Vers Zénor

Une journée s'était déja écoulée depuis notre départ d'Émeraude et nous venions de mettre le pied à terre pour la nuit.

"Je vais amasser des branches pour allumer un feu, tu peux t'occuper des chevaux?", demandais-je à Fenrik. Puis, je me dirigeai vers les bois afin de ramasser des branches. Il nous restait encore quelques jours de voyages avant d'arriver à Zénor, où nous commencerions les recherches. J'étais angoissée et anxieuse à la fois. Je ne voulais pas y aller, de peur de ne rien trouver, mais en même temps, je me raccrochais à l'espoir de résoudre la situation.

Une fois le tas de branches asse gros, je me mis à la tâche de faire un feu. Heureusement, le bois était sec, le temps ayant été beau ces derniers jours et donc le feu prit rapidement et facilement.

Pour le moment, Van semblait plutôt certain du chemin à suivre ce qui rassurait grandement Fenrik. En mettant le pied à terre il se retrouva avec un autre cheval pendant qu'Anaelle était partie chercher du bois. Lui qui adorait tellement ces animaux! Son manque de débrouillardise avec les chevaux distraya un peu l'ancien magicien qui finit par décider de l'aider en lui disant quoi faire, à la blague, Van rajouta à la fin que Fen pouvait considérer cette aide comem son cadeau d'anniversaire. Fen eut un sourire et alla s'asseoir dans l'herbe, son ami semblait un peu plus détendu au moins. Puis Anaelle revint et alluma le feu.

- Il va mieux

Dit Fenrik sans raison apparente, il était simplement content que Van ne soit plus aussi déprimé et voulait "partager sa joie"

"Je suis heureuse de l'entendre.", dis-je en tournant la tête vers Fenrik lorsqu'il m'annonça que Van allait mieux. Sûrement qu'une autre personne aurait trouver étrange que le jeune homme dise soudainement que quelqu'un qui n'était pas présent physiquement allait mieux, mais je savais toujours immédiatement de qui il parlait dans ces temps-là. Je me rappelais la première fois que Van avait prit la place de Fenrik comme si c'était hier. Et pourtant, il y avait deux ans de cela...

"Tu te rapelles la première fois qu'on s'est rencontré?", demandais-je. Moi, je me rapellais parfaitement ce jour-là. Et la première fois que nous nous étions embrassés aussi. À cette pensée, j'eus un petit rire.

La première fois qu'ils s'étaient rencontré? Il s'en souvenait très bie net se souvenait très bien aussi de tout ce qui avait suivit, surtout de ce qui avait finit par mal tourner faisant en sorte qu'ils ne se soient pas parler pendant des années. Fen aimait Anaelle, c'était sans doute entre autre parce qu'elle était différente, il se sentait moins étrange et elle avait été tellement gentille avec lui dès la première fois. Elle l'avait aidé à comprendre tellement de chose.

- Je m'en souviens très bien...

Il se leva pour aller s'asseoir près d'elle. Fenrik l'avait laissé seule depuis un moment déjà car elle avait besoin de réfléchir et elle lui avait manquer, amintenant qu'elel était là il tenait à l'avoir près de lui. Surtout que cette historie de créature l'effrayait car il aviat toujours eu peur que quoique se soit arrive à Anaelle

Comme il venait de s'asseoir près de moi, je me rapprochai de lui et prit sa main dans la mienne. J'avais toujours été bien avec lui. Bon, il y avait eu un bon bout de temps durant lequel nous ne nous étions pas parler, et durant lequel j'avais essayé d'arrêter de l'aimer, sans succès. Mon coeur lui appartenait et il était très certainement le seul que j'aimerais de toute ma vie, même si il était différent des autres.

Un silence s'installa. Un silence qui ne rendait pas mal à l'aise heureusement. Pendant ce temps, je repassai dans ma tête tous mes souvenirs avec Fenrik, allant jusqu'à cette journée où nous avions en quelque sorte enfreint le réglement...

Heureusement pour moi, avec la noirceur qui commençait à arriver et grâce à la pigmentation de ma peau, Fen ne pu me voir le rouge me monter aux joues.

"Huum...tu as faim?", demandais-je, cherchant à me changer les idées. J'avais aimé cela mais...nous ne pouvions pas recommencer...pas avant d'être marié...alors ...

Fen se crispa quelques secondes quand elle pris sa main à croire qu'il ne s'y ferait jamais mais bon, ce n'était pas méchament. Effectivement, il ne remarqua pas qu,elel rougissait, comment aurait-il pu? Il tenait sa main en regardant le feu puis touran la tête pour al regarder dans ses grands et magifiques yeux jaunes qu'il distingait très bien dans la noirceur. Ça le rassurait en quelque sorte de la savoir là. Puis elle lui demanda si il avait faim.

- Un peu...mais on ne sait pas combie nde temps la trajet pourrait durer, il est peut-être préférable d'économiser un peur sur la nourriture.

Après tout, ils n'étaient pas encore arrivé à Zénor et de là qui sait si ça ne les conduirait pas ailleurs? Il préférait ne pas prendre de chance de ce côté là.

"Peut-être bien...mais j'ai demandé aux cuisinières de nous préparer des provisions pour une semaine. D'ici-là, nous avons le temps de trouver un village pour refaire nos provisions si nous en avons besoin.", lui répondis-je. Pour ma part, je n'avais pas du tout faim, les émotions que je ressentais étant assez intense pour que je sache que je ne pourrais rien avaler.

Comme j'en ressentais le besoin, j'arrêtais de le regarder dans les yeux et je déposai ma tête sur l'épaule de Fenrik. Mon regard se dirigea vers le feu qui brûlait non loin de nous. Une nuit à la belle étoile. Cela faisait un bon bout de temps que je n'en avait pas vécues.

Il se passerait bien de manger pour le moment malgré ce qu'elle venait de lui dire, son estomac en avait vu d'autre. Anaelle s'appuya la tête sur son épaule et Fenrik l'entoura de ses bras, il regarda les flammes crépiter.C'est dans ce genre de moment qu'on ne se demande plus ce qui pourrait arriver, qu'on oublie qu'à chaque fois ce pourrait être le dernier instant que l'on passe avec la personne qui nous est cher. Fen alla déposer un baiser près de l'oreille de la chevalier avant de lui dire doucement, comme pour ne pas troubler le silence de la nuit

- Je t'aime

Je fermai les yeux en sentant le baiser de Fen près de mon oreiller, tandis qu'un sourire rêveur prenait place dans mon visage. Lorsqu'il prononça les trois mots, tout le stress des derniers jours disparut pour laisser place à un grand bien être. Je ne m'étais pas sentie aussi bien depuis quelques jours seulement, mais ces quelques jours m'étaient paru une véritable éternité.

Je tournai la tête vers lui afin de pouvoir le regarder dans les yeux, sans perdre mon sourire rêveur.

"Moi aussi je t'aime Fen.", chuchotais-je.

Puis, j'allai déposer un petit baiser sur son nez. Pendant ce temps, ma main remonta le long de son dos pour aller commencer à jouer distraitement dans ses cheveux.

Voyant qu'il baillait, je jugeai qu'il valait peut-être mieux dormir, si il était fatigué. Comme nous n'étions que deux alors l'un des deux dormirait pendant que l'autre monterait la garde. Pour ma part, comme j'étais encore tout à fait réveiller,je savais que j'en aurais encore pour quelques heures.

"Si tu veux, tu peux dormir pendant que je montes la garde?", proposais-je après l'avoir embrasser tendrement.

Sinon, il y avait autre chose à laquelle je pensais, mais ça, ce n'était pas très confortable sur le sol. De plus, quelqu'un devait rester attentif.

- Merci mais je vais rester debout encore un peu

Il l'embrassa à son tour. Fenrik était avec elle alors il n'allait pas alelr se coucher tout de suite. Il leur arrivait souvent de garder leurs distances pendant quelques jours alors maintenant qu'elle étiat là il pouvait bien attendre pour aller se coucher. De plus, il adorait ce genre de petits moments quand il était seul avec elle, quand Van ne s'en mêlait pas. Mais disons que son corps n'était pas tout à fait d'accord et voulait bien se reposer! Après quelques minutes seulement, ses yeux commencèrent à se fermer et il du se résigner. Embrassant doucement Anaelle une dernière fois, il lui souhaita bonne nuit et alla se coucher juste un peu plus loin dans l'hebre. Dormir sur le sol ne l'aviat jamais déranger et l'herbe c'était plus confortable que le sable.

Fenrik finit par aller se coucher, son corps ayant vraiment besoin de sommeil. Je le regardai dormir pendant un moment. Même si il était vraiment différent des autres, au point que certains avaient peur de lui, moi je le trouvais beau. Il était beau à sa manière, et c'est ce qui me plaisait.

Après ce temps, je finis par observer de nouveau le feu qui brûlait maintenant un peu moins fort que tout à l'heure. Comme je ne voulais pas qu'il s'éteigne, je voulu rajouter du bois. Je m'aperçu bien vite qu'il n'y en avait plus et je me levai pour retourner en chercher. Je ne m'absenterais que quelques instants, que pourrait-il arriver pendant ce temps? Rien, si ce n'est l'apparition d'un petit animal comme un lièvre, etc.

Je m'enfonçai derrière les arbres afin de pouvoir aller chercher des branches, en essayant de faire le moins de bruit possible.

Après un moment, je finis par ammasser assez de bois pour que nous puissions tenir toute la nuit, pile de bois que décidai de déplaçer en partie grâce à un fort courant de vent. C'est donc un énorme tas de bois qui me précéda lorsque je ressortis de derrière les arbres, tandis que j'en tenais un autre entre mes bras. Tout de suite, je remarquai trois choses; un, Fenrik était réveillé, deux, il regardait dans ma direction et trois il semblait prêt à attaquer. Non seulement je l'avais réveillé, mais en plus il m'avait prit pour un ennemi! Ou alors une bête sauvage... Mais comment le savoir, puisque nous étions la nuit et qu'on ne voyait strictement rien à plus de quelques mètres?

"Désolée de t'avoir réveillé...", m'excusais-je en m'approchant de lui pour venir m'asseoir à ses côté. "Ça va?"

Il entendis finalement sa voix et se calma. Il se trouva idiot un moment d'avoir dramatiser avant de réfléchir sérieusement. Mais après tout, on apprend de ses erreurs alors Fenrik devait avoir appris des milliards de choses avec le nombre d’erreurs qu’il faisait! Au moins il avait eu assez de jugement pour ne pas attaquer car dans ce cas il aurait eu une très mauvaise surprise.

- Oui…j’avais juste peur qu’il te soit arrivé quelque chose

Avoua-t-il piteusement. Il se sentait mal de toujours avoir peur pour elle après tout, Anaelle était capable de se débrouiller toute seule!

Je le regardai avec un petit sourire puis j'allai déposer un petit baiser sur sa joue. Je n'aimais pas vraiment qu'il s'inquiète toujours ainsi pour moi, mais apparement c'était dans sa nature. Et comme j'aimais Fenrik de tout mon coeur, autant les qualités que les défauts, cela ne me dérangeais pas trop.

"Tu n'as pas besoin de toujours pense que le pire est arrivé.", lui dis-je. Je savais que même si je lui disais de toute façon, ce serait sans doute difficile de changer, si il réussissait, alors..

Comme il était réveillé maintenant, j'en profitai pour me coller contre lui. J'aimais être près de lui, sentir sa chaleur, entendre son coeur battre...bref, des trucs d'amoureux. Cette fois cependant, je le regardai ensuite avec un petit sourire espiègle. Je préparais un coup, c'était certain!

C'était facile à dire ça. Il le savait déjà mais quand il se trouvait dans une telle situation il l'oublait et pensait au pire. C'était plus fort que lui, il prévoyait toujours le plus horrible, c'est sûrement pourquoi il était souvent très heureux face à de petites choses anodines.
Fenrik remarqua le sourire d'Anaelle, i lsaviat que quand elle avait un tel sourire c'était qu'elle avait quelque chose derrière la tête mais comme d'habitude, il n'avait aucune idée de ce que ça pouvait être. Alors autant le demander!

- Qu'est-ce que tu planifies exactement?

"Eh bien...nous sommes seuls...tous les deux...", commençais-je tandis que deux de mes doigts commençaient à remonter le long de son bras pour aller jusqu'à son épaule. Bon, je savais que Van était toujours présent dans le corps de Fenrik, mais pour le moment, je ne le comptais pas vraiment puisqu'il n'avait pas manifester sa présence depuis un bon moment déja.

Je ne savais pas si Fen savait où je voulais en venir. En vérité, je n'allais rien dire cliarement jusqu'à ce qu'il le trouve tout seul, lui donnant un indice à la fois. Bien sûr, l'idée que j'avais derrière la tête n'était pas d'aller aussi loin, comme la dernière fois, puisque malgré mon envie, nous n'étions pas encore marié. Mais je pouvais bien en profiter un peu...et lui aussi...sans compter ce petit détail...non?

- Euh...oui...comme très souvent d'ailleurs

Pas très perspicace le Fenrik! Il regardait les doigts d'Anaelle remonter le long de son bras, qu'est-ce qu'elle foutait exactement là? Il en avait assez de ne rien comprendre mais se doutait bien qu'elle ne lui donnerait pas la réposne comem ça et qu'il devrait trouver tout seul.
Peut-êtreil était très gentil elle lui donnerait la réponse? Mais même ça il ne fallait pas du tout compter la-dessus, il devrait se servir de son cerveau un peu!

"Oui, mais maintenant, il n'y a aucune chance que quelqu'un arrive tout d'un coup, comme ça et nous dérange...", dis-je avec un ton qui devenait de plus en plus mystérieux au fil de mes paroles. Mes doigts continuaient de bouger, s'étant maintenant rendu sur son torse et continuaient toujours de remonter. Puis, j'arrivai à son cou où mes caresses se firent un peu plus lentes.

Le feu diffusait une lueur tamisée et des lucioles voletaient près des buissons. Le calme régnait et, malgré les arbres, il était possible d'apercevoir une partie du ciel étoilée. Bref, une atmosphère assez romantique, bien que quelques détails auraient pu être encore mieux. Mais qui allait se plaindre? Certainement pas Anaelle!

Il avait compris! Une vague de joie s'épris de mon être jusqu'à ce que je me concentre uniquement sur le baiser que nous partagions. Je sentais le contact de ses mains sur mes hanches et j'eus le réflexe naturel de me coller à lui et de placer mes bras autour de son cou. Tandis qu'une de mes mains jouait dans ses cheveux, le baiser se fit plus langoureux.

*Je me sens si bien avec lui...*, pensais-je, espèrant que ce moment dure à jamais.

Heureusement, pour le moment, je ne pensais à rien d'autres. J'aurais été totalement déprimée si j'avais penser au fait que si nous n'arrivions pas à s'occuper de la créature, il y aurait malheureusement de grandes chances pour que cette situation n'aie plus jamais lieu...

Lorsque Fen arrêta le baiser pour me regarder pendant quelques instants, je sentis mon corps protester. Je m'étais fait prendre à mon propre jeu en quelque sorte, puisque maintenant j'en voulais plus. C'est donc avec un léger gémissement de satisfaction et plaisir que je reçus les baisers qu'il laissa dans mon cou. Ce jeune homme, sans qui, je le savais, mon existence serait vide, était en mesure de me mettre dans un état second. Je ne sentais plus le sol dur sous moi, mais plutôt le doux coton d'un nuage, si je n'avais pas l'impression que je m'envolais.

Je laissai une de mes mains continuai de jouer dans ses cheveux tandis que l'autre commença l'exploration du dos de Fen. Descendant doucement le long de colonne vertébrale, puis allant même jusqu'à oser descendre un peu plus bas.