Nom :
D'Opale
Prénom :
Ophélia
Surnom :
Dame Ophélia, Ma reine, bref tout ce qui touche la royauté
Âge :
23 ans
Histoire :
«Dites, mère, comment avez-vous connu père?»
Fis-je de ma douce voix rêveuse alors que je dégustais un succulent déjeuner avec ma mère. Cette dernière, magnifique et majestueuse, posa ses yeux gris sur moi et me sourit avec tendresse. Je voyais dans sa façon d’être qu’elle n’était pas vraiment à l’aise lorsque je l’appelais de cette manière. Étant une ancienne paysanne d’Opale, elle n’avait jamais été habituée à ce qu’on lui parle avec politesse, à la manière des rois et des reines quoi! Chelsea inclina son beau visage sans cesser de me sourire puis me répondit :
«C’était il y a très, très longtemps, alors que des festivités avaient lieux dans le village pour célébrer les 19 ans de ton père. Chaque année il y en avait, et évidemment, j’y assistais. J’étais à peine plus vieille que toi et déjà, j’étais en amour par-dessus la tête avec le beau prince qu’était ton père.»
Elle fit une pause, le regard ailleurs, un mince sourire aux lèvres. Déjà, j’étais suspendu à ses lèvres, attendant avec impatience la suite. Elle vint au bout d’un moment.
«J’étais là, pauvre paysanne amoureuse, parmi la foule. Je m’amusais. Puis, il m’a percuté. Je ne l’avais pas vu venir et lui non plus. Le choc à été si intense et si surprenant, que je me suis retrouver assise, dans la boue. Je me suis sentie si honteuse! Puis là, il a baissé ses yeux verts sur moi, le visage empreint d’un malaise que je croyais impossible sur un si beau visage. Il s’est excusé, évidemment, et il m’a tendu sa main pour m’aider à me relever. Mes joues, d’un coup, sont virées au rouge cramoisi, mon cœur s’est mit à battre dans ma poitrine à un tel point que je croyais qu’il allait exploser. J’ai finalement prit la main qu’il me tendait et je me suis relevé. Et je me suis mise à rire. Un rire nerveux évidemment! Mais tout de même, cela a désarçonné le prince, qui a fini par rire lui aussi. J’ai essayé du mieux que j’ai pu d’essuyer la boue sur mes vieux vêtements, sans grand résultat bien sûr. J’ai alors entendu sa voix.
«À qui ais-je l’honneur de m’excuser? »
J’ai posé mes yeux sur les siens et j’ai senti mon cœur chaviré.
«Chelsea.»
Fut tout ce que je pus lui dire.»
Elle cessa une fois de plus de parler, me faisant davantage languir. Elle poussa un petit soupir puis posa sa fourchette dans son assiette, sans y avoir touché. Elle continua :
«Il s’est présenté, bien qu’il du se douter que je connaissais déjà
son nom et son rang. Enfin! Il m’a ensuite proposé de l’accompagner ici, au château, pour me prêter d’autre vêtement. J’ai refusé, c’était certain, mais il a insisté et je n’ai pu résister. C’est là que tout à commencer. Après m’avoir prêter des vêtements de sa mère, lesquels m’allaient comme un gant selon lui, nous sommes retourner dehors, dans les festivité. Tout le monde à été surprit de voir le prince accompagné d’une jeune paysanne, d’au moins 5 ans sa cadette. Mais, autant lui que moi, nous ne nous en préoccupions pas. On a danser, on a rie. Bref, on s’est amusé comme des fous. Puis, à la fin des festivités, il m’a avoué qu’il voulait me revoir. Ce qu’on a fait. Ça durer cinq ans. Personne ne savait qu’on se fréquentait…Jusqu’au jour où il a été promit à une autre femme, une princesse d’un autre royaume. Ton père s’est emporté évidemment et il a tout balancé, disant qu’il en aimait une autre et qu’il voulait m’épouser moi et non l’Autre.
Il était bien évident que ses parents n’ont pas voulu. Après tout, j’étais une paysanne. Mais le prince n’a pas cédé. Finalement, au bout d’une année, sa mère mourut d’une maladie qu’on ne put identifier. Son père, chagriné, accepta que je devienne la future reine d’Opale. Il mourut peu après, trop peiné pour vouloir survivre. Il nous a donc légué, à moi et à ton père le royaume d’Opale.»
Elle s’arrêta de nouveau de parler, un triste sourire aux lèvres, pensive. J’attendis la suite, encore une fois, mais elle ne vint pas. Je poussai un profond soupire puis, après avoir terminer mon repas, je me levai de table :
«Merci, mère, pour cette histoire merveilleuse… »
J’avais maintenant de quoi remplir ma tête d’histoire toute plus romantiques les unes des autres et rêvé au jour ou moi aussi je rencontrerai l’homme de ma vie. Je quittai donc la table, complètement dans les vapes, et me rendit dans mes quartiers royaux… Je n’avais que 14 ans et déjà, je rêvais du prince sur un magnifique cheval blanc…
¤¤¤¤
Lorsque je fus âgée de 16 ans, je perdis ma mère alors qu’elle accoucha d’un second enfant. Ce dernier survécu, contrairement à ma mère. Nous décidâmes de nommer la fillette Mayä. Mon père et moi l’élevâmes avec amour, tentant de combler la mère qui lui manquait et je crois que nous avons bien réussi.
Mon père fini lui aussi par mourir, à l’âge de cinq ans, de la même maladie inconnue que sa mère, me laissant moi, jeune femme de vingt-trois ans, à la tête d’un royaume avec, en plus, une fillette de sept ans que je devais élevé…
Caractère :
Ophélia a hérité du caractère de sa mère. Elle est toujours calme et douce, sachant toutefois se montrer autoritaire lorsqu'il en vient le temps. C'est une jeune femme assez intelligente et à son affaire, ce n'est pas vraiment le genre de femme qui va s'amuser et rire. Étant seule, c'est plutôt normale. Par conte, elle aime bien parler avec les gens, bien qu'elle semble solitaire et peu sociable. C'est une jeune femme très rêveuse, elle croit toujours au prince charmant, elle est donc très romantique.
Physique :
Ophélia à tout d'une reine. Elle est belle, majestueuse et gracieuse. Elle a un visage autoritaire mais charmant avec ses yeux verts foncés et ses lèvres rouges et quelque peu généreuses, ses cheveux bruns qu'elle porte environ aux épaules. Elle a un corps mince et élancée qu'elle met souvent en valeur avec de magnifiques robes quelque peu moulantes.
Pouvoir :
Aucun
Fonction :
Reine d'Opale
