Chambre du défunt

Celle qu'il aimait était accrochée à son bras et Sid avait fait en sorte qu'il puisse tenir sa main dans le sienne, la serrant un peu plus alors qu'un soldat les conduisait à la chambre. Sidan angoissait maintenant puis s'arrêta devant la porte. Il lâcha finalement la main d'Audreyann pour attraper la poignée. Il tourna la tête pour regarder sa femme avant d'avoir le courage d'ouvrir la porte.

Rare avaient été les fois où Sidan avait été ainsi, il était totalement déboussolé, comme elle l'avait vécu auparavent de nombreuses fois. Enfin, ils marcherent dans le chateau silencieusement guidé par un des soldats dont Loic avait la confiance.Arrivés devant la porte, il les laissa alors le regard peiné, car malgré que celui-ci avait été aussi un amant, tout le monde l'avait respecté. Enfin, il la regarda en mettant sa main tremblante sur la poignée et son épouse vint mettre la sienne dessus pour l'aider. Il n'y avait qu'une chandelle qui illuminait le corps du soldat endormi...

Gardant Audreyann auprès de lui, se sentant défaillir, Sid fit quelques pas vers le lit où était allongé Loïc. D'après ce que la faible lumière lui permettait de voir, il avait les yeux fermés et semblait seulement dormir. Sidan tomba littéralement à genoux, il avait eu raison, il ne supportait pas de voir ça. Il le savait et c'était sans doute pour cette raison qu'il n'était pas aller au funéraille de sa fille, sachant qu'il en serait devenu fou.

Le chandelle illuminait ce doux visage paisible, il semblait seulement dormir, mais ses cheveux blanc et la blancheur de son visage remettaient les idées en place. Enfin, le roi s'avancea quelque peu, chancelant, puis après quelques secondes, il tomba littéralement à terre en pleurant toutes les larmes retenues depuis le temps où il avait su la nouvelle. Évidamment, Audreyann se dirigea aussitot vers lui pour le prendre contre elle et en placeant son visage dans son cou d'où elle caressait son dos pour le réconforter.

-Laisse-toi aller... ne garde plus cela à l'intérieur...

Audreyann vint près de lui et Sidan s'accrocha à elle. Le visage enfouit dans son cou il ne pouvait plus se retenir, il pleurait à chaudes larmes. Il n'arrivait plus à se retenir, c'était devenu trop lourd quand il l'avait vu, Sid avait littéralement explosé. Sidan finit par reprendre le contrôle et ses larmes cessèrent, il serra sa femme, tremblant encore à cause de l'émotion.

- Mer...merci...

Elle vint ensuite poser ses lèvres sur ses cheveux en bataille blond de blé. Audreyann le comprenait et était un peu triste de devoir revenir à Jade pour ce genre de raison. Loic l'avait toujours considérée comme de la famille, comme sa propre fille et elle lui devait beaucoup. Afin de le détendre un peu, v qu'il respirait mal et qu'il était toujours tremblant, la reine essaya de lui changer un peu les idées.

-Tu te souviens la tête qu'il avait fait en remarquant que j'étais dans ton lit lorsque j'étais venue aller-retour à Jade ou bien lorsque nous avions monopoliser les bains?

Il réussi à rire un peu aux souvenirs que mentionna Audreyann. Mais l'idée que plus jamais il ne verrait son père sourire ou passer un commentaire quand Sid faisait une gaffe lui revenait. Il essayait de chasser ce genre de pensés pour garder de bons souvenirs mais c'était particulièrement difficil. C'était pour ça qu'il ne la lâchait pas, il avait besoin de sentir qu'il n'étiat aps tout seul et la garder dans ses bras était le meilleur moyen pour ça.

Ils se serrèrent mutuellement plus fort, comme lorsque leur fille ainée, leur Rosalie était repartie vers les dieux pour y retrouver sa place. Au moins, il rit quelque peu aux souvenirs mentionnés ce qui la rassura. Enfin, la chandelle s'étouffa et les deux souverains se retrouverent plongés dans une grande obscurité auquel une grande lumière fit place: un grand soldat blond tenant la main d'une petite blondinette, tout d'eux l'air serain. Loic n'était pas tout à fait matériel, mais le fait que Rose avait demandé la permission rare d'un dernier adieu aux dieux prouvait qu'elle devenait de plus en plus influente comme membre du panthéon.

Quand il y eu soudainement une grande lumière, Sidan releva la tête et ce qu'il vit le laissa encore plsu affecté qu'il ne l'était. Devenait-il fou où quoi? Retenant quelques larmes de plus, il s'accrocha à Audreyann en regardant les deux "fantômes" qui venaient d'apparaître.

Rosalie sourria et s'avancea en premier en trainant la main de son grand-père dans la sienne. Le roi s'accrochait à sa femme de toute ses forces ne sachant si tout cela était un mirage ou la réalité. La reine elle savait, elle ressentait un bien immense à l'intérieur d'elle et elle savait très bien que leur fille avait voulu donner la chance à son papa de dire un aurevoir à son père. Prenant et relevant son visage de sa petite main, la déesse vint lui donner un baiser sur sa joue. Tandis que le fantome du soldat ne savit pas trop quoi rien en s'étant approché. Pourtant, la petite blondinette vint lui murmurer quelque chose dans l'oreille: Audreyann tait bel et bien porteuse d'un enfant, d'un garçon.

Sid regarda sa fille et son père. Il ignorait si ça lui faisait plus de bien que de mal mais sur le moment, il se senti mieux, juste d’avoir la preuve que Loïc était heureux ailleurs. Du moins, il semblait correct…Sidan s’imaginait que c’était pour le mieux et se contenta sans bouger d’observer Rose et le fantôme de son père.
Il n'avait pas entendu l'heureuse nouvelle qui lui aurait sûrement beaucoup remonter le morale, avoir un autre fils, il ne pouvait qu'être fou de joie à cette idée. Mais il n'avait rien entendu et n'eut donc pas de réaction, sans doute retrouverait-il le sourire.

Rosalie vint don murmurer quelque chose à l'oreille alors à son grand-père qui fut prit tout à coup un air surpris, mais un sourire égaya son visage blanc. S'approchant de son fils et de sa belle-fille, il savait très bien qu'il ne pouvait rester encore très longtemps dans le monde des vivants. Rose lui avait permis une choe qu'un très petit nombre de personne avait eu le droit. Sidan et Audreyann à genoux devant lui, sa langue se dénoua.

-J'ai été choyé de t'avoir comme fils Sidan... Je vous attendrais là-haut, même si j'ai quelques différents à aller régler d'abord enfin... Audreyann prend bien soin de lui, tu ne sais pas à quel point il a besoin de toi...

Loic n'avait jamais été un grand bavard dans sa vie alors ce n'était surement pas maintenant qu'il allait changer. Enfin, en reprenant la main de sa petite-fille déesse, il se retourna un instant vers le couple.

-Ce sera un garcon peu avant la saison chaude...

Dit-il en souriant en étant pres à partir pour de bon, allant revoir aussi ses parents et ancêtres en attendant alors ceux qu'il aimait même s'il ne voulait pas les voir sur les plaines de lumière de sitot...

Sidan eut le courage de se détacher d’Audreyann, il regarda son père, sachant très bien que celui-ci ne risquait pas de faire un interminable discours. Loïc avait toujours dit les choses comme elles étaient en essayant d’utiliser le moins de mots possible, Sid avait toujours trouver ça un peu particulier mais après tout, son père avait dirigé l’armée et ce n’était sûrement pas le genre de poste qui laisse l’occasion de perdre son temps en paroles inutiles. Sa fille et son père disparurent, laissant Sidan dans l’obscurité avec sa femme. Ses yeux c’étant habitués à la noirceur, il pu la regarder et la voir. Avec un mince sourire, très loin de ceux qu’il avait habituellement mais c’était quand même un progrès et ce malgré les quelques larmes qui coulaient encore sur ses joues, Sidan lui dit :

- Tu ne seras plus si seule à Turquoise

Il était encore triste, mais aussi tellement heureux à l’idée de voir sa famille s’agrandir. Ce n’était pas qu’il n’aimait pas Marianne et Nolan, c’était tout le contraire! Mais comment ne pas être heureux devant le fait que celle qu’on aime va nous donner un autre enfant qui grandira et suivra son propre chemin.

Audreyann le vit alors se détacher doucement de sa personne afin de mieux voir son paternel, de mieux entendre ses dernières paroles sur la terre des hommes, la terre d'Enkiviev pour rejoindre le déja trépassés. Il étit certain que le soldat aurait quelque comptes à régler avec le frère de l'ancien roi et le roi lui-même ayant été victime durant sa vie d'injustices. Puis, Loic finit en disant que quelqu'un viendrait prendre sa place d'une certaine manière, un petit garçon qui allait naitre dans les prochaines semaines. Enfin, son regard se retourna vers le sien, un mince sourire sur son visage malgré sa peine. Alors, la reine vint alorsencore une fois le serrer dans ses bras, un sourire sur son visage, car sa dernière grossesse remontait à si longtemps... Et quelle grossesse turbulée pour ce petit homme, ce petit prince.

-Sidan... je compte rester un peu avec vous de toute mannière, je me sentais égoiste d'être partie aussi longtemps...

Nolan arriva, lentement dans la salle. Son petit coeur serré, il ne savait pas comment réagir. Avant d'arriver au décédé, il repensa au moment qu'il était vivant. Les fois où il s'entraînait avec lui mais tout semblait flou ou était-ce ses yeux qui devenait humide?
Il voyait son visage, il avait l'air paisible mais Nolan remarquait les differences comparer à ses souvenirs: Il ne souriait pas pareil, il avait le visage gris et il trouvait que ses cheveux étaient grissâtre. En le voyant inêtre, Nolan avait juste envie de tenter de le réveiller mais il commençait à comprendre qu'il ne le reverait plus comme avant. Son coeur se serra d'un coup et des larmes se misent a jaillir et à couler sur les joues du grand garçon. Il ne pouvait plus regarder son grand-père, Nolan s'éloigna rapidement de Loïc et alla voir sa mère et l'aggripa. Il ferma les yeux mais les larmes coulaient encore.

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La petite Marianne,elle, arriva un peu plus tard avec sa grand-mère. Son frère était déjà-là. Il était dans les bras de sa mère. La petite, elle déçida de s'approcher de la dépouille. Elle ne voulait pas encore y croire. La petite dévisageait le corps inerte. Finalement, la petite approcha sa petite main du corps et dit:
-Papie? Tu Fais Semblant?
La petite secoua la main froide du défunt espérant un mouvement, mais il ne bougea pas... Aussitôt la jeune fille se tourna vers son papa et sa maman en les regardant. Elle regarda aussi Nolan et mamie sans rien dire. Juste des petites larmes coullaient dans ses grands yeux.

Avant que Sid ne puisse répondre à Audreyann, Nolan arriva. Il aurait préféré que les enfants ne voient pas ça. Il regarda ensuite sa mère entrer avec Marianne. La petite tenta de réveiller son grand-père mais elle réalisa bien vite que c’était impossible. Sidan en voyant les larmes remplirent ses yeux se leva pour aller la prendre dans ses bras. Nolan était avec sa mère, il prit donc l’initiative de consoler un peu la petite Marianne.

- Ce sont des choses qui arrive Marianne…je sais que ça fait de la peine…mais c’est ainsi, par contre, quand quelqu’un meurt tu sais que quelque part quelqu’un d’autre va naître…

Il était redevenu un peu plus neutre, il avait repris le contrôle tant mieux parce que sinon il n’aurait pas été très utile pour tenter de consoler les enfants.

Audreyann vit ensuite son grand garçon entrer en premier dans la pièce, silencieusement et rspectueux pour son grand père. Ses parents étaient déja agenouillés devant la dépouille depuis un petit moment. Lorsque s'en fut trop, il rebroussa le chemin pour se retrouver dans ses bras d'où la reine le serra avec force et amour sentant tout avec son père des larmes couler dans son cou. En relevant un peu son regard de son ainé, la jeune femme put alors voir Flora toute émue et frêle entrer doucement avec Marianne qui elle aussi s'approcha pour ensuite fondre en larmes. Lui manquant une paire de bras, celle-ci voulut aussi la réconforter, mais ce fut Sidan qui prit sa place en essayant de calmer ses larmes. C'était un dure choc pour la famille de perdre quelqu'un de si cher. Enfin, des gardes de noir vêtus entrèrent discrètement à leur tour pour murmurer aux souverains quelques mots.

-Nous sommes prêts pour les funérailles. Vous savez que vu qu'il n'est point de la famille royale il ne pourra résider dans les catacombes, mais nous avons fait en sorte que son immolation soit à sa grandeu Majesté...

En voyant les soldats entrer, Sid posa Marianne près d’Audrey. Il se mit à parler à voix basse avec l’un des soldats, il y avait quelques questions qui l’énervaient :
- Quand est-ce que c’est arrivé?
- Peu après votre départ
- Et pourquoi avez-vous mis tant de temps à me prévenir?
- Nous avions demander à un soldat de vous porter la nouvelle mais il a refusé et nous avons perdu beaucoup de temps à le chercher.
- Et qui était ce soldat?
- Antoine…
- Il était hors du château? N’était-il pas sensé surveiller les portes?
- Oui…mais il n’y était pas…peut-être que
- Allez le chercher, j’ai à lui parler.
Il n’enterrerait pas son père avant d’avoir régler cette petite affaire avec son cousin qui semblait se croire tout permis. Sid était en colère, chose rare. Antoine était mieux de bien se cacher en entendant qu’il se calme. Sidan se retourna vers sa petite famille, ça le décourageait de le savoir entourer de gens comme Antoine et le père de celui-ci, au moins il n'étiat plus un problème mais si Antoine commençait à agir comme bon lui semblait qui sait jusqu'où ça pouvait mener.

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Quand son père la lâcha à côté de sa mère la petite se remit à pleurer de pplus belle. Elle n'aimait pas se faire abandonné ainsi. Se faire mettre sur le carreau. La petite aimait l'attention...Sûrtout celle de son papa. Et quand il la consolait ça marchait TOUJOURS. Comme quand tatie Danilda le faisait. Justement elle était où tatie Dana? La petite commença à chercher du regard, finalement ne la voyant pas dans son champs de vision elle s'aprocha de son papa alors que le garde partait et tira sur son pantalon et demanda de se voix de petite fille de cinq ans:
-Où Tatie Dana?

Sidan baissa la tête pour voir qui tirait sur son pantalon et vit Marianne. Danilda? Très bonen question, sûrement était-elle avec Antoine mais il ne pouvait pas en être certain, Toine pouvait être avec n'importe laquelle des femmes qui passaient dans ce château.
- Elle est sûrement avec Antoine, les gardes vont le chercher, elle va peut-être venir avec lui.
Il disait ça mais n,en avait vraiemnt aucune idée, il avait juste envi de dévisser la tête de son cousin.

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-Pouquoi Tatie Avec 'Toine??
La petite ne pouvait pas prononçer une seule phrase correctement et personne ne lui avait jamais dit que c'était POURQUOI et ANTOINE ET TANTIE Pas Tatie. C'était effrayant comment la petite avait un défauts de prononciation. Il faut dire qu'elle n'avait pas encore de précepteur comme son frère...Mais pourtant à passer ses journées avec Dana et à suivre son père elle devrait déjà avoir ratrapé son retard, mais la petite qui préférait parler aux animaux qui passait au château ne semblait pas avoir reprit son retard. Il faut dire que les cheveux et les chiens de la cours aussi avaient un défaut de prononciation. Les seuls animaux qui avait un vocabulaire élevé c'était les oiseaux, mais Marie n'aimait pas trop les oiseaux. Ils volaient et ne revenaient presque jamais.

- On dit pourquoi Marianne.
Corrigea-t-il, il s'inquiétait pour les défauts de prononciations de la petite, ça ne s'améliorait pas et il en savait trop ce qu'il devait faire face à ça.
- Parce qu'ils s'entendent bien.
Pour ne pas dire que Danilda aimait bien Antoine et que lui faisait juste s'amuser avec elle.

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Puis,en essayant de se coriger la petite ajouta:
-PouRquoi eut s'entendre bien? Quoi Vouloir Dire?
La petite faisait de gros efforts. Quand on la corigea, ce qui arrivait rarement,puisque c'était plutôt elle qui corigeait les animaux, La jeune fille regardait son papa intensément et tendit les bras signifiant clairement dans son langage de petite princesse: PREND MOI PAPA!

- Je n'ai pas la temps Marianne...je vais revenir bientôt, occupe toi de ton grand frère en attendant.

Il lui fit un sourire et sorti de la pièce, essayant de contrôler sa colère, chose qu'il avait plutôt bien réussi à faire devant sa fille. Sidan se rendit à la salle du trône, sachant que c'était là que les gardes allaient conduire Antoine. Il était temps de régler ses comptes.

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