Chambre de la dame Anaelle et de l'écuyer Elisa

Lorsque Dame Anaelle fit signe à Elisa d'entrer et lui dit qu'elle voulait se reposer elle avait très envie de descendre dans le hall et participer au combat. Cette pensée la mit en colère. Et voilà qu'elle voulait à nouveau transgresser des ordres.

Elle préféra se coucher sur son lit et de dormir elle aussi. Au moins, elle ne risquait pas faire tuer quelqu'un ou de mettre sa vie en danger.
Mais Eli ne trouva pas la tranquillité. Elle avait trop de remords. Des larmes coulaient sur ses joues et elle enfouit sa tête sous son oreiller pour que son maître ne remarquait pas sa peine.

*Qu'ai je fait? J'ai mit tout plein de vies en danger avec ma stupidité. Jamais les chevaliers ne me pardonneraient! Je vais se faire exclure de l'ordre. Mieux vaut que je m'enfuie, personne ne me chercha, ils seront contents d'être débarrassés d'une jeune fille bête. Je pourrais retourner à la campagne, chez Tante Élisabeth. Je lui expliquerait ce que j'ai fait et je travaillerais aux champs avec les autres femmes et je créerais ma propre famille...*

Soudain entendant remuer un peu la femme chevalier non loin d'elle Elisa tut ses pensées de peurs qu'elle ne les capte. Et si elle les avait déjà captées. Non, c'était impossible, Anaelle dormait pésiblement.

Eli avait prise sa décision. Elle dormirait cette nuit, puis allait prendre quelques vivres et ses armes et se mettrait sur le chemin. Elle laisserait une lettre d'adieu pour s'expliquer. Voilà! Personne n'essayerait de l'empêcher de partir. De un ils étaient trop occupés à neutraliser les chevaliers noirs et de deux elle avait fait trop de bêtises pour qu'ils s'inquiètent de son sort. Après tout elle avait faillit tuer indirectement DEUX chevaliers. Maintenant elle ne pourrait plus reculer devant son destin. Si cela se passait c'est que les dieux ne voulaient pas qu'elle devienne un chevalier d'émeraude.

*Mais...et si c'est ça? Si je doit devenir méchante et servir Navid, l'empereur noir? JAMAIS!!* cria t elle intérieurement.

Puis elle lassai couler ses larmes sans essayer de les retenir et essaya de trouver la paix. Impossible...

Elisa entendit son maître se lever et s'approcher d'elle. Elle essaya de contrôler ses larmes mais ni parvint pas. Seule la vague d'apaisement que lui transmit la femme chevalier réussi à la calmer un peu.

Elle se redressa un peu lorsque Anaelle voulut sortir de la chambre.

Maitre? Je...je suis désolé! murmura t elle avant de se relaisser tomber dans son oreiller.

J'entendis le murmure d'Elisa et me tournai vers l'adolescente. Je compris enfin de quoi elle parlait. Je m'approchai un peu du lit, puis tentai de la rassurer avec quelques paroles.

"Ne t'inquiète plus avec ça d'accord? Tout va rentrer dans l'ordre dans peu de temps. Tout le monde fait des erreurs, personne n'y échappe, alors n te blâme point, d'accord?", dis-je, incertaine de mes paroles, sans pourtant le laisser paraître.

Je sortis ensuite de la chambre.

Elisa fut réveillée lorsqu'elle sentit une chaleur et du vent se lever dans le château. Elle le sonda pour voir se qui s'était passé et remarqua qu'il n'y avait plus de chevalier noirs à émeraude... a part Eimy.

Elle se leva, il fallait qu'elle parte. Elle essuya ses larmes, médita pendant quelques minutes seulement de peur de voir son maître revenir, enfila sa tunique, prit ses armes et sortit de la chambre.

Anaelle pourrait lui demander des explications par la pensée si elle le voulait. Elle sentit la présence de la femme chevalier avec Sire Fenrik dans une chambre et elle était très heureuse pour les deux.

Arrivée dans la cour du château elle sortit discrètement, prenant Stella avec elle.

Katara arriva dans la chambre d'Anaelle mais n'y trouva personne...elle sonda le château un peu inquiète mais sentit son énergie non loin de la dans la chambre de Fenrik ce qui la fit sourire.

Mais Elisa aussi avait disparue...ce qu'elle trouva plutôt bizarre mais elle pensa que son maître devait bien savoir où elle se trouvait et ne s'en inquiétât pas plus que ça. Kat était contente que la guerre était terminée, et qu'ils n'avaient pas subit de grosses pertes. Bien que c'en fût de peu des fois!