Les toits

Il sursauta et se retourna. En la voyant il eu un sourire

- Tu ne peux même pas t'imaginer à quel point je suis content de te voir, je suis en train de devenir complètement fou

Le voyant sourire, elle ne pu s'empêcher de faire de même. Ensuite, elle vint s'installer à côté de lui, afin d'être plus confortable, puis tourna la tête pour pouvoir le regarder dans les yeux.

"Qu'est-ce qui se passe?", demanda-t-elle alors, sachant bien qu'il se pouvait qu'il lui raconte tout en détails, comme il pourrait ne rien raconter, ou bien...peu^t-être que Van prendrait le dessus encore une fois. C'était la dernièr chose qu'elle espèrait, elle voulait rester avec Fenrik et seulement avec lui cette fois...

- Il va me rendre fou..à chaque fois que je veux dire quelque chose il m'en empêche...Je ne sais pas ce qui luiprend

Van laissait Fenrik parler librement lorsque c'était avec Anaelle

Anaelle resta silencieuse pendant un moment. Si Van ne laissait pas Fenrik parler, alors c'est qu'il ne voulait pas qu'il divulgue des informations qui pourraient lui causer des ennuis...enfin, c'est ce qu'elle croyait. Sinon, pourquoi ferait-il cela?

"Peut-être qu'il le fait pour te protéger...et se protéger lui-même à la fois...", commença-t-elle, un peu hésitante, ne sachant pas trop quels mots employés pour expliquer son résonnement. Elle savait que Van la comprenait tout aussi bien que Fenrik, ou en tout cas savait de quoi elle parlait et elle ne voulait pas l'offusquer...

Elle le regarda dans les yeux pendant un moment, sérieuse maintenant, puis son regard changea, une lueur de joie et de malice s'y étant allumée.

"Aller, il faut te changer les idées.", dit-elle avant de l'embrasser brièvement sur les lèvres. Puis, elle se leva et marcha jusqu'au bord du toit, observant le paysage. Il fallait trouver un endroit tranquille, où ils seraient tout de même facilement joignable...

Fenrik l'écouta, elle avait sûrement raison. Il ne voyait pas sinon pourquoi Van l'empêcherait de parler.
Encore une fois, il fut surpris lorsqu'elle l'embrassa. Il la regarda se lever, allant sur le bord dut toit et eu affreusement peur qu'elle tombe

- Comment?

Anaelle eu soudainement envie d'essayer quelque chose de nouveau, même si c'était plutôt dangereux. Pour le première fois depuis un moment, elle avait envie de faire quelque chose qui sortait de l'ordinaire...enfin, quelque chose d'elle-même.

"Rejoins-moi en bas, je t'expliquerai tout cela là-bas.", dit-elle en se tournant vers lui. Puis, elle recula d'un pas...deux pas...et d'un troisième pas qui la propulsa directement dans le vide. Tout de suite, elle concentra le vent afin qu'il aile au sol, juste au-dessous d'elle et forme un coussin qui amortirait sa chute.

Ce fut un peu brutal comme atterissage, ou plutôt ce fut lorsqu'elle relâcha le coussin que ce fut brutal puisqu'après s'être arrêté à quelques centimètres du sol, le coussin d'air disparu et elle tomba sur le derrière. Elle regarda finalement en l'air après s'être revelé et avoir secouer ses vêtements pour en enlever la poussière du sol, pour voir où se trouvait Fenrik à présent.

Lorsqu'elle sauta, son coeur fit un salto arrière dans sa poitrine et il se dirigea au bord du toit, se penchant dans le vide pour voir si elle allait bien. Regardant un moment, il decida de descendre lui haussa.

*Van, si tu veux m'aider c'est le moment...*

En disant ça, il se leva et mit un pied dans le vide puis perdit le fil. Il revint sur terre lorsqu'il eu touché le sol à côté d'Anaelle.

- Ça va? Tu ne t'es pas fait mal?

"L'atterissage a été un peu brusque, mais sinon ça va.", dit-elle avec un grand sourire après qu'il lui ai demandé si tout allait bien. En effet, tout allait bien. Bon, elle avait eu un peu peur en voyant le sol arriver aussi rapidement, mais elle avait confiance en elle au moment de sauter, donc elle avait réussit à contrôler ses pouvoirs assez facilement pour s'en sortir sans mal.

Pendant ce temps, elle observait Fenrik. Il avait sans doute demander l'aide de Van pour réusir à la rejoindre aussi rapidement. Donc Van voulait aider Fenrik...enfin, après ce qu'il venait de faire, sans doute.

- Tu m'as fait une de ses peurs...

Il soupira de soulagement. Son coeur se remit à battre à un rythme normal. Il se rappela alors ce qu'elle aviat dit avant de sauter

- Bon, tu m'expliques?

Elle eu un petit sourire gêné, qui se vchangea rapidement en un sourire joyeux.

"Eh bien, il y a un endroit que je connais ou je voudrais t'emmener. C'est une place où je ne suis pas allée depuis très longtemps. Je pense que la derniere fois remonte à quatre ans, avant je ne sois nommée Écuyer. C'est dans la forêt d'Émeraude et d'après moi il n'y a personne d'autres que moi qui ne connait cet endroit puisque je ne l'ai jamais dit à personne.", lui expliqua-t-elle avant de lui prendre la main.

"Tu vas voir, c'est vraiment...magique.", dit-elle, cherchant le meilleur mot pour décrire cet endroit.

Il remarqua le changement dans son sourire et fut surpris, heureusement surpris, il se sentait vriament étrange. Elle voulait vraiment lui montrer cette endroit? À lui? Fen afficha un sourire

- Tu es vraiment certaine que tu veux me montrer cet endroit?

Demanda-t-il ayant du mal à croire que quelqu'un le considère à se point bien qu'il l'aimait

"Bien sûr que je le veux! Je ne me suis jamais sentie aussi bien avec quelqu'un Fenrik et c'est avec toi que je veux aller là-bas maintenant.", lui confia-t-elle en le regardant dans les yeux. Elle était sincère, vraiment sincère. Puis, tirant sur la main qu'elle tenait depuis un moment, elle l'entraina vers les écuries où ils iraient prendre des chevaux.

"Aller, viens! C'est à environ deux heures de cheval d'ici, c'est plutôt long, mais ça en vaut la peine.", lui expliqua-t-elle en route.

Il y avait un moment qu'Érika était venu ici. La dernière fois, elle ne se rappelait même pas s'était quand. Avec un certain barbare par contre, selon c'est dernier souvenir, ou bien mieux encore, avec Alexandre. Bref, aucun importance. L'hybride s'était rapidement téléporté sur le toit du château. La journée tombai tranquillement et la fraîcheur du vent vint caresser sa peau légèrement vêtu. N'ayant pas eut vent de guerre depuis quelques années, elle avait laisser un peu ses habits de côté pour ne porter que des tuniques de lins. C'était beaucoup plus confortable.

Elle alla s'installer sur le rebord du toit, s'assit laissant pendre ses jambes dans le vide. Elle ferma un instant les yeux, voyant l'image de ses deux enfants, maintenant devenu grands, qui couraient dans les corridors du château. Érika remarqua rapidement qu'il approcher de la trappe qui menait au toit justement!

-Ah c'est deux petits garnements. Je ne peux pas avoir deux minutes toute seul.

Mais malgré tout, cela fit sourire Érika qui continuait de suivre leur course.

-Maman! Maman! crièrent-ils en choeur alors qu'ils apparaissaient.

Érika tourna la tête pour les voir, leur jetant un petit regard qui voulait en dire long. Les jumeaux se calmèrent aussitôt et vinrent s'installer au côté de leur mère à demi-humaine. La femme chevalier les regarda ; il ressemblait d'avantage à leur père qu'à elle, mais cela ne la rendait que plus fière. Elle préférait cela ainsi. La seule caractéristique qu'ils pouvaient bien avoir d'elle, s'était peut-être leurs oreille légèrement pointu et leur pupille à la verticale. C'était déjà suffisant pour elle.

-Où est papa? demanda Sìleas.

-Ne t'ai-je pas déjà appris à sonder les alentours?

-Il es avec Anaelle, fit alors Iseabail.

Érika sourit, alors que le frère lâcha un petit grognement. La mère ébourriffa les cheveux de son fils, leur demanda maintenant de resté calme et de profiter de la tranquilité des lieux.

Le trio regardait le soleil qui commençait à décliner. C'était une image magnifique. En fait, avec les souvenirs qu'avait Érika, tout ici, était magnifique. Rien n'avait encore été affreux. Elle referma les yeux, même si les jumeaux étaient avec elle, puis se mis tranquillement à méditer. Les deux enfants dans à eux, s'amusaient à se parler télépathiqueent, comme leur avait enseigné leurs deux parents. Malgré le fait qu'Érika était en pleine méditation, elle arrivait à capter les messages qu'ils s'envoyaient et bien vite sa concentration fu perdu, à cause de l'arriver de son amoureux. Elle réouvrit les yeux, au moment même où il vint la rejoindre au bord du toit. Elle sourire au baiser sur sa joue.

-Je vais très bien, dit-elle.

-Nous aussi, répondirent les jumeaux.

Iseabail se serra contre son père lui donnant ainsi une étreinte. C'est comme si elle n'avait pas vu Alexandre depuis un moment elle qu'elle s'ennuiait de lui! Quoique c'était un peu le cas, mais bon.

-Et toi, papa, comment vas-tu? demanda la petite fille.

Érika regarda Isea, puis Alexandre. **Je crois que tu lui manquais** fit remarquer Érika. **Mais sinon, tout va bien pour toi?**.

Iseabail adorait êter contre son père, cela la réconfortait beaucoup. Elle resta donc contre lui, déposant sa tête sur lui, alors qu'il lui répondait qu'il allait bien. Bien sûr, Isea était encore un peu jeune pour comprendre les sentiments des adultes, c'est pourquoi elle ne sentit pas la détresse de son père. Elle ne s'en occupa donc pas.

Quand à Érika, à cette petite révélation, elle se fit forte pour ne pas avoir l'air triste, pas devant les enfants. Elle ne fit qu'hocher la tête, puis l'abaissa ensuite, l'air pensive. Elle savait que tôt ou tard, les souvenirs de son mari allait revenir, ce n'était pas quelque chose que l'on pouvait facilement oublié, elle comprenait cela. Surtout qu'Alex avait vécu beaucoup de dure moment...

-Oui... ça va... dit-il peu convaincant.

Sìleas soupira, puis se leva. Il avait encore un peu de mal à contrôller ses pouvoirs et disont que ça le 'frustrait' un peu, malgré les encouragements de sa mère qui lui disait de ne pas perdre espoir, qu'un jour il allait devenir très bon! Puis elle finissait en disant, après tout, le château d'Émeraude ne s'est pa bâtit en un jour. Mais Sìleas avait un peu de mal à comprendre cette dernière phrase.

-Sìleas, apporte ta soeur avec toi et aller manger un petit quelque chose avant d'aller au lit, demanda la mère.

Ce dernier alla chercher sa petite soeur qui ne voulait pas être séparer de son père, mais Érika insista. Elle devait parler avec Alexandre. Donc, quand les deux enfants eurent quitter leurs parents en route vers la cuisine, Éri se tourna vers Alexandre. À son tour, un souvenir refit surface à la vue d'Alex ainsi plaçé. Mais contrairement au Chevalier, il était merveilleux se souvenir.

-Y a-t-il quelque chose que j'ai fait, ou n'ai pas fait pour que tu te sentes ainsi? demanda-t-elle.

Peut-êter passait-elle trop de temps avec ses enfants et qu'elle négligeait Alex, ce qui lui rappelait d'horrible souvenir. Avait-il peur de la perdre à cause qu'il ne la voyait que le soir au coucher et qu'il avait l'impression qu'elle le quittait peu à peu. Ce qui n'était pas du tout le cas.

Érika comprenait qu'Alexandre avait besoin de ses petits moments seuls parfois et c'est pourquoi elle ne lui en voulait pas tellement d'avoir été distant ces derniers jour. Quoiqu'elle aussi ne s'était pas tellement approcher de lui... Pourquoi? Peut-être par respect pour lui, surtout si ses souvenirs avaient reprit de l'ampleur... Enfin bon. Ce n'était plus la peine d'y penser, aujourd'hui elle pouvait profiter de quelques temps avec lui et c'est tout ce qui lui importait.

-Je ne t'en veux pas mon bel amour, lui dit-elle avec un petit sourire amoureux.

Quand il lui donna ce second baiser, Érika frissonna. Légèrement basculer vers l'arrière, elle continuait de caresser la joue de son époux et de l'embrasser tendrement. Elle adorait l'affection qu'il lui donnait!