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Sidan avait chevauché derrière le reste de sa famille, un peu en retrait pour essayer de comprendre et d’accepter la mort de son père. Le voyage lui parut infiniment plus long qu’à l’habitude. Il était si troublé qu’il n’avait pas réalisé qu’il aurait du se réjouir du fait qu’Audreyann venait elle aussi à Jade. Il était incapable de sourire, c’était comme quand il avait appris ce qui était arrivé à Rosalie mais la peine c’était un peu calmé depuis qu’il l’avait revu. Par contre là ça commençait à faire beaucoup.
Jade semblait même plus sinistre, en voyant le grand château à l’horizon il ne pu s’empêcher de sentir son cœur se serrer. Par contre, il continua à avancer et tous finirent par aboutir dans la cour qui semblait déserte à l’exception de quelques soldats qui avaient revêtus une tunique noire sous leur armure.

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Presque tout le voyage Marianne avait parlé à son cheval. Mais, comme elle était encore toute jeune elle avait bien entendu finie par s'endormir prise de fatigue. Alors qu'ils entraient dans la cours la petite se réveilla et vit les soldats qui portaient leurs tuniques noires...Elle regarda sa maman qui se tenait derrière elle à chevaucher et son papa qui semblait encore moins en état de tenir le coup.
-Ma..Maman? parce que papi mourru les soldats porter du noir?

Le trajet avait parut long c'était évidant. Sidan était en tête, reclus ne voulant parler à personne, Marianne dormait contre elle après avoir passer de longues heures à discuter avec sa monture et à coté d'eux Nolan, la tête pourtant droite faisait de son mieux pour prendre son rang au sérieux. Le temps était vraiment lourd. Enfin, après une demi-éternité, ils arriverent enfin au chateau d'où le silence absolu régnait. Tous les soldats restants étaient vetus de noirs en signe de respect. Entre-temps, sa fille c'était réveillée.

-Oui, c'est par signe de respect...

Dit-elle tout aussi silencieusement, avant de débrquer à son tour et dela prendre dans ses bras venant tout pres de son fils tandis qu,elle observait le roi descendre sans un bruit le visage dur.

Invité

Pour une fois Marianne n'appelait pas Audreyann Madame. La petite se laissa prendre tellement elle était triste. La petite n'utilisa pas son pouvoir pour dessendre et préféra s'agripper à Audreyann en attendant que sa mamie arrive pour la serrer très fort dans ses petits bras. La petite regardait autour d'elle cherchant sa grand-maman, La maman de papa....La petite ne regardait personne en particulier,son regard se promenait partout dans la cours...Elle cherchait aussi sa tantie Danilda pour que elle aussi la réconforte. Elle était trop jeune pour comrpendre que tous avaient de la peine de perdre ainsi un grand homme comme Loïc.

Sid posa un pied sur le sol et daigna regarder autour de lui. Un soldat, celui que Loïc avait choisi pour prendre sa place quand il avait abandonné son poste, s'approcha de lui. Il baissa la tête sans doute par respect et lui murmura quelque chose qui ne sembla pas le réjouir. Sidan vit que la cour se remplissait un peu et finit par voir son cousin. Il lui jeta un regard noir, c’était la première fois qu’il devait faire ça. Antoine recula de quelques pas pour aller se fondre parmi les autres soldats. Puis Flora arriva à son tour, évidemment, elle pleurait qu’aurait-elle pu faire d’autre. Sid la serra dans ses bras puis demanda à voir Loïc. Sa mère alla vers ses petits-enfants, se doutant que Sid ne voulait pas trop les avoir quand il irait voir le corps de son père, il voulait leur éviter cette vision.
Le roi jeta un regard presque suppliant à Audreyann, il avait peur d’y aller seul, il se sentait si faible d’avoir une peur aussi absurde, mais il avait besoin d’elle

Audreyann retourna la tête lorsque Sidan lancea un regard noir à Antoine. Ses yeux exprimaient tant de colère et de haine, jamais, oh grand jamais, la reine ne l'avait vu réagir aussi viollement, même au décès de Rosalie, même s'il n'avait été là qu'aux funérailes. Enfin, sa belle-mère arriva pleurant, les cheveux pour une fois de travers. Elle vint chercher réconfort dans les bras de son fils avant de se retourner vers ses petits enfants qu'elle n'avait pas vu depuis 2 jours. Puis, libérée de Marianne et Nolan quelques instants, le roi lui lancea un regard de chien battu appeuré et la jeune femme se déplacea vers elle en prenant son bras pour l'aider à surmonter cette dure épreuve.