Chambre de la dame Anaelle et de l'écuyer Elisa

Katara arriva dans la chambre et posa Anaelle sur le lit. Elle entreprit donc de la dévêtir pour mieux examiner la blessure. Quelqu'un avait déjà œuvré avec des plantes, heureusement d'ailleurs, sinon la belle femme serait sans doute morte. Avant de replacer ses mains au dessus du corps de la femme chevalier, Katara envoya d'abord un message télépathique à maître Katoux:

Maître Katoux? La dame Anaelle est en sécurité dans sa chambre, je m'occupe d'elle, mais pourriez vous quand même venir, au cas où?

Puis elle se pencha et nettoya d'abord la plaie avec un peu d'eau qu'une servante avait amenée en les apercevant. Maintenant elle pouvait enfin opérer. Elle plaça ses mains encore une fois au dessus du ventre de la jeune femme et en fit jaillir une lumière blanche si puissante qu'elle faillit éblouir Katara elle même.. Petit à petit la plaie se referma et la lumière s'éteint. Katara regarda d'un air satisfait son travail. Maintenant, vu qu'elle n'était pas épuisée, Katara soigna avec une lumière moins forte les blessures minimale jusqu'à ce que tout eu plus ou moins cicatrisé.

Puis elle s'assit, un peu fatiguée tout de même sur une chaise proche du lit de cette femme si forte et attendit.

Katara vit la magicienne apparaitre à ses cotés. Décidément il faudrait qu'elle apprenne elle aussi à se téléporter, c'était un moyens plus rapide et plus efficace.

Oui, moi je vais bien,merci. Je pense que si elle continue à se reposer tout ira pour le mieux. J'ai fait tout ce que je pouvait

Katara regarda la magicienne dans les yeux en espérant que sa réponse était correcte et que maître Katoux serait fière d'elle.

[HJ: eh bien dit donc, on en a de l'inspiration pour nos RP ]

Elisa arriva en courant dans sa chambre et vit son maître couchée sur le lit. Elle s'approcha d'elle et examina les endroits où auraient du être les blessures....elles avaient presque disparue. Elle se retourna et remarqua que c'était Katara qui avait perdue de l'énergie donc c'était elle qui avait sauvée son maître.

Merci beaucoup dame Katara, Sans vous ce serait peut être fini avec elle... murmura t elle.

Puis elle se tourna vers la magicienne et prit un ton sérieux.

Maître Katoux? Un chevalier noirs à pénétré dans le hall du château. La dame Lanya est en train de se combattre. Moi j'ai ressu l'ordre de rejoindre mon maître. Je vous en prie, je ne veux pas voir encore une blessée, et surtout pas dans notre château...aller aider la femme chevalier, s'il vous plait! et sa voix s'éteignit.

Elisa se retourna et s'accroupit à coté de son maître. Des larmes coulaient sur sa joue. Tout cela était de sa faute. Elle avait désobéit et des chevaliers avaient été blessés par sa faute...

Katara entendit la nouvelle de l'écuyer et son visage se crispa. Elle vit maître Katoux disparaitre, sans aucun doute pour se rendre dans le hall.

Reste ici et occupe toi de ton maître. Il ne faut pas qu'elle sache se qui se passe pour le cas qu'elle se réveille. Mais fait la boire, elle en a besoin!

Elle lui adressa un sourire et décida elle aussi de sortir pour rejoindre le combat. Cette bataille tournait vraiment mal...plusieurs blesses, un chevalier était presque mort...où allait terminer toute cette guerre? Et déjà...a quoi servait elle? Elle décida de ne pas courir car elle sentait qu'il y avait beaucoup de gens prés du hall.

Mon corps était guéri. Je n'avais plus aucune raisons de ne pas me réveillé. Pourtant, mon état comateux restait, comme si il était bien décidé à garder mon esprit loin de cet endroit. Je n'avais aucunement conscience de ma présence au château d'Émeraude, encore moins de la bataille qui se déroulait au moment même dans le hall. Comment aurais-je pu de toute façon; je me trouvais à des kilomètres d'ici!

Ouvrant subitement les yeux, je me redressai dans cet étrange lieu, noir comme dans une tombe.

"Il y a quelqu'un?", criais-je tout d'abord, avant de prononcer les mêmes paroles un peu plus timidement.

"As-tu choisies?", demanda une voix caverneuse, inquiètante, mais à la fois rassurante.

"Je...", commençais-je, sans pouvoir continuer. Personne ne tentais de me réveiller au même moment, sinon je sentais que je l'aurais su. Peut-être personne ne voulait de moi là-bas? Bien sûr, si je n'avais pas perdue mon entière mémoire, j'aurais su que ce n'était pas du tout le cas, mais dans ces circonstances, qui aurait pu me blâmer d'avoir des doutes?

Elisa était restée tout le temps au chevet de son maître, laissant libre cours à ses larmes. Et si son maître de ne réveillait jamais? Tout cela était de sa faute. Elle allait se faire expulser de l'ordre! Jamais elle ne se pardonnerais ses fautes avant qu'elle n'aie risquée sa vie pour se racheter. Mais elle était écuyer...elle ne pouvait rien faire...

Soudain elle sentit qu'une partie de la dame Anaelle reprenait conscience...mais quelque chose l'en empêchait. Elisa, même si ce geste était interdit à un écuyer, essaya de sonder son maître. Mais cela lui était impossible, son esprit s'était renfermé. Pourtant elle sentait une autre énergie très faible et très lointaine dans la conscience de la femme chevalier.

Maître, maître...réveillez vous. Je vous en prie revenez!! dit elle doucement puis de plus en plus fort.

C'était la seule chose qu'elle pouvait faire pour le moment. Elle ne voulait pas déranger les autres chevaliers qui devaient se trouver dans le hall. Elle sonda le château et remarqua l'énergie de plusieurs chevaliers noirs à présent. Mais il y avait beaucoup plus de chevaliers d'émeraude. Cette bataille finirait rapidement et en faveurs pour Enkidiev.

Elisa prit une éponge, la mouillait un peu et essuya la front d'Anaelle. C'était impossible de la faire boire pour l'instant mais Katara lui avait conseillée d'utiliser de l'eau. Déjà que c'était la seule chose qu'elle puisse faire, eli voulait être une adolescente modèle afin de pouvoir se racheter. A partir de maintenant elle allait suivre tous les ordres qu'elle recevrais à la lettre.

Maître, maître...réveillez vous. Je vous en prie revenez!!

Ces paroles sonnèrent dans l'immensité de l'endroit où je me trouvais. Maître? De qui parlait cette voix féminine? Et surtout, qui était-elle? Soudainement, je me sentis basculé dans le vide et je vis une femme couchée sur un lit, une jeune adolescente éplorée à son chevet.

"Qui est-ce?", demandais-je avec curiosité.

La voix mit un moment à me répondre, ce qui me laissa de sérieux doutes sur son identité avant même d'entendre un seul mot.; "C'est toi. Ou plutôt ton corps."

Mon corps. Il s'agissait de mon corps. Alors, étais-je réellement morte? Mes souvenirs n'existant plus dans cette dimension, j'avais dû mal à y croire vraiment. Cependant, ce fut l'arrivée d'un jeune homme au physique inhabituel qui me força à poser une deuxième question à l'inconnu de la caverne; "Qui sont-ils...?"

"L'adolescente s'appelle Elisa. Il s'agit de ton écuyer. Fenrik est le jeune homme qui a ravi ton coeur quelques années plus tôt, bien que la situation entre vous deux est plutôt...difficile., répondit la voix, toujours d'un ton étrange qui sucitait inquiètude et confort à la fois., Alors, as-tu pris ta décision?"

Avais-je pris ma décision? Avant d'apercevoir ces deux personnes, j'étais sûre et certaine de ma réponse. Mais maintenant...? Levant les yeux de cette pièce où je ne me trouvais pas vraiment pour les monter vers la noiceur de mon esprit, je prononçai quelques mots d'une voix forte, exprimant ainsi mon opinion.

"Je ne suis pas prête à partir!"

Un nouveau basculement, un étourdissement, puis plus rien...

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Des sanglots m'éveillèrent. Où étais-je? Certainement plus dans cette caverne, puisque la sensation que je ressentais un peu plus tôt n'étais point présente. Je reconnaissais tout de même deux présences familières, sans réussir à les cerner.

"Qu'est-ce qui se passe...?", me décidais-je enfin à demander d'une voix faible, vu mon état d'épuisement après ma blessure.

De retour parmis les vivants, alors tout ce qui s'était passé était réel et non pas un simple cauchemar. L'information que j'avais reçu de cette dame, celle qui me ressemblait tant et qui m'avait empêché de commettre une énorme erreur en entrant directement aux plaines de lumière, était dans ce cas véritable. Mais pour le moment, je n'avais aucunement envie d'en discuter, seulement de reprendre totalement mes esprits.

**Je...je suis heureuse d'être revenue...**, annonçai-je de la même façon que Van, par l'esprit. Je n'avais toujours pas ouvert les yeux, mais je bougeai légèrement ma main jusqu'à trouver celle d'Elisa. Je la serrai, pour la rassurer, puis, au bout d'un moment, je la lâchai doucement pour aller prendre celle de Fenrik. Je l'aimais et je voulais qu'il le sache. Mon coeur lui appartenait depuis bien longtemps déja et j'avais failli ne plus jamais le revoir...

Elisa sursauta quand son maître se réveilla. Elle décida de ne pas répondre tout de suite à la question de son maître pour savoir ce qui lui était arrivé.

Vous étiez inconsciente pendant quelques heures. Mais maintenant vous êtes de retour. allez buvez un peu, il faut que vous refassiez vos forces

Elisa lui souleva la tête qui était encore très lourde et l'obligea a boire. Qu'est ce qu'elle était heureuse que son maître se soit réveillée.
Son visage s'illuminait et ses yeux redevinrent à nouveaux transparents. Au moins, maintenant elle savait pourquoi, mais elle n'avait pas l'intention d'utiliser ce pouvoir avant loongtemps.

Il était vrai que j'avais la gorge sèche, sans doute dû au fait de mon long voyage sans eau. Je bus donc ce qu'Elisa me donna, non sans quelques difficultés dûes à ma position couchée, même si mon écuyer m'aidait un peu en me relevant.

Lorsque j'eus terminer, je laissai retomber ma tête sur l'oreiller. Je n'avais toujours point lâchée la main du jeun homme que j'aimais, tandis que je tentais de me rappeler ce qui s'était passé avant que je ne perde connaissance. Je me rapellais d'une jeune femme contre qui je me battais, puis d'une douleur aigüe qui s'était propagée dans tout mon être en partant de mon ventre. Et malgré cela, j'avais réussi à faire face à Terebnor...

Puis, après un moment, je remarquai les yeux d'Elisa qui étaient de nouveau transparent. Même si c'était son attitude qui nous avait mis dans le pétrin, elle savait maintenant quel était son pouvoir et comment s'en servir...bien qu'elle devrait être encore plus discrète plus tard, et surtout, qu'elle devrait obéir aux ordres!...Mais maintenant, il fallait que je parle à Fenrik seul à seul. Je devais le faire avant de ne m'endormir pour plusieurs heures, j'avais des choses à lui dire après tant de temps.

"Elisa, tu peux nous laisser seuls un instant? Je dois parler à Fenrik.", demandais-je d'un ton doux. J'attendis que l'adolescente sois sortie pour tourner mon regard vers le jeune homme.

"Je...Fen...", dis-je, ne sachant point comment commencer.

Fen n’avait absolument rien dit depuis qu’il était arrivé dans la pièce, il avait trop honte de lui-même, il se trouvait lamentable comme chevalier et se demandait bien ce qu’Anaelle allait lui dire. Tenant sa main il se força à la regarder même si Fenrik s’en trouvait carrément indigne. Van tentait de le réconforter en lui parlant mais ça ne semblait pas arranger grand-chose. Il y avait au moins une bonne chose avec le magicien maintenant, Fenrik avait appris à l’apprécier et ça devenait un peu comme si il avait un ami en tout temps avec lui mais parfois quand on a le cœur lourd même un ami ni peu rien.
Respirant profondément pour rester calme et ne pas céder à son chagrin Fenrik du faire un effort surhumain pour prononcer quelques mots qu’il avait sur le cœur depuis un moment déjà.

- J’ai eu tellement peur de te perdre…

Il déposa un baiser sur la main de la chevalier et la regarda se disant qu’elle avait sûrement quelque chose de plus important que ça à lui dire, mais au moins ça l’avait soulagé d’avoir dit ça, même si ça ne servait pas à grand-chose.

Il avait eu peur de me perdre. Un sentiment à la fois d'amour et de tristesse m'envahirent soudainement. D'amour, parce qu'il s'était inquièté pour moi et de tristesse parce que je n'avais point voulu lui faire peur. Lorsqu'il déposa un baiser sur ma main, un sourire s'étira lentement sur mes lèvres. Je sentais aussi une impression de grande fatigue, mais je ne voulais pas dormir, je luttais seulement pour pouvoir le voir tout près de moi.

"C'est grâce à toi si je suis revenue Fen.", dis-je d'un ton sincère.

J'avais passé si proche de la mort que cette situation me semblait irréelle. Pourtant, tout ce qui avait eu lieu, je l'avais bel et bien vécu, même si je doutais fort bien que quelqu'un ne me crois..

"Fen, même si...même après ce qui s'est passé dans la...cachette secrète...je...", commençais-je, avant de me mordre légèrement la lèvre inférieure. J'avais peur, je devais l'avouer. Mais, j'avais tellement envie de lui dire mes sentiments, de tout lui révéler.

Je le regardai pendant un moment dans les yeux. Comment pouvais-je lui résister? Tout sorti d'un coups, je lui envoyai tout un discours qui révélait mes sentiments pour lui. Je mettais en quelques sortes mon âme à nu pour quelques instants.

"Je t'aime encore Fen, depuis que je t'ai vu je t'ai aimé et je t'aimerai toujours. J'ai eu beau essayer de t'oublier, essayer de me convaincre que nous n'étions pas fait pour aller ensemble, que j'avais des projets qui étaient faits pour moi, une destinée à suivre et que je ne devais me concentrer que sur cela, je n'ai pas pu. À toutes les fois que je pensais que c'était fini, que tu ne m'aimerais plus, j'avais un pincement au coeur et je sentais les larmes venir. Et à toutes les fois je devais penser à autres choses pour essayer de combler le vide qu'il y avait dans mon coeur depuis ce jour. Je..., dis-je, sentant de nouveau venir les larmes, essayant de les retenir pour ne pas pleurer devant lui, je comprendrais si tu ne m'aimais plus, après avoir passé autant de temps à t'ignorer. Je comprendrais parfaitement, j'ai été si idiote de ne pas te le dire avant, mais j'avais peur...j'avais peur de craquer. Mais maintenant, après avoir vécu tout cela, je...j'ai senti qu'il fallait que je te le dise, quelle que soit les résultats."

Durant le moment où je prononçais la dernière phrase, je sentis finalement mes yeux se mouiller et, malgré toutes les tentatives pour retenir mes larmes, il y en a tout de même une qui réussit à se glisser entre mes cils pour rouler le long de ma joue.

Il n'en croyait pas ses oreilles, elle avait vraiment dit qu'elle l'aimait? Fenrik n'aurait pas pu être plus heureux. Puis il remarqua la larme glisser sur la joue d'Anaelle. De sa main libre il alla l'essuyer en serrant doucement le poing pour éviter de griffer le délicat visage de la chevalier.

- Je t'ai toujours aimé même depuis ce qui c'est passé dans la cachette secrète...j'étais persuadé que tu me détestait maintenant...mais je ne pouvais cesser de penser à toi, d'espérer qu'un jour tu m'aimerais à nouveau...j'avais trop honte de ce que j'avais fait pour oser te parler pour te supplier à genoux de m'aimer...je ne suis rien sans toi...Je t'aime et jamais rien n'y changera quoi que se soit...

Ses yeux se remplissaient de larmes, mais ce n'était pas de la peine, il était tellement heureux. Lui souriant, il la regarda, elle était belle, trop belle pour lui et ça il se l'était souvent répéter

Je fus à la fois surprise et emplis d'une joie sans borne à ses paroles. Assez pour que je me force à me redresser pour pouvoir le prendre dans mes bras, afin de pouvoir le sentir près de moi, et me sentir ainsi en sécurité, totalement en sécurité, pour la première fois depuis bien longtemps.

Mes larmes continuaient de couler, mais ce n'était plus des larmes de tristesse, mais plutôt des larmes de joie. La femme ne m'avais point menti lorsqu'elle m'avait dit que nous nous aimions, même si notre situation était difficile. Puis, je pensai à dire une information à Fen, une information qui allait sans doute le surprendre, autant que Van.

"Fen...il faut que je te dise quelque chose., commençai-je en m'éloignant un peu de lui pour le regarder dans les yeux, pendant que j'étais inconsciente...j'ai fait un...rêve. C'était vraiment étrange...mais bon, l'important, c'est que j'ai appris une information importante sur moi, sur le rôle de Porteuse de Lumière."

Je fis une pause pendant un léger instant avant de reprendre; "Je...je ne suis pas la Porteuse de Lumière. J'ai apparement un grand rôle à jouer dans cette guerre, un rôle indispensable...mais je ne suis pas celle que j'ai toujours crue être."

**Je ne sais pas. La femme qui m'a révéler cette information ne m'a rien dit de plus.**

J'étais navrée de ne pouvoir en dire plus. Cette femme, cette étrangère qui lui paraissait pourtant drôlement familière lui en avait révéler une bonne partie, certes, mais...pas assez pour pouvoir répondre à la question de Van.

"Il va falloir chercher, mais je sais que nous finirons pas trouver. Tant que je serai vivante, je ne laisserai pas ces insectes prendre nos terres...", dis-je d'un ton qui montrait ma détermination. Avec preuve; j'avais failli donner ma vie pour défendre le continent.

Inutile de décrire à quel point cette réponse désapointa Van qui se tu sur le champ poru aller s'isoler dans un coin de la tête de Fenrik. Celui-ci ne pouvait rien dire sur l'état du magicien qui partageait le même corps que lui, car Van l'en empêchait. Fenrik se contenta d'essayer de demeurer souriant malgré la moitié noire de son esprit

- Et tant que tu protègeras le continent je serais à tes côtés pour t'aider

Ajouta-t-il mais ensuite, il dit, presque paternellement

- Mais si tu tiens à protéger le continent tu devrais commencer par te reposer

Déjà que lui-même était épuisé, Anaelle devait avoir du mal à tenir à cause de tout ce qui venait de se produire.

Je le regardai dans les yeux. Étrangement, j'éprouvais un soudain élan de compassion pour le magicien. Ne m'avait-il pas dit lui-même il y a quelques années qu'il allait aider à vaincre les insectes, même si cela lui prenait plusieurs vies? Et celle qu'il aimait qu'il n'avait pu vu depuis tant de temps...à cette pensée, ma détermination à vaincre les insectes se renforçit et j'eus envie d'aller me battre maintenant, une bonne fois pour toute.

Je fus cependant refroidis par la voix de Fenrik, qui me disait que je serrais peut-être mieux de me reposer pour l'instant. Il avait raison, j'étais totalement épuisée. Mais je voulais rester près de lui, je ne voulais pas que mon esprit se ferme pendant autant d'heures.

"Tu as raison.", me forçais néanmoins à dire, avant d'aller voler un doux baiser sur ses lèvres. Comme ce petit geste, pourtant simple, m'avait manquer!

- Je vais revenir te voir plus tard, c'est promis

Il l'embrassa à son tour puis se dirigea vers la porte pour aller se coucher lui aussi, se disant qu'il ne dormirait sûrement pas très longtemps ce qui lui permettrait de revenir voir Anaelle à son réveil.
Ça lui donnerait peut-être aussi l'occasion de discuter avec Van. Il sorti donc de la pièce et salua Elisa d'un signe de tête avant de marcher dans le couloir pour atteindre sa propre chambre