Vers Zénor

C'était vraiment de la torture! Dès que Fen cessait ses baisers, mon corps en voulait encore. Il me rendait la pareille en quelques sortes puisque je me rapellais lui avoir fait ce tour lors de notre première fois. Et puis, moi qui voulait ne pas aller trop loin, seulement en profiter un peu, mes résolutions commençaient à s'effriter rapidement.

Mon amour revint m'embrasser, ce qui fit battre mon coeur encore plus vite qu'il ne battait déja. Je sentais mon sang bouillir dans mes veines.

"Je t'aime Fen, je t'aime tellement.", chuchotais-je avant de déposer une pluie de baiser dans son visage, puis descendre dans son cou et sur son épaule.

]Fen ferma les yeux en sentant Anaelle l’embrasser dans le cou puis continuer vers son épaule. Il se sentait tellement bien quand elle faisait ça, on aurait dit que le monde cessait de tourner, qu’il était ailleurs, perdu dans le néant avec elle.
La main qu’il avait posée sur sa jambe continua à remonter alors qu’il devait se contrôler pour garder une respiration à peu près normale. Il glissa ensuite sa main sous la tunique d’Anaelle pour remonter dans son dos et toucher sa peau d’ébène[/i]

La main qu'il passa sous ma tunique fit venir un frisson qui parcouru tout mon corps, avant de l'embraser. J'entrepris alors de commencer à enlever lentement le haut de Fenrik, tout en revenant l'embrasser sur les lèvres. La seule raison pour laquelle je m'éloignais pendant quelques secondes fut pour lui permettre d'enlever son haut. Une fois que la tâche fut accomplie, je commençai à remonter mes mains le long de son torse nu, le caressant doucement du bout des doigts.

Lorsque mes mains furent au niveau des épaules, je le poussai un peu pour qu'il se couche sur le dos. Le sol n'était pas l'idéal, mais même si nous aurions pu faire au moins un tas de feuille, quelque chose comme ça, je n'avais pas envie de me séparer de Fen plus de quelques secondes. Or, cela prendrait plusieurs minutes pour former un "lit" un peu plus confortable.

[J'ai décidé de le rallonger un peu lol]

Comme je voyais qu'il cherchait un moyen de se débarasser de ma tunique, je l'aidai un peu. Je me redressai, le dominant maintenant de ma hauteur puisque j'étais à genoux et lui au sol, et j'enlevai rapidement ma tunique pour l'envoyer plus loin. Ensuite, je me penchai de nouveau vers Fen et vint déposer un baiser léger comme un papillon sur les lèvres de celui-ci.

Les griffes qu'il avait au bout de ses doigts ne m'avaient jamais effrayées. Je n'avais jamais eu peur qu'il me blesse avec celles-ci puisque je savais que même dans ces moments où le corps prenaient habituellement le dessus sur l'esprit, il continuait de faire attention pour ne pas me blesser.

En tout cas, une chose était certaine; il me faisait autant d'effet que je lui en faisait!

Sous le ciel étoilé, alors que le feu continuait à brûler quelques mètres plus loin, avec les fameuses lucioles que j'avais remarqué plus tôt, mais qui maintenant m'étaient totalement sorties de la tête...

Je m'accrochais maintenant à lui comme si nous n'allions pas nous revoir pendant longtemps. Il me semblait que chaque parcelle de mon corps était enfeu, ce qui était loin d'être une sensation désagréable. Nous nous embrassions, encore, encore et encore, sans en avoir assez, en voulant toujours plus.

Je ne m'arrêtai que quelques secondes, à bout de souffle, le temps de le regarder d'un regard rêveur. Pas seulement rêveur, puisqu'on pouvait aussi y lire une lueur de désir qui grandissait sans cesse. Je lui souris, avant de l'embrasser de nouveau, passionément.

Je me retrouvai sur le dos sans même savoir comment, puisque j'étais plus concentrée à profiter du baiser que nous partagions. Je ne trouvais pas cette position inconfortable puisque de toute façon je sentais à peine le sol sous moi. Et puis, j'aimais tellement quand il prenait la situation en main, puisque après tout, c'était moi qui prenait l'initiative la plupart du temps.

Je me retrouvai bien vite sans pantalon, puis complétement nue. Ma peau foncée se fondait dans le noir de la nuit, ce qui faisait ressortir la teinte de mes yeux qui brillaient et de mes cheveux blonds, qui étaient d'ailleurs toujours tressés.

Ce fut à mon tour d'aller détacher les pantalons de Fenrik. Pour ma part, je restai en-dessous, ne jugeant pas qu'il était nécessaire qu'il les enlève complétement pour pouvoir executer ce que j'avais en tête. Une fois les pantalons détachés, mes mains continuèrent leur chemin plus bas, jusqu'à ce qu'elles arrivent à leur but.

Il avait réussi à se débarrasser de ce qui le dérangeait. Fenrik étouffa un gémissement en réfugiant sa tête près du cou d’Anaelle quand il senti ses mains. Cette fois il ne pouvait plus contrôler sa respiration. Il se remit à l’embrasser dans le cou, parcouru de doux frissons, commençant à descendre, puis remontant rapidement pour s’emparer de ses lèvres.
Les yeux à-demis clos, il se collait à elle, laissant ses mains descendrent maintenant qu’il n’était plus encombrer par quoi que se soit. Comme la dernière fois, il n’avait aucune idée de ce qu’il faisait mais ça paraissait beaucoup moins!


(le censuré arrive bientôt lol, dsl si ça m'a pris du temps à re!)

(Pas grave Yé, le censuré! XDD)

En effet, il y avait eu une grande amélioration depuis la dernière fois et j'appréciais beaucoup! J'avais déja aimé cela lors de notre première fois, alors que nous n'avions pas vraiment d'expérience, alors maintenant...

Je ne pu m'empêcher de laisser échapper un gémissement de plaisir, mon désir ne cessant de grimper en flèche. La sensation de ses doigts sur ma peau semblait être amplifiée, ce qui me fit frissoner de plus belle.

"Fen...maintenant...", finis-je par chuchoter à son oreille.

(Je commence à manquer sérieusement d'idées lol)

(Je vais remédier à tout ça grâce au mot le plus merveilleux du dictionaire!)

Pas complètement idiot, il comprit ce qu'elle voulait dire mais évidemment, comme tout le monde s'y attend, c'est maintenant le temps de faire sortir le mot magique: censuré.Et on continue par la suite le post.
Fenrik s'allongea à côté d'Anaelle. Le feu c'était éteind mais il avait tellement chaud qu'il ne s'en était pas apperçu. Dans le noir, il pouvait voir ses grands yeux briller. Fen sourit et l'embrassa. Il se sentait tellement bien, encore un peu perdu après toutes ces émotions.

- Anaelle...

C'est tout ce qu'il réussi à articuler. Comme ça, ça ne semblait pas vouloir dire grand chose mais en connaissant la situation et ce qui venait de se passer ce qu'il voulait dire devenait plus clair même si ça laissait libre cour à l'interprétation.

Pour ma part, je le regardai avec un sourire, le doré de mes yeux brillant dans la pénombre. Après qu'il m'eu embrassé et prononcé mon nom, je me collai doucement à lui, afin de pouvoir entendre les battements de son coeur, juste pour pouvoir le sentir contre moi. Je commençais déja à somnoler, n'ayant pas eu le temps de dormir depuis le matin.

La nuit était plus fraîche à présent que le feu était éteint. Heureusement, pour le moment, je ne sentais pas le changement de température puisque mon corps commençait seulement à se calmer après son embrasement.

Peu après qu'il m'ait embrassé sur le front en me souhaitant bonne nuit, je m'endormis. Mon sommeil était profond et sans rêves, si bien que je pu récupérer mon énergie rapidement. Mais au bout d'un moment, puisque Fenrik n'était plus près de moi et que j'étais nu comme un ver, je commençais à avoir froid. Afin de me réchauffer, je repliai mes jambes et rapprochai mes bras le plus possible de mon corps dans mon sommeil. Je tremblais un peu, mais comme je n'étais pas encore frigorifié, je ne me réveillai pas pour autant.

Des rêves finirent par commencer à apparaître. Notamment avec des images de ce que je venais de vivre avec Fenrik. Je souriais donc aussi dans mon sommeil, un léger sourire, mais tout de même présent.

Comme Fen venait de recouvrir mon corps, je me sentis mieux et j'arrêtai graduellement de trembler de froid. Je ne m'éveillai pas lorsque mon amour passa doucement sa main dans mes cheveux.

Malgré l'inconfortable sol, je dormais très bien, si bien que je me réveillai au bout de quelques heures parfaitement reposée. En ouvrant les yeux, je m'aperçus que j'étais encore nue sous mes vêtements et certaines images apparurent dans mon esprit. Je regardai autour de moi, cherchant Fenrik, pour l'apercevoir un peu plus loin. M'habillant rapidement, je vins le retrouver, passant mes bras autour de sa taille par derrière. Je déposai un petit baiser sur sa nuque avant de posai ma tête sur son épaule.

"Tu as une idée de combien je t'aime?", demandais-je à voix basse avec un sourire.

Alors que le soleil se levait, Fenrik se doutait qu'Anaelle se réveillerait bientôt et commença à s'occuper des chevaux. C'est pourquoi il ne vit pas qu'elle s'habilla et vint vers lui. Il sursauta en sentant quelque chose l'attraper par la taille. Il compris ensuite que c'était elle et sourit

- Sûrement pas autant que moi je t'aime

Il se tourna d'un seul coup poru se trouver face à elle

- Bien dormi? Tu n'as pas eu trop froid?

"Si j'ai eu froid je ne m'en suis même pas aperçue., commençais-je. J'ai vraiment dormi comme un bébé. En fait, ça ne m'étonne pas, après tout..."

Puis, j'allai déposer un baiser sur ses lèvres.

"Tu as faim?", demandais-je, ne sachant pas si il avait déja manger ou non. Pour ma part, j'étais affamée, mais je savais que nous devions garder des provisions. Arès tout, même si nous en avions assez pour une semaine et que nous pourrions nous réapprovisionner dans des villages sur la route, nous ne savions pas combien de temps nous resterions en voyage. Nous pouvions en avoir pour longtemps...si nous ne tombions pas sur cette créature sans crier gare...dans ce cas, nous n'aurions pas grand chances...

- Je meurs de faim mais j'ai préféré attendre que tu te réveille pour manger

Après tout, elle était avec lui et il n'allait quand même pas manger tout seul! Fenrik depuis quelques minutes déjà ne se sentait pas très bien, il ignorait pourquoi, c'était étrange mais il ne pouvait l'expliquer. C'est alors qu'une voxi résonna dans son esprit, Van était bien là.

* Joyeux anniversaire. Je t'ai déjà fait ton cadeau en t'aidant avec les chevaux, ne compte pas pour plus! *

Fenrik esquissa un sourire, le magicien semblait être plus calme mais il avait l'impression que tout ça c'était du bluff

Étrangement, j'avais l'impression que Fen n'était pas dans son assiette. J'avais le sentiment qu'il se passait quelque chose, mais je ne comprenais pas quoi au juste. Je décidai d'attendre pour voir, peut-être ne se passat-il tout simplement rien?

Comme nous avions tous les deux faims, je m'éloignai de lui après l'avoir embrasser tout doucement de nouveau. Je me rendis jusqu'au sac dans lequel se trouvaient toutes les provisions et en sorti assez pour nous deux. Ensuite, je revins vers Fen, cherchant un endroit où nous aurions pu nous installer pour manger. J'avais aussi prévu le coup en apportant une couverture qui nous permettrait de pouvoir faire un pique-nique en quelques sortes. J'avais oublié de la sortir la veille au soir, nous aurions peut-être été plus confortables...bien que ce moment avait tout de même été merveilleux.

J'installai finalement le tout et j'invitai Fen à venir me rejoindre d'un sourire.

Mes doutes semblaient fondés puisque Fen semblait ailleurs. Légèrement inquiète, je l'observais. Une chose était certaine, il était préoccupé pour une certaine raison et j'étais presque sûre de la connaître.

"Fen...il y a quelque chose qui ne va pas...? Tu sembles avoir la tête ailleurs...", demandais-je en le regardant. Il faisait visiblement de gros efforts pour restés concentrés, mais j'avais réussi à remarquer ce fait de toute façon...

Pour ma part, j'avais déja presque terminé de manger et je pouvais affirmer que cela faisait du bien. Je n'étais plus affamée, loin de là. Je pourrais affronter notre journée de chevauchée à présent. Il ne restait plus qu'à trouver une rivière puisque j'avais bien hâte de prendre un bain, ne serait-ce que pour me tremper dans l'eau pendant quelques instants.

- Je ne sais pas...c'est cette créature sûrement, juste y penser...

Il se disait que ça devait être ça et finit de manger sans chercher plus loin. Van avait retrouvé son silence et ça ne le rassurait pas beaucoup

- Si on ne trouve pas un moyen de l'arrêter...qui sait si ce ne sont aps les derniers moment qu'on passe ensemble?

Sa voix c'était mise à trembler, il angoissait. C'était la deuxième fois que ça lui arrivait, la première étant quand Anaelle avait été blessée.