~ Le jardin intérieur~

Roi/Reine de Béryl Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 09/12/2007

En silence, Vaden guidait Leasly dans les couloirs du château jusqu'aux cuisines. Il sentait son questionnement et s'en trouvait fort amusé. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher d'y penser lui aussi. Comment leurs vies se seraient-elles déroulées s'ils ne s'étaient pas croisé un matin à Emeraude ? Aurait-il reprit le trône de Béryl ? Serait-elle la Reine d'Argent ? Se seraient-ils marié ? Il n'en avait franchement aucune idée, mais en ce moment précis il ne pouvait pas imaginer sa vie sans elle. C'était plutôt étrange puisqu'il avait passé la plupart de sa vie seul, à errer dans Enkidiev ... Maintenant, il était un roi et veillait sur deux Royaumes ... Un sourire heureux apparu sur ses lèvres lorsqu'il poussa la porte de la cuisine. Les cuisinières poussèrent des cris de surprises en voyant le couple royale entrer et s'inclinèrent maladroitement ce qui fit éclater de rire Vaden. Il s'arrêta sur le seuil un moment essayant de calmer son fou rire et il s'adressa à eux avec gentillesse.

- Pouvez vous nous faire porter un repas dans les jardins ?

Une des cuisinières hocha la tête vigoureusement et Vaden entraîna sa bien-aimée dans les jardins. Il l'avait fait nettoyer et aménager il y avait peu de temps. Dans un pays aride comme Béryl ou la verdure était rare ce petit coin de paradis était apaisant. Il prit place sur le sol après avoir installé une couverture et lorsque Leasly fût assise il lui dit :

- Ton petit sourire n'arrive pas à me cacher que tu es songeuse ... Puis-je savoir ce qui te tracasse ?

Bien qu'il aurait été facile pour lui de s'insérer dans les pensées de sa femme, Vaden préférait qu'elle lui partage si elle en avait envie. Il la fixa un moment attendand sa réponse.

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Lorsqu'ils franchirent la porte de la cuisine, Leasly ne pu s'empêcher de rire, suivant VAden! Les cris de surprises et les courbettes qu'avaient faite les cuisinières avaient été très rigolotte. Disons, sans doute qu'elles ne s'attendaient pas voir surgir dans leur cuisine les deux personnages les plus important du royaume! Elle cessa peu à peu de rire, regardant, combien Vaden était agréable avec ses sujets. es cuisinière, certaine rouge de gêne, l'écoutèrent avec attention, ayant un sourire aux lèvres. Certaine d'entre elle posèrent les yeux sur Leasly, après la demande d'un repas, de la part du roi. Leasly tenta de tenir chaque regard qui s'était posé sur elle, mais cela ne l'empêcha pas de prendre une teinte un peu plus rose. Donc, elle ne se fit pas prié et suivit de bon coeur Vaden, jusqu'au jardin.

Lorsqu'elle posa le pied à l'intérieur de ce jardin, elle en fut tout à fait émerveillé! Quel paysage magnifique, s'offrait à elle! La verdure était là, contrairement à certain endroit de Béryle. L'odeur était délicieusement bonne. Un endroit reposant, calme... Magique! Leasly continuait s'avancer, suivant de très près Vaden, regardant autour d'elle toujors aussi émerveillé.

Elle s'installa alors sur la couverture que son tendre avait installé, regardant un petit coin ou reposait de merveilleuses fleurs violettes. Elle sourit. Bientôt, elle revint à Vaden, qui lui posait une question, par à part à son état de songe. Elle lui sourit grandement, alla déposer un tendre baiser sur ses lèvres avant de lui répondre :

-Je me demandais, comment la vie aurait été sans toi... Mais j'ai du mal à me l'imaginé. En fait, je ne m'imagine pas une seconde sans toi dans ma vie. Tu as sûrement été la meilleure chose, qui me soit arrivé.

Elle alla caresser sa joue, avec beaucoup d'amour et de tendresse, tout en le regardant avec passion... Une passion qui avec le temps, avat littéralement grandit et qui grandissait encore. Comme il était agréable d'avoir quelqu'un à aimer et d'être autant aimé par cette personne.

Roi/Reine de Béryl Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 09/12/2007

Un sourire éclaira le visage du Roi lorsque Leasly répondit à sa question et il baissa légèrement la tête. Lui non plus n'arrivait pas à s'imaginer vivre sans elle ... seulement y songer et essayer de l'imaginer faisait monter en lui une douleur cuisante. Il releva la tête ses cheveux venant cacher une partie de son visage et ajouta moqueur :

- C'est parce que je suis le plus extraordinaire des hommes du continent ... Il est juste normal que tu ne puisses plus te passer de moi ...

Il haussa les épaules et prit une expression faussement arrogante. Un léger sourire en coin se dessina sur son visage dont les yeux brillaient de malices. Il avait toujours ressentit un léger malaise face à des compliments comme celui-là et sa réplique n'avait été prononcé que pour cacher son malaise.Il ne savait pas comment lui dire à son tour qu'elle était importante pour lui, qu'elle était la raison pour laquelle il appréciait chaque jour que les Dieux amenait. Doucement il prit la main de sa femme et la porta à ses lèvres.

- Je t'aime, lui dit-il en l'attirant doucement à lui pour l'embrasser. Un toussotement lui fit lâcher son étreinte et il leva les yeux. Une jeune servante, rouge de gêne portait un plateau. Elle le déposa entre le couple Royale et marmonant quelques mots avant de tourner les talons. Amusé, Vaden versa dans des coupes l'hydromel et en tendit une à Leasly.

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Vaden avait entièrement raison. Leasly était en parfait accord avec ce qu'il venait de lui dire. Il était l'homme le plus extraordinaire du continent, elle le disait. Et ce n'est pas sans dire, Leasly avait rencontrer un bon nombre d'homme, avant la rencontre de Vaden et même après, et jamais aucun n'avait sut faire battre son corps aussi fort que Vaden avait sut le faire. Mais bien vite, elle remarqua l'air qu'il se donna et elle ne pu s'empêcher de rire. Vaden était ainsi, toujours entrain de cacher son mal aise derrière une réplique de ce genre. Mais pourquoi faisait-il toujours cela? Leasly n'en avait aucune idée, mais elle trouvait que cela rajoutait un peu de charme a Vaden et également du mystère, ce qu'elle aimait bien! Elle lui souria plutôt, démontant ainsi son bonheur d'être là, près de lui.

L'Argentoise accepta alors de se coller à lui, pour répondre amoureusement à ce baiser qu'il lui offrait. Comme elle aimait être ainsi collé à lui, être tout près. Leasly s'y sentait d'avantage en sécurité. Lorsqu'elle entendit une toux, démontrant ainsi la présence d'une personne, Leasly se défit un peu de son tendre aimé, pour regarder la dame devant. Elle lui sourit gentiment, comme elle avait l'habitude de le faire, puis eue un petit mouvement de tête, geste qui voulait dire, Merci. Elle la regarda alors quitter, puis se tourna vers Vaden qui n'avait pas prit de temps et avait versé une boisson dans les coupes. Leasly prit volontiers celle que lui tendait Vad.

-À notre amour? dit-elle, soulevant légèrement la coupe, toujours bien souriante.