qu'est-ce que leurs parents penseraient de cette scène? Quoique leurs parents les avaient abandonné... Les deux orphelins... Thomas déglutit. Il ne devait pas penser à tout ça. Il devait mettre une fin à cette guerre et allait rejoindre SA famille à lui, qu'il n'allait JAMAIS abandonné. Il ne voulait pas faire de ses futurs enfants des orphelins, ou des enfants sans père, ça non!

Recouvrant alors son courage, Thomas se redressa droit, les épaules très droites et carré. Il souleva son épée avec la plus grande assurance, puis fronça les soucils, exprimant ainsi de nouveau toute la colère qui l'avait habité depuis le début toute cette histoire. ** Bonjour petite soeur! C'est un plaisir que de te revoir. Que deviens-tu? Une esclaves pour l'Empereur Noir? Tu es descendus bien bas, passé de personne libre et fière, à petite esclave médiocre! ** Thomas seccoua la tête de gauche à droite, l'air presque décourager. ** C'est triste pour toi ** , avait-il finit. Il continua de la fixer directement dans les yeux, prêt à l'attaquer en cas de besoin, bien qu'il préférait la voir revenir à ses côtés.

Zura avait assité à tout ce qui s'était passer sans manquer quoique ce soit. Là où elle se trouvait, à l'écart du monde, elle voyait absolument tout. De plus, le fait de voir agir tout le monde lui permit de prendre une décision sur le camp auquelle elle allait s'allier. Elle voyait les chevaliers noirs agir sans la moindre pitier, ils allaient même jusqu'à attaquer de dos! Azura avait toujours dit que ceux qui attaquaient de dos était ceux qui avait peur de la réalité, peur de perdre! Donc, sans laisser la moindre chance à une personne d'agir, s'était déloyale, tout simplement.

Par contre, ce n'était pas tous les chevaliers noirs qui agissaient de cette manière. L'un d'entre eux semblait connaître l'éthique de la guerre : Attendre d'avoir son adversaire de face (Eimy). La magicienne aux yeux masqués talonna Shadow tranquillement, même s'il se passait un beau massacre plus loin, puis alla jusqu'à la forêt où deux écuyers tentait de porter secours à un chevalier en détresse. Azura descendit de son cheval et ordonna à ce dernier de restait tout près et de monter la garde, pour que rien de fâcheux ne leur arrive, nin à elle, ni au deux jeune fille.

D'un pas décidé, elle alla vers elles, puis avec les quelques pouvoirs qu'elle connaissait et qu'elle arrivait à manier un petit peu, elle aida à soulever la souche qui prenait tranquillement feu. Il fallait agir très vite. Donc, toujours sous l'anonimat, Azura, adressant un regard masqué aux demoiselle, tira Anaelle un peu plus loin pour l'éloigner du danger. Tout ça, sans parler. Elle allongea la jeune femme à la peau foncé sur le ventre, question de ne pas d'avantage lui affligé des douleurs inutiles, malgré qu'elle soit présentement inconsciente, voir même peut-être morte... Mais Azura était sur qu'elle ne l'était pas, elle sentait une toute parcelle de vie encore en elle. Il fallait donc agir très rapidement. Ne connaissant point son pouvoir de guérison, la jeune femme aux yeux bandés, ne pu la soigné d'elle-même, cependant, elle connaissait assez bien les plantes pour savoir que quelques-unes d'entre elle pouvait faire cesser l'hémoragie.

Donc ; toujours en silence, elle quitta Anaelle, la laissant aux soins des jeunes filles, question qu'elles la surveillent, puis alla dans le forêt pour trouver des herbes ou des plantes qui pourraient aider cette chevalier. Elle revint peu de temps, les mains garnis, puis s'agenouilla près de la porteuse de lumière. Les sens d'Azura n'étaient pas encore entièrement développer, mais elle sentait une grande puissance circuler dans les vaines de cet être. Enfin. Elle déposa les herbes sur la plaie dans ouverte et dangereuse d'Anaelle. Lorsqu'elle fut recouverte de ces substance guérisseuce, la magicienne reposa son regard, toujours caché par unbout de soit, sur les adolescentes.

-J'ignore quelle est votre rôle dans cette guerre, mais moi, je vous confis une toute autre mission, dit-elle très sérieusement. J'ai rencontrer une magicienne au royaume d'Émeraude, il se trouve à quelques jours d'ici.

Bien sûr, Azura ne connaissait pas les écuyers et ignorait d'où ils venaient, donc, ne savait pas qu'elles savaient où se trouvait Émeraude, mais bon.

-Il faut vite que cette dame retourne là bas, où elle pourra être soigner avec les soins nécessaire. À vous deux, vous pourrez rapidement vous y rendre.

Elle ne leur laissa aucune chance de parler, usant de son autorité et sa sévérité, puis poursuivit :

-Shadow transportera cette dame, alors à vos chevaux et ne perdez pas de temps. Maintenant! exigea la magicienne.

Alors qu'elle, elle soulevait déjà la femme chevalier, pour aller l'installer confortablement sur l'étalon. Lorsqu'elle fut certain qu'Anaelle ne risquait pas une chute, elle revint à l'avant de l'étalon complètement noir et lui dit de restait très sage et de conduire les deux enfants et la femme au palais d'Émeraude, sans plus tarder.

Alors, dès ce moment, Shadow rejoint les adolescentes, afin qu'elles fassent exactements ce qu'avait ordonné Azura. Dès qu'elles seraient toutes deux prète, Shadow partiraient. Pendant ce temps, Azura allait assuré leur protection, jusqu'à ce qu'elle soit à bonne distance et hors de dangé.

Elle avait grandit certe, ses muscles s'étaient développer. Au moin, j'aurais affaire a un adversaire un peu plus fort que la dernière fois, même si la victoire était totalement sur de mon coter. Juste à la voir aller sur les premiers coup d'épée quelle me donnait, je voyait son point faible et j'allait lui montrer tout de suite. Pedant au moin une minute, j'ai bloquer ses coups pour la fatiguer un peu et perdre son rytme un peu. Puis après un moment, elle fit un mouvement de trop se qui fit en sorte que je lui donne un violent coup de pied dans le ventre qui la projeta par terre à quelque mètre plus loin. Elle avait lacher sont épée en même temps.

Je me suis donc avancer vers son épée qui était presque a mes pieds. Je l'ai pris dans mes mains, et je l'ai lancer tout prêt de Lyana. Je l'ai regarder avec un visage neutre. Puis doucement, j'ai pris mon sabre entre mes deux mains et je l'ai regarder en lui faisant signe de revenir vers moi.

- Attaque moi....

Ai-je dit simplement.

Je remarquai la présence de Lifaen, ce qui me mit quelque peu en colère, puisque je lui avais dit de rester avec les autres écuyers. Mais bon, pour le moment, tant qu'elle ne se mettait pas dans le trouble et qu'elle n'entrait pas dans mon combat, même si elle restait à proximité, ce ne devrait pas être trop pire. Je remarquai aussi la présence d'Elisa, qui tentait de parler à Terebnor. Ce n'eut pas grands effets à ce que je vis. Je remarquai finalement la présence d'Azura, qui s'occupait heureusement d'Anaelle.

*Je peux me battre tranquille maintenant.*, pensai-je, tandis que je continuai de donner des coups maladroits en direction de Terebnor. Ce fut lorsque je m'aperçus de la présence d'Eimy que j'eus une faille, ce qui permit à Terebnor de me donner un coup de pied. Eimy?! Mais...n'était-elle pas disparue?! Et en plus, elle ne dégageait pas la même présence qu'auparavant, comme si elle était devenue plus sombre tout à coup, comme si...

Mon sang se glaça alors que je comprenais ce qui c'était passé. Je sentis à la fois de la colère et de la tristesse monter en moi, ce qui se transmis sur mon attitude envers Terebnor. À quoi bon tenter une ruse? Autant y aller par la force, et dès maintenant!

Je me relevai lentement, sans brusquerie. Pendant ce temps, j'en avait profité pour appeler rapidement la plupart des animaux de la forêt environnante, afin qu'ils se tiennent prêt au cas où j'aurais besoin d'eux. Je repris mon épée, que le Chevalier Noir m'avait lancée, tout en gardant la tête baissée et les yeux fermés. Replaçant mon épée d'une façon beaucoup plus juste, une façon qui montrait à présent mon entrainement auprès de cette femme qui m'avait tant impressionée lors de mon retour au Royaume des Fées, mon royaume natal.

J'ouvris soudainement les yeux, le regard beaucoup plus sombre qu'un peu plus tôt. J'étais sérieuse cette fois-ci, et même si il était plus fort que moi, j'allais tout de même lui causer assez de troubles pour qu'il ne me prenne pas pour la nulle que j'étais plus jeune.

*J'ai changé, je ne suis plus la jeune fille effrayée et sans moyens que j'étais. Je suis une guerrière, et je vais lui montrer de quoi je suis capable.*, me dis-je, terminant au moment où j'attaquais. J'étais parfaitement silencieuse, je ne faisais absolument aucun bruits en combattant. Mes coups étaient précis, rapide, et j'évitais la plupart de ceux qui venaient de la part de Terebnor, aussi facilement qu'il pouvait éviter les miens. Je ne le touchais pas, mais il ne me touchais pas non plus, ce qui était déja bien vu le niveau de celui-ci.

Elle semblait frustrer. Elle était déranger dans sa tête, même troubler. J'ai donc bien fait d'amener Eimy avec moi. Sa donnait un shock à tout les chevaliers d'Émeraude qui la connaissait et cela me faisait vraiment plaisir. Même si Lanya semblait forte et déterminer à me faire du mal, elle était déconcentrer. Elle avait de l'inquietude pour les écuyer sans surveillance.

**- Seliana, occuper toi des écuyers, tue les tous, et je veux que tu garde la petite effronter, Elisa. Je veux l'amener avec moi sur Irianeht.**

Ai-je dit par la penser à Seliana. Puis, Lanya commenca à m'attaquer. Elle voulait vraiment me causer du mal, mais pourtant, s'était sans résultat. Je bloquait ses coups sans avoir de difficulter. Bref, s'était pas cette femme qui allait me battre aujourd'hui dans le champs de bataille. Puis, quand j'ai bloquer un de ses coup, le bout de ma lame fit une percers sur le visage de Lanya qui la coupa sur la joue gauche, mais rien de trop dramatique.

Puis, quand elle fut au moin un peu déconcentrer par cette coupure, je me suis coucher par terre et je me suis rouler pour aller derrière Lanya. J'ai pris en charge mon sabre et je l'ai fait foncer sur Lanya, mais elle s'en entendait elle ma bloquer avec surprise.

-Humm... Pas pire Lanya.

Je savais son prénom, même que je savais le prénom de la plupart des chevaliers ici grace à Eimy.

Même si j'étais tout de même assez forte, il réussit à avoir une percée, assez pour que la lame me coupe la joue. Ce n'était pas grand chose, avec ma faculté de guérison, je pourrai facilement m'occuper de cela plus tard. Heureusement pour moi, mes réflexes étaient plus rapides qu'avant; je réussis à bloquer le coup qu'il tentait de m'envoyer par derrière.

Je ne fus pas surprise qu'il sache mon nom. Si Eimy nous avait bel et bien trahis, alors l'ennemi devait connaître beaucoup d'informations sur nous. En pensant à Emy, une nouvelle vague de colère m'envahis, ce qui ne m'aidait pas du tout pour le combat!

*Calme toi, ne pense plus à rien que le combat. Libère ton esprit, sinon tu ne pourras pas réagir au bon moment et tu finiras en brochette comme la dernière fois.*, pensai-je tandis que je retenais toujours la lame de Terebnor. Soudainement, je le repoussai, sautant du même coup rapidement vers l'arrière.

Tandis que je l'observais de la tête aux pieds, tendue, prête à réagir à n'importe quelle attaque, je laissai mon instinct me guidé, puisque mon coeur avait réussi à prendre le dessus sur ma tête pour le moment apparement. J'avais vraiment du mal à réfléchir.

Peu de temps plus tard, je sentis cependant ma colère partir, lentement, doucement. J'avais l'image d'une rivière qui s'écoulait et qui emportait le tout loin, très loin. Non seulement ma colère, mais tous les sentiments que j'éprouvais dans le moment, y compris mon inquiètude pour les filles, partirent. Terebnor voulait que je l'attaque? Très bien, j'allais l'ataquer.

Je m'approchai rapidement, tenant mon épée vers le sol. Il aurait pu facilement m'embrocher de cette façon puisque je me précipitais vers son épée à grande enjambée. Comme si j'étais prête à mourir. Au dernier moment, je sautai sur un pied, fit un tour sur moi-même et abbatit mon épée vers l'épaule de Terebnor. Au même moment, une bande de loups sortaient des buissons et attaquaient le Chevalier Noir de toute part.

De justesse, mais au moin de l'ai éviter. Elle avait attaquer vers l,endroit ou j'avais mal protéger mon épaule. Mais, au lieu de le bloquer avec mon sabre, je l'ai éviter se qui déchira un peu de ma le dessus de ma tunique au dessus de mon épaule. Puis soudain, surgeant de nul part, une bande de loup s'attaqua à moi ! Ils étaient apprivoiser ou quoi ? Un loup me morda le bras, mais j'ai su retenir mon gémissement et j'ai garder mon sang froid. Je me suis mis à réflichir pendant un moment. Puis j'ai attaquer. Mon sabre coupa une patte d'un loup. J'ai ensuite fait un 360 pour couper la tête de l'un et j,ai finit le troisième avec un violent coup au coeur.

Mon sabre était en présent plein de sang, mais se n'était qu'un détail. J'ai ensuite pointer mon sabre vers Lanya.

-Ta fait un faux pas dans ton attaque Lanya. Les loups étaient de trop !

Ai-je dit en criant de colère. Puis rapidement, j'ai pris mon sabre à deux mains, et j'ai foncer vers Lanya. J'ai ensuite donner un violent coup sur l'épée de Lanya qui donna un grand chock. Puis un autre, et un autre. J'ai ensuite tourner sur moi même de tout les sens en donnant des coup précis. J'était aussi rapidement que les mouvements de mon épée.

Tient, tient, je l'avais mis en colère? Bien! C'était justement ce que je voulais! Il fallait que je le déstabilise, comme il avait fait avec moi en premier. Mais maintenant, à moins d'un gros coup de chance, il ne pourrait plus me prendre par surprise, contrairement à moi, qui avait encore des tours dans mon sac. Certe, cela m'avait fait mal de voir les loups se faire tuer juste sous mes yeux, mais je ne pouvais rien y faire. Je leur avait demander de se battre, ils n'avaient pas été obliger d'accepter.

Maintenant, il ne me restait plus qu'à résister. Les coups que donnait Terebnor sur mon épée commençaient à me faire mal aux mains. Ayant soudainement une idée, je lâchai mon épée après un énième coup et je me baissai pour éviter le suivant. Bougeant afin d'être mieux placer, je lui offrit un violent coup dans le ventre avant d'émettre un sifflement.

Ce ne fut pas des loups cette fois-ci, mais une tonne d'oiseaux qui arrivèrent avec de gros caillous entre les serres. D'un seul coup, sous le commendement du premier volatile, qui était un faucon, ils lachèrent leurs armes tout droit sur Terebnor. Ce n'était sans doute pas grand chose, mais cela me donna assez de temps pour aller chercher mon épée, tandis que les oiseaux piquaient en groupe pour attaquer l'homme avec leurs becs et leurs serres.

Soudainement, ils partirent tous d'un coup et ce fut à mon tour d'attaquer avec mon épée. Mes coups étaient aussi violents que ceux du Chevalier Noir l'avaient été. Je frappais comme si ma vie en dépendait...ce qui était réellement le cas!

Les maudit animaux ! S'était sa sa magie ! Faire appel à l'aide au animaux quand elle était en danger. Au moin s'était un signe que je l'a mettait en danger souvent. Puis une armée d'oiseaux commencèrent a m'attacher. En premier j'ai cacher mon visage ainsi que mes yeux pour pas rescevoir de pierre sur mon visage. Puis soudain, se fut leur bec qui m'attaquait. Je leur aurait bien attaquer, mais je voulais garder mon énergie. Puis quand les oiseaux furent parti. J'ai fixer Lanya avec un sourire.

Puis elle m'attaqua avec force. Elle était déterminer a m'éliminer. Mais hélas, s'était pas de cette manni;re que sa allait se terminer pour moi. Oh non, certainement pas contre cette jeune femme en plus. Si faible... Même Eimy semblait plus forte qu'elle. J'ai bloquer s'est coup. Elle me frappait... complètement enrager.

Puis j'ai décider finalement que cela devait se terminer bientôt. Donc j'ai pris un peu plus de force pour pouvoir la forcer à reculer, se qui marchait a merveille. Puis j'ai bloquer un coup pour ensuite déposa mon sabre sur sa cheville que je coupa pour la faire perdre beaucoup de sang. ( Elle n,a pas perdu son pied la ) .

Puis j'ai regarder Lanya dans les yeux. Je lui est envoyer un petit clin d'oeil avant de me concentrer. Un énorme surface invisible s'établissait autour de moi et de Lanya. Elle faisait 500 mètre de longeur et 40 mètres de largeur. Comme sa aucune animal pourrait venir me déranger à présent. Même si Lanya... était plutot mal en point avec sa cheville.

Il ne pouvait plus me déstabiliser...psychologiquement, certe, mais physiquement, c'était tout autre chose. Je senti la lame couper ma cheville, ce qui m'arracha un cri de douleur. Cette douleur m'irridia tout d'abord le bas du corps, puis monta pour être en entier. Je savais que je ne pourrais continuer ainsi, surtout lorsque j'entendis les cris des animaux dans ma tête. Ils ne pouvaient plus m'aider à présent. J'étais seul contre un "monstre" et, encore une fois, j'allais perdre. Mais cette fois-ci, j'avais la désagréable impression que je n'allais pas m'en tirer...

*Mes pouvoirs de guérisons sont grands, mais pas assez pour guérir une blessure de ce genre en si peu de temps. Je dois donc me débrouiller sans cette jambe.*, pensai-je. La seule façon de réussir; m'approcher de la rive. Je commençai donc à reculer, feignant le rôle de la pauvre victime que veut échapper à la mort. Rôle qui m'allait à merveille en ce moment. J'allai même jusqu'à le supplier.

"Ne...ne me tuer pas, je vous en prie...", dis-je d'un ton suppliant, toujours en me rapprochant de la fin de la forêt. Dès que j'aurai l'eau en vue, j'aurais une chance de m'en sortir. Je le voyais avancer, je voyais son visage qui, malgré mon calme intérieur, me flanquait tout de même la frousse. Si je ne m'étais pas forcer à rester calme, même si en apparence je paraissais totalement paniquée, et si je n'étais pas blessée à ce point, je pense que j'aurais bien aimer partir en courant, loin, très loin d'ici. Mais j'étais un Chevalier d'Émeraude, je n'étais tout de même pas pour abandonner le continent sur lequel j'avais vu le jour, sur lequel j'avais grandie, et sur lequel j'allais mourir...bientôt si je ne me rendais pas rapidement jusqu'à l'eau!

Heureusement, j'aperçus tout à coup l'eau. Je vis aussi que Terebnor, qui était debout, pouvait s'avancer vers moi beaucoup plus rapidement que je ne me traînais sur le sol. Je me protégeai donc de mes bras, comme si j'avais réellement peur qu'il ne me frappe...ce qui était presque vrai, certe, mais tout de même. J'attendis juste au bon moment pour lui envoyer une vague de plusieurs mètres de haut, directement dessus.

Elisa regarda le combat qui se déroula sous ses yeux avec appréhension mais ne bougea pas. C'est vai, elle était là et ne savait que faire.Elle n'avait pas encore la force d'un chevalier et son combat laissait à désirer vu qu'elle n'avais pas encore ressu beaucoup d'entrainement.
Elle pourrait être avec les autres écuyers à ce moment mais ne voulait pas partir.

Elle avait laissée tomber son arme à terre et ne pouvait plus bouger. Tout ses sens l'avertirent mais son corps était comme paralysée. Allait-elle perdre un chevalier sous ses yeux sans pouvoir agir? Et de plus elle ne pourait pas l'aider car elle avait bien vu la cloison qui les protégeaient. Où étaient donc les autres chevaliers?

Elle envoya quelques boules incandescentes mais elle ne firent aucun dommage mais rebondirent plutôt et faillirent toucher quelques chevaliers d'Emeraude. Elle renonça donc et s'écroula à terre impuissante et n'ayant plus de forces dériière un arbre déraciné...personne ne pouvait donc l'apercevoir apart si l'on venait par dérrière ou si l'on avit suivit ses mouvements.

Eimy eut un sourire satisfait lorsqu'elle remarqua la réaction de son frère, bien qu'elle failli céder lorsqu'elle vit ses yeux se mouillé. Qui était-elle donc pour laisser ainsi son frère? Elle voulut jeté son arme et sauter entre les bras puissants et réconfortants de son frère, lui demandaer pardon...Mais elle ne pouvait pas. Elle inclina alors la tête, ses longs cheveux noirs suivant son mouvement, puis elle éclata de rire, particulièrement en entendant les paroles de son grand frère, qui avait reprit son aplomb après un moment. Sans cesser de le regarder dans les yeux, elle répliqua avec amusement, quoique très sincère:

**Une exclave? Tu rigoles! Je n'étais pas libre ni fière avec les Chevaliers D'Émeraude, j'étais, à ce moment là, bien bas. Je suis devenu ce que je n'aurais pas pu être ici; Forte, habile, meilleure que jamais, Un vrai chevalier! Au moins, sur Irianeth, je deviens quelqu'un. Mais bon, passons au chose sérieuse, mon frère.**

Elle leva rapidement son épée enflammée et la levant haut dans les airs, l'abattit avec force vers la tête de Thomas, le regard dur. Évidemment, elle n'y mettait pas toute sa force, sinon elle ne durerait pas longtemps au corps à corps. Néanmoins, on pouvait bel et bien sentir qu'elle avait raison, ces semaines passées sur Irianeth l'Avait endurcit et amélioré. Étrangement, la jeune femme eut voulu que tout cesse, que la guerre soit terminer pour ne plus avoir à supporter la vue de son frère, qui malgré ses apparences, la faisait souffrir...

Thomas avait vraiment du mal à croire qu'il s'apprêtait à affronter le seul membre de sa famille qui lui restait. Mais il ne pouvait pas non plus ne rien faire et la laissait mettre le chaos sur le continent. Il aurait peut-être pu tenter de la raisonner un peu, mais encore là, il doutait fort que cela réussisse. Il sentait en elle quelque chose de très puissant, mais également quelque chose de maléfique. Donc, tout ceci ne mènerait à rien. Elle aurait tout simplement besoin de lavage de cerveau. Ne pouvant donc rien pour elle, il décida que le moment était venu de l'affronter.

Thomas entendit la voix d'Eim raisonna, à nouveau, dans sa tête. S'était étrange. Ils étaient les seuls, à ce moment, à utiliser cette façon de communiquer, au lieu d'utiliser leur voix vive. Cependant, il ne comprit pas tellement ce qu'elle lui disait. Qu'est-ce qu'on avait bien pu aller lui raconter pour qu'elle croit tout cela? Les Chevaliers d'Émeraude étaient aimé de tous, ou presque tous! On chantait des louages pour eux, des légendes se formaient! Ils étaient ceux qui risquaient leur vie pour sauvé celle d'innocent! C'était suffisant à être fier! Alors qu'être l'un de ses Tanieths ne servaient qu'à semer la destruction et la peine! Quelles étaient les mérites dans tout cela? S'approprier du pouvoir, c'est tout ce qu'ils cherchaient. Thomas hocha la tête, encore, ne comprenant vraiment sa sœur... s'il pouvait encore l'appeler ainsi.

Il la vit alors s'élancer vers lui, arme flambé levé. Elle allait abattre son arme sur lui. Mais Thomas ne s'était pas entraîné inutilement toutes ses années! Il leva également son épée, mais contrairement à Eimy, il n'attaqua pas, il bloquait le coup de la femme qui autrefois Thomas aurait sans doute offert sa vie, pour qu'elle reste en vie! Aujourd'hui s'était bien différent, bien qu'il ne désirait pas vraiment la mettre à mort. Enfin. Il sentit très rapidement la chaleur traverser sa propre épée et avant qu'elle ne devienne rouge vive et impossible à garder dans ses mains, Thomas repoussa son adversaire. De ce fait, il recula à son tour de quelques pas, sentant ses mains très chaude et moite. Malheureusement, il n'allait pas être immuniser contre cet élément, qu'il ne contrôlait pas comme certain. Ses pouvoirs à lui n'allait pas vraiment servir ici...

-Auras-tu vraiment le courage de tuer une personne qui aura toujours pris soin de toi, qui était près à offrir sa vie contre la tienne?

Thomas s'attendait bien à une réplique de sa part, Eimy avait toujours été très forte de ce côté, mais peut-être cela l'affecterait-il un tantinet, assez pour la faire reculer, ou encore regretter. Enfin. Ne voulant pas trop attendre sa réaction suivant, Thomas s'élança à son tour vers elle, tenant fermement son épée, qu'il relevait, pour finalement diriger la lame vers l'épaule droite d'Eimy, question de la désarçonner un peu. Si elle esquivait ce coup, Thomas ferait un tour sur lui même pour envoyer son épée dans un mouvement horizontal vers les côtes de la chevalier noir.

- Maudite...

Le champs de bataille était terrible : les armes étaient éparpillées sur le sol, le sang coulant encore sur certaine d'entre elles, du sang rouge vif, pur, mortel... Les cris de guerre se faisaient échos, les expressions dures sur les visages des combattants donnaient la chair de poule, tellement elles étaient intenses et horrifiantes. Certains continuaient de se battre d'arrache-pied, d'autres avaient complètement abandonné, laissant leur corps au soin de la force la plus présente, qu'elle soit bonne ou mauvaise... Ils avaient complètement laissé tomber, comme s'il se souciait peu de leur avenir, de ce qui leur arriverait. Pourtant, ils avaient une toute autre conviction, avant d'avoir été affaiblis par les combats, une conviction plus ferme, plus certaine... Et maintenant que la mort, peut-être, approchait, ils n'avaient plus peur, ils n'en étaient point capable, car leur conscience ne marchait pas comme à l'habitude. Ils ne tremblaient pas, non. Certains perdaient connaîssance, sourire au visage, sachant qu'ils avaient donné le meilleur. D'autres serraient les dents et tentaient de se relever, convaincus qu'ils pouvaient faire mieux encore, qu'ils étaient encore en état de combattre, pour leur royaume, pour leur voisins, pour le continent... Les ennemis sont terribles, chacun est entouré d'une aura maléfique, noire, et ils se battent avec la brutalité des ogres tout comme avec la grâce des fées azurées. Ils sont deux fois plus fort que nous, les chevaliers, ils sont grands et semblent invincibles, mais jamais ils ne seront plus unis que nous, car nous avons des liens fraternels presque indestructibles, nous nous aimons comme des frères et comme des soeurs, nous serions même prêts à nous sacrifier pour laisser vivre l'autre, pour laisser vivre l'Ordre des Chevaliers d'Emeraude et son honneur... Tous, nous étions prêts à cela, et c'est pourquoi on ne tournait pas le dos, c'est pourquoi on ne fuyait pas pour sauver nos vies, c'est pourquoi certains, maintenant, se retrouvaient sur le sol, proches de la mort : car ils avaient préféré se battre jusqu'à la mort, plutôt que de se sauver pour assurer leur futur, leur descendance... On était tous des hommes et des femmes forts et loyaux, dignes et confiants. On ne tremblait pas...

Le sermont de l'Ordre, je le connaîs par coeur, je pourrais le répéter haut et fort jusqu'à mon heure venue, s'il le fallait. Mais ceux qui ont composé toutes ces règles, tous ces commandements des Chevaliers d'Emeraude, ils l'ont fait en sachant que chacun d'entre nous finirait par en comprendre le vrai sens : C'est ce qui nous a uni. On a clôturé notre liberté, avec ses commandements, nous imposant quelques règles, mais c'était le savoir-vivre qu'on acquiescait, en récompense, et nous avons tous été récompensés, aujourd'hui, car ces liens fraternels nous liaient, dans cette lutte acharnée, et c'est ce qui nous gardait vivant. Le combat avait éclaté depuis longtemps, maintenant, mais certains continuaient de rester debout. Les écuyés, aussi jeunes soient-ils, aussi terrifiés et inexpérimentés soient-ils, ne prenaient pas la fuite : ils étaient là, encore, je pouvais les voir.

Je l'ai vue, Elisa, s'écrouler à terre, derrière un arbre déraciné, et, sans même réfléchir, j'ai couru dans sa direction, vulnérable à toute attaque. Pourquoi l'avais-je fait? Car la vie de nimporte quel Chevalier d'Emeraude sur ce champs de bataille m'importait plus que la mienne. J'avais couru, et, ne me faisant aucunement atteindre par les ennemis, qui ne m'avaient heureusement pas remarqué, je m'accroupis près d'Elisa, ignorant si elle était inconsciente, ou si elle s'était seulement écroulée, paralysée par la peur.

-Elisa! Elisa, est-ce que ca va...?

Le combat continuait de se dérouler à vive allure sous mes yeux. Je n'avais pas les capacités guérisseuses que certains autres de mes confrères avaient, mais au moins, si quelqu'un venait s'en prendre à Elisa, j'étais là pour la défendre... Je pouvais apercevoir Eimy, face-à-face avec Thomas. Elle était terrifiante. Vilaine... Comment avait-elle fait pour tomber du côté d'Irianeth? Ces êtres ne cherchaient que la guerre, le sang et la victoire. De plus, je l'avais connu. Je savais qu'elle était meilleure qu'eux, que jamais je n'aurais cru qu'elle pouvait nous faire ca, qu'elle pouvait ME faire ca... Je voulais la serrer, la raisonner... Mais j'avais peur qu'elle se sente trop désarmée, face à Thomas et moi. De plus, si quelqu'un pouvait la ramener dans notre camp, c'était son grand frère. Je laissai donc faire, cherchant Lanya du regard. Je ne la trouvais pas du regard, ni elle, ni Terebnor.

- Lanya, oh Seigneur...

Eimy sentit, plus qu'elle n'entendit, son épée vibrer lorsqu'elle s'entrechoqua avec force contre celle de son frère. Enfin celui qui l'avait jadis été. Bref, elle le regarda reculer et fit de même, prête à parer les coups de son adversaire. Mais il n,attaqua pas immédiatement et ces paroles la laissèrent...stupéfaite. En fait, ce n'était pas les paroles en elles-mêmes, mais plutôt le fait qu'ilk les ait dites. Enfin! Il attaqua de nouveau et Eimy, qui avait un peu baisser sa garde, l'évita de justesse, puis elle porta un coup à la même hauteur que Thomas, chose qui fit que les lames des épées s'entechoquèrent à nouveau.

"Et toi? Auras-tu le courage de m'éliminer?"

Elle ne voulait pas répondre à cette question, car la réponse était, évidemment, non.JAmais elle ne pourrait tuer Thomas, à moins d'être en combat, comme en ce moment...Toutefois, lui il le pouvait, elle en était certain et il n'hésiterait pas à la tuer. Elle recula encore, épée lever devant elle pour se protéger, mais elle n'attaqua pas. Pendant un moment, elle redevint lucide et totalement désemparé...

Comme il s'en attendait, Eimy avait bien bloquer son coup et étonnement, Thomas ne pu s'empêcher d'être fier d'elle. Il était vrai qu'elle était devenu une bonne combattante. Elle avait beaucoup plus de réflexe qu'il y avait quelques années. Il sourit alors, un sourire heureux et fier. Comment pouvait-il être content dans un moment comme celui-ci? Toute personne l'aurait sans doute ignoré, tout comme Thomas d'ailleurs, mais il n'avait pu s'empêcher. Cependant, il n'abaissa pas sa garde, sachant qu'elle pourrait l'attaquer à tout moment. Justement, elle contre-attaquait à se moment, faisant ainsi, de nouveau vibré le métal de leur lame.

Remarquant qu'elle tentait de fuire sa propre question, Thomas compris que ce combat qu'ils s'offraient, n'aurait aucun vainqueur. Soit, tous deux s'en sortirait indemne, soit tous deux allaient mourir. Parce que Thomas, n'allait certainement pas tué Eimy... lui ne le ferait pas. Il n'arrivait pas à imaginer une femme sans cette jeune femme, sans sa sœur. C'était tout simplement impensable. Malheureusement pour Eimy, Thomas était devenu un homme qui savait, dans les moments comme ceux là, gérer toutes ses émotions, il réussissait à enfouir son cœur dans une tour de glace insondable, ainsi, elle ne pourrait pas savoir ce qu'il ressentait.

Tout comme elle, quelques instants plus tôt, Thomas ne répondit pas à sa question. Il resta très silencieux, surveillant chaque mouvement qu'elle pouvait faire. À cet instant, elle sembla plus vulnérable que les moments d'avant. Avait-il touché une corde sensible? Il l'ignorait. Mais il profita justement de ce moment plus vulnérable d'Eimy pour attaquer de nouveau. Faisant faire un tour à son épée dans sa main, il se rapprocha d'elle en deux grandes enjambé, puis dans un moment rapide et habile, la pointe de son épée se retrouva sous le menton de la jeune femme à la chevelure sombre, la pointe tranchante touchant sa gorge. Cependant, Thomas ne poussa pas plus loin, il plongea plutôt son regard, un peu plus tendre, dans celui d'Eimy.

-Peu importe ce que tu es devenu, je ne pourrai jamais t'oublier et m'empêcher de t'aimer. Tu es ma sœur... Que tu meurs ou vive... murmura-t-il, pour qu'elle seule comprenne ses paroles.

En gros, s'il venait à bout d'elle, il continuerait très certainement de l'aimer, et dans le cas contraire, s'il lui laissait la vie sauve et qu'elle décidait de retourner sur le continent noir, ses sentiments ne changeraient jamais à son égard. Thomas gardait sa position, sachant qu'Eimy saurait très bien trouver un moyen de se sortir de se pétrin. Après tout, avec une épée en flamme, ça devait être facile, bien que risqué, puisqu'un faux mouvement de sa part pouvait lui causer aussitôt sa mort.

Invité

La bataille faisait rage, le sang coulait à flot.
Lanya lui avait dit de rejoindre les autres écuyers, mais elle ne les voyaient pas. Elle cherchait désespéremment un endroit où aller. Elle ne pouvait pas fuir, sinon cela reviendrait à avouer qu'elle avait peur, et qu'elle était venu ici pour rien, ou tout simplement pour décorer. Et cela, elle ne l'admettrait jamais. Elle voulait se battre, mais elle savait qu'elle ne serait pas de taille contre les chevaliers noirs. Elle n'allait pas tout de même pas risquer sa vie pour rien.
Et pourtant, elle ne savait pas combattre. On lui avait annoncer qu'elle serait écuyer juste avant de partir pour la guerre. Elle se souvenait que Lanya l'avait prise pour une fille mal élevée, car elle l'avait tutoyé, par inattention, car elle ne voyait pratiquement personne.
Son chevalier se battait vraiment bien. Les animaux la défendait, mais cela ne l'empêcha pas de se blesser, mais elle continua de se battre quand même. Lifaen cherchait un e façon de l'aider, car un autre coup pourrait lui être fatale. Elle se mit d'ailleurs à supplier son adversaire, tout en s'éloignant. Elle s'avait que tout cela n'était pas une habitude des chevaliers. ce ne pouvait être qu'une ruse... A si seulement elle savait quoi faire...

Le sourire de Thomas désiquilibra, mentalement, la jeune femme pendant une fraction de seconde. Avait-elle vraiment vu de la satisfaction, de la fierté dans le sourire de l'homme? Cette même fierté était-elle adressé à elle ou parce qu'il avait vu juste? La femme secoua la tête pour tenter de faire sortir ses sentiments purs et sincères qu'elle érpouvait pour son frère, chose qui ne fut pas si difficile lorsqu'il cacha ses émotions et qu'il ne répondit pas à sa question, préférant attaquer plutôt que d'y répondre. Quand elle sentit le bout pointue et froid de la lame frôler sa gorge, la jeune femme suspendit son geste un bref instant, mais le reprit aussitôt et portant également sa lame, moins enflammée, près de la gorge de son frère.
Sa gorge se noua et son regard noir devint alors moins mençant alors qu'il parlait encore une fois, mais elle retint ses larmes de justesse. Que pouvait-elle répondre à ca? Moi aussi je t'aime Thomas? J'aimerais revenir près de toi, de vous tous? Elle l'ignorait totalement et un long silence plana entre eux deux. Elle sut dès lors qu'elle avait fait une grosse bêtise et quelle le regrettait. Elle jeta un bref coup d'oeil à Terebnor puis a Seliana avant de regarder de nouveau Thomas.
Elle voulu, à ce moment, mourire. Prendre la lame de son frère et le forcer à lui transpercer la gorge. Elle ne voulait plus souffrir comme ça. Son regard glissa lentement vers la lame de son frère, celle qui menacait de percer à tout moment sa gorge, puis une larme, unique, coula le long de sa joue. Rapidement, elle posa sa lame chaude sur la main de Thomas, celle qui tenait l'épée, après s'être dégagé en faisant un pas de côté. Le bruit de la lame chaude sur la peau créa un bruit qu'Eimy supporta très peu et elle s'empressa de reprendre son épée. Elle guetta alors la réaction du chevalier alors que sa larme s'écrasa sur le sable de la plage...Elle porta une main légèrement tremblante à son coup, lequel l'épée l'avait un peu entaillé alors qu'elle s'échappait de son emprise. Elle regarda ses doigts trempés de sang pendant un moment puis elle releva son regard sur Thomas. Elle resta immobile, son regard braqué sur lui à attendre...

"Moi aussi je t'aime, thomas...et je regrette tellement tout ce que j'ai fais..."

furent les mots qu'elle prononça dans un murmure pour que seul lui puisse les entendres.

Thomas ne la quittait pas des yeux, cherchant à connaître tout ce qui se passait dans sa tête. Comment réagirait-elle après ce qu’il venait de lui dire? C’était plutôt, où il voulait en venir. Est-ce que cela lui avait donné tout un coup? Évidemment, et il le remarqua, sans pourtant passé, ni penser le moindre commentaire. Lorsqu’on annonçait à une personne, qui avait littéralement changer de camp, que l’on tenait toujours à elle, ça devait sans l’ombre d’un doute l’affecter quelque part, à moins que cette dernière ait été complètement changer. Thomas se permit alors de penser : «Arrive-t-elle encore à ressentir des émotions?» C’était une question, à laquelle, il aurait bientôt une réponse…

Pour le moment, Thom ne fit que relever le menton légèrement, sentant la chaleur de la lame lui picoter la peau. D’accord, elle ne le touchait pas, et malgré que les flammes se faisaient moins ardente, il sentait sa chaleur qui commençait à brûler sa peau, à force de rester dans cette position, peu confortable, pour lui. Il remarqua cependant, une lueur d’humanité dans les yeux plus doux d’Eimy. Le chevalier tenait à ses lèvres, un sourire, très petit, mais présent. Il garda toujours ce silence qui devenait très lourd, dire qu’il détestait ce genre de silence… Et aujourd’hui, il était près à le tenir, le temps qu’il faudrait. Lorsqu’Eim détourna les yeux pour regarder plus loin, Thomas aurait eut sa chance pour lui trancher la gorge une fois pour toute, mais il ne le fit pas. Il continuait plutôt de regarder son visage, d’où il vit soudainement une larme glisser sur sa joue… À cet instant, Thomas aurait adoré prendre sa petite sœur dans ses bras, la serrer si fort, pour tenter de la retenir, mais également, pour faire sortir tout le méchant qui avait pu prendre possession de son âme, autrefois pure. Mais il ne fit absolument rien, à regret.

Ouin, il ne fit rien, mais elle si. Après s’être défait de la menaçante lame de son frère, Eimy posa la lame chaude de son épée sur sa main. Thomas serra dès ce moment les dents, de douleur. Sa main se mit alors à trembler, bien qu’il tentait de se contenir. De plus, le bruit que cela produisit, alors que la peau fondait sous la forte chaleur, fit ‘grincer’ les oreilles du chevalier. Heureusement, elle n’avait laisser son épée qu’un moment, court, bien que cela avait donner le temps à la peau de main de Thomas de brûler. Thomas avait alors baisser les yeux, reculant de quelques pas, laissant tomber son épée dans le sable, prenant sa main blesser, avec celle libre et bien en forme. C’était assez dégouttant comme blessure, mais bon. Thomas aurait voulu soigner sa plaie maintenant, mais cela allait prendre une petite partie de son énergie, en plus de lui faire perdre un peu de temps. Il laissa donc faire, laissant le sang s’écouler de sa plaie.

Il reposa ses yeux verts sur sa sœur, son air s’était légèrement durcit, comme si elle venait de le provoquer en agissant de la sorte. En plus, ce fut un geste volontaire de sa part! Il n’en revenait pas. La main ensanglanté et tremblante, il se penchant pour prendre l’épée qui reposait toujours par terre, alors qu’elle lui parla. Comme ça, elle regrettait, maintenant! Elle aimait son frère, qu’elle venait tout juste de blessé, non pas seulement physiquement, mais psychologiquement à la fois! ** Si tu regrettes tant que ça, que fais-tu encore là, avec eux? Pourquoi n’es-tu pas de notre côté? Dit moi, Eimy, POURQUOI??!** finit-il sur un ton à la fois triste et furieux. Assez controversé comme sentiment, mais bon, s’était ainsi. Il ne remonta pas son arme contre Eimy, n’en sentant pas la force, du moins dans sa main. Il changea donc l’arme de place, pour la poser dans sa main gauche. Il serait un peu plus maladroit de cette main, mais au moins, il pourrait quand même se defendre.

J'étais dans un état second, celui que nous atteignons lorsque nous sommes sur la limite, celle qui se trouve entre la vie et la mort. Je ne ressentais plus aucune douleur, ce qui s'avéra être un grand soulagement vu l'état de mon corps lors de ma perte de conscience. Je n'eus même pas connaissance de ce que faisait Azura, la magicienne qui s'occupa si bien de moi afin que je puisse survivre au voyage jusqu'à Émeraude, ni de la présence de Lanya qui avait prit mon relais face à Terebnor.

Comme je le disais un peu plus tôt, j'étais dans un état second. Mon esprit flottait quelque part dans le néant. Tout était noir autour de moi et peu à peu mes souvenirs s'effaçaient, un à un. Des images de ma vie apparaissaient, puis disparaissaient après un moment, sans que je ne puisse les retenir. Les premières images étaient celles de mon enfance, à partir de mes quatre ans environs. À vrai dire, cela m'intrigua un peu que je n'ai aucuns souvenirs d'avant, mais bien comme j'étais, je n'eus pas la force de continuer de me questionner.

Vinrent ensuite les souvenirs de mes premières années au château, en tant qu'élève. Puis, mon premier adoubement, passant du stade d'élève à celui d'écuyer. Le jour où j'appris que j'étais la Porteuse de Lumière et le trouble que cela avait causer. Je me posais à ce moment des questions auxquelles je n,avais aucunes réponses, et cela m'avait angoissé pendant un moment. Voilà pouruoi j'avais appris à voir le bon côté des choses et à laisser le mauvais de côté. Suivirent les moments que j'avais passé en compagnie des autres écuyers, de mon maître. La disparition de mon maître, aussi soudaine qu'incompréhensible.

Lorsque l'image de Fenrik apparut, je ressentis un sentiment que je n'arrivais pas à identifier dans l'état où je me trouvais. Il s'agissait bien sûr de l'amour que je ressentais encore pour lui, mais cela n'était pas clair en ce moment. Puis, lorsque l'image de notre première rencontre disparut, j'eus un pincement au coeur. Je n'arrivais plus à me rapeller de quoi que se soit! Les images défilaient, une à une, puis disparaissent dans le noir, sans que je puisse les faire revenir!

*Non! NON! Fenrik! FEN! Ne pars pas je t'en prie!!*, suppliais-je dans mon insconscience, ma voix faisant écho. Je ne reçus aucune réponses, et le tout continua, jusqu'à la disparition de la dernière image. Mon sentiment de bien être fit lentement place à de la tristesse et je me sentis tombée à genoux sur un sol froid et dur, comme si il y s'agissait de pierres. Essuyant mes yeux embués, je m'aperçus qu'il s'agissait bel et bien d'un plancher de pierre.

Levant le regard, je vis une lumière plus loin, très loin devant moi. Me relevant avec quelques difficultés, je m'approchai de cette lumière qui semblait si douce, si pure. Il me semblait qu'elle résoudrait tous mes problèmes, que je n'aurais plus jamais faim, plus jamais soif et surtout, plus jamais mal...

Tendant le bras vers cette lumière blanche, si chaude, si belle, je fus arrêtée par une main qui se déposa sur mon épaule. Faisant subitement volte-face, je tombai nez à nez avec une femme.

*Qui...qui êtes-vous?*, demandais-je, incertaine. Ele ne semblait pas méchante loin de là, et ce n'était pas vraiment sa présence qui m'avait déstabilisée, mais plutôt un...détail; elle avait la peau aussi noire que la nuit et ses cheveux étaient blonds dorés, comme le soleil...comme moi...

*Je ne peux te le dire, mais je peux cependant t'annoncer que tu le sauras bientôt..., commença-t-elle. Sa voix résonnait dans la salle sans qu'elle n'ouvre la bouche pour parler, comme lorsque nous utilisions la télépathie entre Chevaliers, ...si tu retournes auprès des tiens. Ton moment n'est pas encore venu Djannye, tu as un rôle à jouer auprès des Enkievs, et ce n'est pas en te rendant immédiatement aux plaines de lumières que tu pourrais le remplir...*

*La Porteuse de Lumière, c'est ça?*, demandais-je. Alors j'étais vraiment cette élue qui devait combattre l'ennemi...? La réponse que me donna cette étrange femme me désarçonna.

*Non. Tu n'es pas la Porteuse de Lumière chérie, mais tu as tout de même un grand rôle à jouer dans toute cette histoire.*, dit-elle finalement. *Maintenant, c'est à toi que reviens le choix; soit tu reviens auprès de tiens et remplis ta mission, ou bien, tu cesses de souffrir en choisissant de partir immédiatement pour les Plaines de Lumière.*

Elle m'expliqua ensuite que je pouvais rester ici jusqu'à ce que j'eu réussi à prendre une décision. Me sentant complétement épuisée, je me dis qu'un petit somme ne pouvait pas faire un grand mal, que lorsque je me réveillerais, j'aurais la réponse à ma question. La pièce de pierre disparue, tandis que je sombrais dans un sommeil profond.

Mon corps, quant à lui, était en ce moment-même attaché sur un cheval qui parti rapidement pour Émeraude, sous ordre du Chevalier Lanya, qui, avant de commencer le combat contre Terebnor, avait pris le temps de le prévenir avec son don.

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