Un prisionnier innocent
Ils ne sont toujours pas revenus. Il ne doit être très tard à cet instant. Comment savoir? Allez, on reprend mon histoire.
J’ai finalement pu m’endormir mais d’un sommeil sans rêve.
C’est le bruit de la serrure qui m’a réveillé. Le désespoir s’abat alors sur moi.
La porte s’ouvre tranquillement. Pendant ce temps je me relève docilement sur ce que l’on appelle un matelas. Beauvais entre et tenant toujours sa maudite carabine mais cette fois pointé vers le sol. Une chance… Il s’excuse de me réveillé avec un petit sourire très navré. Moi, je le regarde comme un fauve sauvage. Je regarde tout les pas qu’il exécute avec sérieux. Il y a alors une bonne odeur de nourriture qui parvient à mes narines.
Beauvais s’excuse également de lui faire peur avec la carabine mais dit qu’il est dans l’obligation de l’avoir tout le temps avec lui puisque j’étais un intrus.
-Faut que je me défende de toi, tu comprends?
Pauvre Beauvais, je vais avoir des remords maintenant.
-Faut qu’on discute le jeune, fait Beauvais.
Enfin une parole sensée dans cette histoire! Je prends affectueusement une émotion calme pour l’amadouer. Il semble approuver mon geste.
-Comme je te disais hier…
J’ai dormi toute la soirée moi? J’étais tellement effrayé, comment j’ai fait pour dormir aussi longtemps? Beauvais me redit qu’il ne peut pas me tuer mais ne peut pas me laisser partir, peur que j’ouvre ma trappe. Il me dit qu’il n’est pas un assassin, même loin de là. Il insiste sur le fait qu’il est une personne juste.
-JUSTE! Poursuit-il. La justice est très importante pour moi mon jeune, je me bats contre l’injustice. Faute à celui qui est sur mon passage.
C’est quoi ça? Un cours de moral? Il est tellement sérieux et arrête de parler un instant. Il me regarda comme s’il devait continuer ses paroles de son cours de moral. Je crois comprendre Beauvais.
-L’homme d’hier alors a été injuste pas vrai? Quelque chose de grave?!
Je tousse un peu à cause de ma voix du matin. J’ai envie de pisser et j’ai une faim de loup qui est insupportable. Va-t-il me répondre à la fin à la place de me regarder comme ça?
-Est-ce que le gars d’hier vous a faite chier?
-Ça te regarde pas le jeune.
-Mais… est-ce qu’il est mort?
-Je viens de te dire que ce n’était pas de tes affaires tu comprends tu au moins ce que je te dis?
Sa carabine se redresse comme un cheveu dans le vent. Je me protège en me mettant en position recroquevillé sur moi-même et reste ainsi. Beauvais redirige son arme en pointant par terre. Il se calme et inspire un bon coup avant de me parler.
-Ce que je veux que tu sache le jeune, c’est que t’es pas responsable de ce qui t’arrive. La situation est injuste… pas toi. Au fond tu es un innocent rien de plus et j’en suis désolé.
Dit-il en compatissant pour moi.
-Bon alors, il n’en est pas question que je te traite comme une merde. Fac j’ai décidé de…
-De…de me laissez partir! Que je m’écris stupidement devant Beauvais. Je me suis alors relevé et je lui ai sourit.
-NON, non, ça je peux pas… je te l’ai dit hier. C’est trop dangereux pour moi que tu aille avertir la police. Alors voici ce qu’on va faire, pendant le jour t’as le droit de te promener dans la maison comme tu voudras, dans toutes les pièces. Mais quand m’a partir travailler, tu retourne dans ta pièce avec la porte barrée. Voilà. En fait tu est un de mes invité avec une liberté limité tu vois.
Le pire dans cet homme est l’absence de l’ironie dans sa voix. Quel aubaine qu’il me fait le vieux Beauvais. Il ajoute aussitôt :
-On mange dans quinze minutes. Ma femme Karine va te faire les meilleurs œufs de la Terre.
Je me mets à hurler mais ma voix était fêlée à cause que j’avais beaucoup crié la journée d’avant. Je hurle le plus que je peux et lui dis fermement : Je veux pas de criss d’œufs! Je veux calisser mon camp d’icitte tu comprends pas tabarnaque! Tu l’as dit tantôt, j’suis innocent alors lâche moi, c’est pas dur. Je vais me la ferme j’te jure Beauvais mais laisse moi partir. Je me mets à marcher dans sa direction, mais j’ai l’intention de faire quoi au juste? Le pousser, lui sauter à la gorge? Le gars à un gun cibole, à quoi je pense…
Très rapidement, Beauvais me donne un coup avec le manche de la carabine sur la tempe droite et m’écroule par terre.
-T’es pas ben smat le jeune, j’suis correct avec toi et toi tu fais à ta tête. Tu agis en sauvage! M’a être encore obligé de barrer la porte. Réfléchis à ce que tu as faite maintenant!
Maintenant les punitions! J’ai mon voyage là. Le gars me traite comme son enfant… Je veux partir. Je m’assois à l’instant que Beauvais sort de la pièce et verrouille ma porte. Je vais plaquer mon oreille contre la porte et écoute attentivement les bruits. J’entends les voix…d’hommes et de femmes… en fait uniquement Beauvais parle avec des vois de femmes. Un bruit de vaisselle se fait entendre et ils mangent. Tout simplement! Hey! Y’a un gars enfermé dans leur maison et personne d’autre réagit? Ben bizarre ce monde là!
Je regarde autour de moi à fin de trouver quelque chose d’important. Une fenêtre! Je me dirige vers celle-ci. Elle est peinturée de la même couleur que les murs… un rouge bourgogne. Je la gratte de mes ongles et vois légèrement à l’extérieur et je perçois qu’elle est verrouillé et il y a des barres de métal. Aucune issus par là, ça c’est certain!
En fait, si je suis condamné dans cette pièce et que le gars aussi y était condamné sa veut dire qu’on n’était pas les premier icitte… Je regardai la pièce en touchant tout les murs afin de trouver une sortie mais rien. En plus j’ai envie de pisser, rien qui m’aide.
Je décide d’aller au fond de la pièce et de pisser par terre de même. Je ricane très fort à cette instant et me rend joyeux de souiller l’endroit. Je recule et contemple mon œuvre en allant m’assoir sur mon lit.
-Beau travail, me dis-je.
Je décide d’en faire plus et de chier au beau milieu de la pièce. Par la suite je vais dans mon lit et pleure légèrement. Je m’allonge dans celui-ci et soupir fortement en réfléchissant… Réfléchir à plein de chose… Est-ce que mes parents me cherchent? Est-ce que m’a sortir d’ici? Est-ce que ma belle Zoé m’attend dans mon lit? Est-ce que je vais sortir d’ici vivant? Mais pour sortir d’ici va falloir que je fasse ce que Beauvais me dit de faire, et je dois être l’invité de la maison.
Plus tard la porte s’ouvre et moi je m’assois à l’instant et regarde attentivement la rotation de celle-ci en laissant paraître un brin de lumière. Beauvais est là mais cette fois-ci sans arme. Il remarque l’odeur de merde et de pisse. En fait, ma pisse et ma merde. Je panique et lui explique que j’avais trop envie. Beauvais me rassure qu’il va ramasser le tout. Il dit cela en souriant et me demande si je me suis enfin calmé.
-Oui, j’ai retrouvé mon bon sens Beauvais, je vais être calme maintenant, dis-je en cachant mon envie de lui sauté à la gorge. Il faut que je sois l’invité…
-Moi aussi sa m’arrive de perdre le contrôle le jeune.
Pas vrai? Ai-je envie de lui ire mais je ne dis rien. Il me réinvite a manger avec eux et j’accepte. Beauvais passe avant moi et fait signe de le suivre. Je me lève de mon lit et débute les pas tout en le suivant sans rien répliquer. Je descends les marches et allons alors dans la cuisine.
-Juste à temps! S’exclame-t-il. Karine nous a fait du rôtis de porc, tu m'dira si tu les aime!
Je le regarde s’éloigner, Devant moi, le dos tourné. Ça serait tellement simple de lui sauter dessus mais je ne le fais pas. Il se tourne vers moi.
-Viens le jeune, assois-toi!
Je regarde la porte de l’entré qui donne dans la cuisine et essais rapidement de l’ouvrir mais celle-ci est verrouillé de l’intérieur. Beauvais a pensé à tout alors. Je ne doit pas être sa première victime c’est certain!
-Icitte le jeune! Me dit-il.
Je vais où Beauvais est. Beauvais me regarde et fait signe de m’assoir à ses côtés alors je fais comme demandé. Sa fille me fixe et me dévisage. Karine remplit les assiettes de manger comme n’importe quelle femme aimant sa famille. Personne ne voit que rien ne marche ici? Je suis un prisonnier et personne n’agit! Personne m’aide…
Je regarde en face de moi et vois une grande fenêtre qui donne sur la rue en face. Je me dis qu’en deux seconde je pourrais y être mais Beauvais est là… et son arme est près de sa chaise alors je ne peux pas me risquer. Beauvais me fait sortir de mes pensés lorsqu’il prit la parole.
-Bon appétit tout le monde! Toi aussi le jeune!
Jouer le jeu…
-Bon souper…
Je débute à mâcher le rôtis. Il est succulent et fond dans la bouche. Je fini mon assiette très rapidement vu que je n’avais pas mangé depuis maintenant 2 jours. Beauvais prend encore ue autre fois la parole pour me présenter à sa famille.
-Ça c’est ma fille Mélissa, elle a seize ans.
Je suis surpris de cette révélation. Je pensais qu’elle aurait au moins 20 ans mais non… Elle me dévisage encore…
-Ça c’est Karine, ma femme, mais tu l’as connait depuis hier elle.
Karine me jette un coup d’œil gêné et retourne à son assiette rapidement.
-Mélissa parle pas ben ben… en fait des fois elle parle mais pour dire des bêtises…
-Pas vrai ça! Dit-elle en le fixant de ses yeux sombres comme la nuit.
-Michelle tu vas la fermer? C’est moi qui parle et qui fait les présentations. Dit-il colérique.
Michelle me regarde une seconde fois et sourit. Beauvais redevenu souriant complimente sa femme de son repas. Je me lève et je saute vers la porte et essais de l’ouvrir. Elle est verrouillée comme surement toutes les autres portes. La famille me regarde surpris de mon action. Beauvais perd son sourire mais reste sympathique dans ses paroles.
-Voyons le jeune, c’est pas correct ce que tu fais, on est entrain de manger là! Allez assieds toi maintenant. On a des beignets au miel pour dessert tu vas aimer!
J’ai mal au cœur, et décide de monter en haut sinon je vais être malade. Je peux entendre Beauvais dire à haute voix que tout va bien aller pour moi. Pendant ce temps j’ouvre les portes du passage et vois la chambre des Beauvais surement. Un grand lit avec un bureau, tout de normal mise à part la fenêtre qui est comme dans ma pièce. Je vais à une autre porte mais celle-ci est barré. J’en essais une autre et vois un lit simple avec une garde robe quand même assez grande avec du linge de fille. La chambre de sa fille surement… Cette fois Beauvais est dans mon dos et me dit :
-Heille le jeune sa suffit là!
Beauvais reçoit mon point en plein visage, mais celui-ci me prend à la gorge et m’apporte ainsi dans ma pièce en me laçant dans mon lit. Je tombe et reprend mon respire en pleurant.
-Je veux sortir d’ici… S'il vous plait, dis-je en regardant le sang séché de l'homme, avant mon arrivé...
Beauvais me regarde mais ne dit rien, déçu de mes agissements il part en barrant la porte et me laisse une seconde fois à moi-même dans la pièce lugubre avec mes excréments.
pk faut que je lécrive? 
